vendredi 27 février 2009

South Africa hopes to double trade with India to $12 bn

South Africa is hoping that its participation in the forthcoming International Engineering and Technology Fair (IETF) in Bangalore, as well as recent investments in India by South African firm Sasol, will lead to doubling of bilateral trade to $12 billion by 2010.

The 18th IETF, organised by the Confederation of Indian Industry, will be held Feb 23-26, and will see 500 exhibitors from 25 countries.

"South Africa's partnership during IETF 2009 is aimed at achieving bilateral trade target of $12 billion by 2010 from the current $6.2 billion trade," South African High Commissioner in India Sehloho Francis Moloi said.

Nearly 74 South African firms, including Rand Merchant Bank, Ibibo, CypheRix, Bateman Engineering, Howard Manufacturing, South Africa Airways and South Africa Tourism, will participate in the event.

A conference on Investment Opportunities in South Africa will also be held.

According to South African High Commission Counsellor Jardine Omar, Sasol's investment plans in India will also be key in achieving the bilateral trade target.

Sasol, along with Tata, has bid for a number of coal blocks in eastern India. It has developed technology for liquefying coal.

Japan as the guest country is making its participation for the third time, with prime focus on energy and environment.

jeudi 26 février 2009

Comores : Le président iranien à Moroni

SOURCE: TEMOIGNAGES

Visite surprise ou secret bien gardé, toujours est-il que très peu de gens s’attendaient à recevoir une telle personnalité. Au-delà de la controverse liée aux relations internationales, les Comoriens se sentent honorés de cette visite au lendemain de celle du prince Cheikh Jaber Al-Moubarak.

Venant du Kenya où il venait d’effectuer une visite d’Etat de 48 heures, le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, a foulé le tarmac de l’aéroport Prince Said Ibrahim de Moroni-Hahaya hier à 14 heures. 

Après un tête-à-tête avec son homologue comorien au palais de Beit-salam, le président iranien a pu se rendre compte de sa popularité tout le long du parcours jusqu’au Palais du peuple où il devait s’exprimer devant un millier de personnes. 
Dès son arrivée au pouvoir en mai 2006, Sambi a établi des relations privilégiées avec la République islamique d’Iran. Il y a deux ans, une délégation composée 5 ministres iraniens avait fait le déplacement à Moroni pour signer des accords dans le domaine de la pêche, de l’agriculture, de l’enseignement supérieur ainsi que dans la sécurité et la défense. Sambi lui-même a déjà effectué une visite officielle à Téhéran où il a été reçu avec tous les honneurs. 

Ces relations ont apporté sur le plan économique des bateaux de pêche, des structures de formations techniques et professionnelles et surtout une importante convention pétrolière qui devrait permettre aux Comores d’acheter du Brut et le revendre. 
Une trentaine d’experts iraniens avaient pris part au Forum international sur l’habitat aux Comores qui a clôturé ses travaux avant-hier. 

Visite surprise ou secret bien gardé, on le saura plus tard. Toujours est-il que dans un communiqué, le gouvernement avait annoncé la création d’un comité spécial chargé de veiller au bon déroulement du séjour d’une importante délégation iranienne composée de quatre ministres. Lundi, Sambi en personne a invité les Comoriens à recevoir dignement des hôtes importants dans les prochains jours.

L’avenir des Comores est entre les mains des pays arabo-musulmans

Dès la diffusion de l’information, c’est tout le pays qui s’est mis en effervescence. Les autorités qui veulent tout organiser à la va vite, en particulier le dispositif protocolaire et sécuritaire, et les centaines de personnes qui convergeaient vers Moroni. Un groupe d’une vingtaine de jeunes rencontrés dans la descente du village de Salimani vers Moroni exprimait haut et fort son enthousiasme en scandant des slogans à la gloire de l’hôte du gouvernement : « nous sommes très honorés de recevoir un homme aussi important. C’est lui qui a osé braver les Américains et qui défend la cause des Palestiniens ».

Un haut fonctionnaire du ministère des Relations extérieures, débordé par les événements, dit avec émotion : « vous savez, c’est la première fois depuis Mitterrand en 1992 et Yasser Arafat en 1987 que nous recevons un chef d’Etat étranger. Et en plus, nous avons à gérer une délégation d’une dizaine de ministres et d’une centaine de haut fonctionnaires et d’opérateurs économiques ». 

Lundi dernier, lors de l’inauguration de la Banque Fédérale du Commerce et l’hôtel Itsandra devenu un quatre étoiles grâce aux investissements du prince Cheikh Jaber Al-Moubarak à travers le puissant groupe “Comoro Gulf Holding”, le Président Sambi a dit que l’avenir des Comores est entre les mains des pays arabo-musulmans. 

Il est avéré que les Comores sont membres de l’organisation de la conférence islamique et de la Ligue des Etats arabes depuis des décennies, mais c’est avec Sambi que cette proximité se fait sentir, même si elle n’est pas du goût de tout le monde.
Mahamoud Said, enseignant à l’Université, trouve que le contexte est mal choisi pour renforcer les liens avec des pays qui n’ont pas une bonne réputation sur le plan international : « les amitiés de Sambi risquent de nous isoler de nos partenaires alors que nous n’avons pas de vision claire sur l’avenir de ces nouvelles relations ».

La Réunion et Inde : un moment historique

Paul Vergès a donné une conférence à l’Université Jawaharlal Nehru (New Delhi) à l’occasion de la création du centre de documentation sur le monde indianocéanique.

La Réunion a vécu mardi 24 février 2009 un grand moment en étant mise à l’honneur à la prestigieuse Université Jawaharlal Nehru. Un moment historique parce que cette Université, qui porte le nom d’un homme symbolisant l’indépendance et la grande Nation de l’Inde, est une université de grande renommée. Un évènement d’une grande portée parce que cette journée a marqué une étape de plus dans les relations culturelles de La Réunion avec des intellectuels d’une grande puissance indianocéanique et dans le partenariat engagé entre La Réunion et l’Université Jawaharal Nehru. Toute la signification de cette rencontre s’est exprimée dans le lancement officiel d’une salle de documentation sur le monde indianocéanique, dénommée “Centre de documentation de l’océan Indien Paul Vergès” et dont la plaque a été découverte.


Paul Vergès et B.B. Bhattacharya, le Président de JNU.


Les différentes interventions ont montré le partage de valeurs communes et la volonté de porter cet acte de coopération et d’échanges à un haut niveau de la connaissance et du savoir. Le Professeur B.B Bhattacharya, Président de l’Université, a ainsi rappelé les paroles du poète Rabindranath Tagore selon lesquelles c’est le mélange de cultures diverses qui fait la grandeur d’une civilisation et que tel est le cas de l’Inde. En ce sens, l’Université J. Nehru accueillant des étudiants d’origines multiples est “une petite Inde”. Le doyen du département de langues, littérature et culture, le Professeur Shankar Basu, s’est dit très favorable au développement des échanges d’enseignants et d’étudiants entre l’Inde et La Réunion.

Une Inde à la fois semblable et différente

Le Professeur K. Madavane, qui vient souvent à La Réunion, a témoigné de son expérience personnelle « dans l’hémisphère Sud ». Il a retrouvé l’Inde à Maurice et à La Réunion, mais pour lui, Indien, une Inde à la fois semblable et différente. D’où l’intérêt d’organiser des échanges pour mieux étudier ces phénomènes de transformation, de créolisation. Aussi a-t-il annoncé pour février 2010 une conférence internationale sur la littérature de l’océan Indien. Il a également proposé la création d’un Prix de littérature francophone de l’océan Indien en partenariat avec la Maison des Civilisations et de l’Unité Réunionnaise.

L’Université Jawaharlal Nehru abrite un Centre d’études françaises et francophones dirigé par la Professeure N. Kamala qui a insisté sur l’ouverture que représentait la francophonie. Loin de se réduire à la France hexagonale, les études du Centre accueillent les cultures maghrébines, africaines, indianocéaniques et celles sur la diaspora indienne. 

Ce centre, le seul en Inde qui forme des interprètes francophones, a été le point de départ des échanges entre l’Université de La Réunion et Jawaharlal Nehru University, sous l’impulsion en particulier de Carpanin Marimoutou, alors responsable du Laboratoire des mondes créoles et francophones. Cette journée est le fruit d’un travail engagé de longue date avec ce dernier, Françoise Vergès et le Pr Madavane. La Région a déjà commencé à aider ce centre à constituer une bibliothèque indianocéanique et cette coopération se poursuivra.

La conférence de Paul Vergès est alors pleinement entrée en résonance avec les paroles des hôtes indiens. Après avoir rappelé les spécificités de notre histoire, il a exprimé la volonté de « faire tout un travail historique pour renouer des relations avec les descendants de nos ancêtres et mieux connaître l’Inde moderne, une grande puissance ». Ce qui implique de rompre avec la colonisation des siècles passés, de s’engager sur la voie du développement durable et de s’inscrire dans l’environnement géo-économique. Il a rappelé le rôle essentiel de la culture et le sens de la Maison des Civilisations et de l’Unité Réunionnaise fondé sur la reconnaissance de l’égalité des cultures.

Futurs témoins d’une renaissance mondiale

Devant un large public de professeurs, de chercheurs et d’étudiants, il a analysé les éléments d’une « crise de civilisation » qui peut nous conduire au bord du chaos ou à la veille d’une renaissance. En effet, la contradiction entre l’universalité proclamée en Occident des Droits humains et l’impossibilité de réaliser matériellement l’égalité entre tous les peuples à partir du modèle occidental de croissance est significative d’une véritable « crise de civilisation », lourde d’affrontements, économiques et identitaires. Mais face à cette jeunesse rassemblée, Paul Vergès a vu en elle les futurs témoins d’une renaissance mondiale dans laquelle l’océan Indien est appelé à jouer un rôle décisif et à laquelle il nous faut tous travailler.

Cette seconde journée de visite en Inde a également été l’occasion pour la délégation de rencontrer le Ministère de la Culture du Gouvernement indien ainsi que l’Ambassadeur de France en Inde.

Abuja et Pretoria mettent sur pied un conseil sur l'investissement

Le Nigeria et l'Afrique du Sud ont mis sur pied un Conseil consultatif conjoint présidentiel sur l'investissement (JPACI) pour servir de cadre de réflexion pour les deux pays dans les domaines de la coopération et la promotion des investissements.

Il a été mis sur pied lors de la seconde session de la Commission nationale bipartite des deux pays qui se tient actuellement.

La décision de créer le JPACI a été prise durant la visite du président nigérian, Umaru Yar'Adua, en Afrique du Sud en juin 2008.

Le JPACI, composé de 10 membres, va tenir sa première réunion en Afrique du Sud à une date qui sera communiquée ultérieurement.

mardi 24 février 2009

« L'énergie propre, ça n'existe pas »

26/01/2009

Jean-Marc Jancovici est l'inventeur de la méthode Bilan Carbone pour le compte de l'Ademe. Polytechnicien, expert du changement climatique, il a fondé avec Alain Grandjean Carbone 4, un cabinet d'audit et de conseil en « stratégie carbone ».

Les extraits qui vont suivre sont issus des propos de Jean-Marc Jancovici  lors de sa conférence du 12 janvier à la Bibliothèque nationale de France, dans le cadre d'un cycle de conférences « Planète bleue » qui se poursuit jusqu'en juin. Pour aller plus en profondeur, consultez le site de l'auteur, très didactique : www.manicore.com

Introduction : de la dureté des lois physiques. « Les lois économiques sont moins valides que les lois physiques. Je suis un comptable du carbone : mon rôle est de confronter les organisations à la contrainte carbone (hydrocarbures en quantité finie, évitement du changement climatique). 99% des plans économiques ou sociaux qu'on fait pour l'avenir ne passent hélas pas cette contrainte. Le système bancaire ne tient que parce que « demain sera mieux qu'aujourd'hui », mais les limites physiques sont bien là. La terre contient des stocks non renouvelables : les minerais, les hydrocarbures... Elle contient aussi des stocks renouvelables : les êtres vivants, l'eau... mais ces stocks peuvent néanmoins baisser si nous les consommons trop vite. La pollution, à trop forte dose, dégrade aussi les stocks. »

Energie. « L'énergie est l'indicateur synthétique de la pression de l'Homme sur son environnement. C'est le témoin de la modification du monde : consommer de l'énergie, c'est par définition modifier son environnement.»

Prix du pétrole. « Le prix du pétrole est le prix directeur de l'énergie. Or entre 1860 et aujourd'hui, hors crises énergétiques, son prix est resté stable autour de 20 dollars le baril. En même temps, le pouvoir d'achat des ménages a été multiplié par dix. Cette baisse du prix réel de l'énergie a permis que les individus aient pu s'offrir de plus en plus de biens et de services avec un temps de travail par ailleurs en diminution. Durant les trente glorieuses, la consommation d'énergie a été multipliée par six, alors que 85% de notre énergie vient de stocks finis.

Mais un prix stable du pétrole à 20 dollars le baril dans un contexte de croissance économique ne durera pas éternellement : la ressource s'épuise, et son prix va devenir volatil. On compte mille milliards de tonnes de pétrole extractible sur la planète, mais ce pétrole ne sera pas produit en quantités croissantes ou constantes à l'avenir : nous allons arriver (ou nous sommes déjà arrivés) à un maximum de production, qui va durer « un certain temps » (5 à 25 ans selon les estimations) puis la production va décliner. La production de la mer du Nord diminue déjà de 6 à 10% par an.

Si nous ne quittons pas volontairement le pétrole, c'est lui qui va nous quitter, sous forme de rationnement ou de hausse des prix. Il y a 36 ans, en 1972, le club de Rome avait déjà indiqué que le vingt-et-unième siècle serait le siècle de toutes les ruptures, et ses membres considéraient que la croissance économique perpétuelle ne durerait en fait pas plus de quelques décennies à un siècle. Au moment du contre-choc (1985), les dirigeants politiques auraient dû laisser le prix de l'énergie à la consommation à des niveaux élevés.»

C02. « Un point commun de tous les hydrocarbures : quand on brûle du carbone, on émet du C02. Si nous cherchons à brûler tout le pétrole, le gaz et le charbon disponibles, même en quantités décroissantes à partir de 2015 (pour le pétrole), 2020 (pour le gaz), et 2040 à 2050 (pour le charbon), le climat planétaire se réchauffera de 5 degrés en un siècle. Or 5 degrés, c'est la différence entre l'ère glaciaire et aujourd'hui. Cela correspond à une modification massive de notre environnement. C'est l'océan qui donne le « la » à l'échelle du millier d'années : à partir du moment où l'équilibre des océans se rompt, le climat se modifie pendant très longtemps »

L'équation imparable. « Nous sommes pris en tenaille entre la baisse des réserves d'hydrocarbures et la hausse des températures dues au réchauffement climatique, qui arrive des décennies après les émissions. Le calcul est simple. Notre population est supposée croître de 50% d'ici 2050. Le PIB par personne est supposé croître de 2% par an dans le monde. Pour satisfaire à la contrainte carbone dans un tel contexte, qui demande une division par des deux émissions mondiales, nous devrions diviser par 10 le contenu en carbone de l'économie. Ce dernier n'a baissé « que » de 40% en 35 ans. Si nous n'y arrivons pas, comme cette division par deux des émissions mondiales de CO2 finira par arriver à cause des ressources limitées en hydrocarbures, la régulation se fera sur la population ou le PIB. Nos « habitudes de consommation » actuelles ne vont pas durer très longtemps, même si nous ne le voulons pas. »

« L'énergie propre, c'est une vue de l'esprit ». « En matière d'énergie, tout dépend de la quantité : c'est toujours la dose qui fait le poison. Sur terre, l'électricité est produite à base de charbon pour 40%, de gaz pour 20%, et de pétrole pour 5%. La voiture électrique est donc indirectement émettrice de CO2 dans l'essentiel des pays du monde, parfois plus que la voiture à essence. La civilisation internet moins polluante, ce n'est pas vrai. Un euro d'Internet est plus riche en carbone d'un euro de bouquins. Quand on regarde ce qui se passe réellement, nombre d'idées reçues volent en éclat. »

Aménagement du territoire. « La biomasse - le bois essentiellement - et l'hydroélectricité sont les deux plus grandes sources mondiales d'énergie renouvelable. Si un pays compte beaucoup de montagnes et de forêts par habitant, il dispose d'une contribution significative des énergies renouvelables. Le potentiel hydroélectrique mondial représente 3 à 4 fois l'exploitation actuelle qu'on en fait. L'éolien et le solaire ne contribueront significativement à notre mix énergétique que dans 30 à 40 ans. La priorité à partir de maintenant est donc de faire des économies d'énergie : installer des éoliennes ne va en rien éviter une crise économique massive.

Autre composante de l'aménagement du territoire : l'urbanisme industriel, avec par exemple l'organisation de l'industrie. Pour caricaturer le système, nous avons créé des unités de 1000 personnes situées à un point A qui ont pour fonction de serrer la vis gauche, puis à 3000 km de là d'autres unités ont pour mission de serrer la vis droite, avec un flux tendu entre les deux. C'est à cela que ressemble l'organisation industrielle aujourd'hui, et ce modèle ne tient que si l'énergie ne vaut rien, comme aujourd'hui. Nous avons 10 ans pour changer l'essentiel de cela. Par ailleurs, l'isolation des bâtiments et la modification de l'urbanisme nécessitent de former des centaines de milliers de personnes très vite. »

Politique globale. « Changer le PIB comme indicateur macro-économique de référence (ce qui doit être fait) pose un problème majeur de mise en œuvre : cela concerne des centaines de milliers de personnes dans le monde, de ceux qui tiennent les comptes des 185 pays à tous ceux qui ont basé des politiques publiques sur cet indicateur.

Il est intéressant de constater que les mêmes propositions émergent au même moment dans divers pays, portées par des personnes qui pourtant n'ont pas travaillé ensemble, voire ne se connaissent pas. C'est par exemple le cas de la taxe carbone, que même le patron d'Exxon a soutenue récemment ! En France, le Grenelle a eu une conséquence intéressante : il a créé un contexte dans lequel des cadres d'entreprise osent désormais se poser publiquement des questions ou faire des propositions un peu osées à leur patron, alors qu'avant cela relevait uniquement de conversations « en privé ». »

Prise de conscience. « Accepter la hausse du prix du C02, et faire comprendre aux acteurs économiques qu'ils sont entrain de se tirer une balle dans le pied est une urgence. Les grandes entreprises ne sont pas les organismes les plus difficiles à convaincre. Saint Gobain a participé au Grenelle 2 et permis des avancées sur le thermique parce qu'il a compris que c'était dans son intérêt. Les meilleurs avocats de Reach sont à l'UIC. Total est passionné par ce sujet. Le plus rétif est finalement... le consommateur final. Les activités qui en sont proches, comme la grande distribution ou les banques, sont les moins conscientes des enjeux. »

Sur le nucléaire. « Le nucléaire, aujourd'hui, c'est 15% de l'électricité mondiale, ou 5% de l'énergie primaire totale. On compte aujourd'hui 450 réacteurs dans le monde. Certes, l'effort nécessaire dans les décennies qui viennent va être de réduire la demande. Reste que le nucléaire est une solution acceptable pour produire de l'électricité. La quatrième génération de réacteurs nucléaires arrivera en 2040, de même que l'éolien de masse, ou le solaire à concentration. Pour être très provocateur, à tout prendre je préfère courir le risque que 2 réacteurs nucléaires fassent l'objet d'un accident majeur plutôt que de nous voir nous acheminer vers des guerres pour les ressources restantes qui seront, elles, menées avec des armes nucléaires. »

Plus dure sera la chute. « Le grand public pense que le monde de demain va ressembler à celui d'aujourd'hui. Or nous allons trouver à l'avenir des contraintes dont nous pensions nous être affranchis pour l'éternité. L'idée de l'énergie abondante et sans limite est un mythe dangereux. Il y aura des économies d'énergie. Mieux vaut les choisir que de se les voir imposer par les limites naturelles. A trop vouloir jouer les aveugles, on est en train de jouer avec la paix. Dans toutes les grandes ruptures économiques et sociales, il existe des risques de régimes totalitaires. Cette affaire a toutes les chances de mal se terminer politiquement. »

Propos reccueillis par Ana Lutzky pour l'Usine Nouvelle

Philippe Lam: la menace de la récession plane sur Maurice

L’économiste Philippe Lam commente les prévisions du Fond monétaire international par rapport au taux de croissance pour 2009, à Maurice.

«Ce que le FMI prédit - 2% de croissance- est inquiétant parce que cela fait très longtemps que le pays n’a pas connu un taux de croissance aussi bas», commente Philippe Lam, consultant en économie. Il note une «décélération extraordinaire» pour Maurice, bien qu’il rassure que c’est un phénomène mondial. 

«La tendance: le taux de croissance à la baisse me conduit à penser que si la situation internationale continue à se détériorer, en 2010, Maurice devra faire face à une récession, avec des contractions au niveau du Produit Intérieur Brut. La vague va déferler sur nous», estime-t-il. 

L’économiste ajoute que, déjà, cette détérioration commence à entraîner une hausse du taux de chômage. Il en est de même pour les revenus de l’Etat qui, notamment à travers les impôts, les droits de douane et la TVA, commencent, à leur tour, à baisser. Ces éléments contribueront à creuser encore le déficit budgétaire. Philippe Lam souligne que Maurice est déjà en-dessous du taux de croissance requis pour contenir le taux de chômage. Surtout actuellement, avec les nouveaux entrants sur le marché du travail. 

Il rappelle également que la baisse des recettes, provenant du tourisme et du textile, accentuera le déficit au niveau de la balance des paiements car le flux d’investissements à travers les projets IRS (Integrated Resort Scheme) est en diminution. 
Conséquemment, ce déficit risque d’amoindrir nos réserves. 

«Je crains que la crise économique ne se transforme en crise sociale avec le niveau d’endettement très élevé des ménages mauriciens. Parce que nous sommes une société de consommation, nous allons réaliser bientôt que nous ne pouvons plus avoir la même qualité de vie», prévient Philippe Lam. 

L’économiste relève que pendant les quatre dernières années, l’Etat a graduellement procédé à un assainissement des finances publiques. Il pense qu’aujourd’hui, avec la baisse des revenus fiscaux, cette politique doit être remise en question.

Stuttering Asia holds SA's growth hostage

February 24, 2009 - By Ethel Hazelhurst [Business Report]

South Africa's growth outlook is increasingly dependent on trade with Asia and the failure of that region's emerging economies to decouple from the West is becoming more of a threat than an opportunity to the country.

"This is likely to cost South Africa billions of rands in lost export revenue," said Mike Schussler, an economist at T-Sec. "In dollar terms, exports to Asia fell 10.5 percent year on year in December and are likely to fall further in the year ahead," he predicted.

Nearly 30 percent of South Africa's exports go to Asia, according to Standard Bank's economics division. "The downside risks for South African exporters are becoming increasingly concerning," it said.

South Africa's trade relations with Asia have been rising since the late 1990s, and grew even stronger following China's entry into the World Trade Organisation in 2001. 

Martyn Davies, the chief executive of consultancy Frontier Advisory, said there was a close link between growth in China and in Africa. He noted that China was growing at 6.8 percent a year, compared with 12 percent to 13 percent a few years ago. "We should closely monitor the attempt by the Chinese government to pump prime its economy, which will determine whether there is a pick-up in demand for commodities later in the year." 

Base metals worth R46.4 billion were the biggest export to the region in the first 11 months of last year, according to the latest available SA Revenue Service figures. Total exports to the region were worth R179 billion. 

The next biggest export was mineral products, mostly coal, worth R44.1 billion, followed by R42.4 billion of precious stones and metals.

The fall in Asian demand is due to the region's own export performance, which UK-based think-tank Chatham House said was "jaw droppingly bad". It said last week: "While sizeable losses were expected, falls of 30 percent to 40 percent in exports, as reported by countries such as South Korea, Taiwan and Japan since November, [will lead] to further downgrades in economic forecasts."

Recent data show that many Asian economies are contracting more sharply than those of advanced economies as their own export markets collapse. 

"While emerging Asia is still expected to grow in 2009, a predicted rate of 2 percent to 3 percent is even lower than in 1998," Chatham House said. "This forecast is heavily reliant on relatively robust estimates for China and, to some extent, India - if these fail, Asia's average growth rate may be close to zero. Given the size of Asia and its imports, such a decline would create further negative impacts on the rest of the world, including commodity markets."

Reuters reported yesterday that Thailand's economy shrank 4.3 percent in the fourth quarter of last year, "its biggest contraction in memory after exports collapsed". This follows similar news elsewhere in Asia.

South Korea's gross domestic product fell by an annualised 5.6 percent in the fourth quarter. And the contraction could be continuing, as exports plunged by a record 32.8 percent year on year last month, while imports fell 32.1 percent.

Taiwan's economy contracted 8.36 percent in the fourth quarter. AFP reported: "Taiwanese exports are likely to fall 20.1 percent this year, while imports are likely to slump 26.2 percent." 

Japan's economy shrank an annualised 12.7 percent in the fourth quarter, official data show.

lundi 23 février 2009

Le gouvernement réfléchit aux implications d’une union douanière

Source: L'EXpress de MAurice

Le gouvernement réfléchit aux implications pour Maurice de créer une union douanière. A cette fin, une session de brainstorming aura lieu le 2 mars, en la présence d’un expert, Mathew Stern.

Une session de travail d’une demi-journée, sur les implications d’un lancement d’une union douanière, sera organisée sous la présidence du ministre des Affaires étrangères, Arvin Boolell, le deuxième jour du mois de mars, à l’Hôtel du gouvernement. 

Le but de cet exercice est de permettre aux autorités concernées de comprendre la complexité du fonctionnement d’une union douanière. Il est aussi question de savoir si Maurice est capable de prendre des décisions réfléchies quant à la position du pays sur ce sujet.

Dans ce sens, Mathew Stern, auteur de l’ouvrage «Study on the evaluation of an appropriate model for SADC Customs Union» et membre du Development Network Africa (DNA) basé au Afrique du Sud, assurera une présentation graduée.

Il expliquera la procédure d’intégration régionale, c’est-à-dire, les rouages du Preferential Trading Arrangement (PTA) - accords de commerce préférentiel, le Free Trade Area (FTA) – zone de libre-échange et de la procédure d’union douanière.

Mathew Stern se concentrera sur les difficultés techniques auxquelles un pays est confronté dans la création d’une union douanière. Il abordera également les réalités de la région, tels que les Etats membres à la fois de la SADC et de COMESA.

Enfin ce spécialiste des affaires douanières soulignera les implications et les défis auxquels Maurice devra faire face si elle opte pour l’union douanière. Puis, il terminera sa présentation en parlant de l’initiative tripartite de la SADC, de COMESA et du East African Community (EAC) et de la marche à suivre pour Maurice.

dimanche 22 février 2009

Jawaharlal Nehru University [India] to promote a novel tie-up with Reunion island

Parul Sharma - The HINDU, Sunday, Feb 15, 2009

A delegation from a little island in Indian Ocean -La Réunion– comes calling
NEW DELHI: Jawaharlal Nehru University here will soon host a high-profile delegation from an island in the Indian Ocean -- La Réunion -- that had some of its first indentured labour from India way back in the 19th Century.

La Réunion is located east of Madagascar, about 200 km south-west of Mauritius.

The little island has a mix of different races as it was inhabited by scores of indentured labourers from India, from Africa and other countries, who went there to work in the mid 19th Century. La Réunion is one of the overseas departments of France and an integral part of the French Republic.

The visiting delegation is scheduled to be in Delhi in the last week of February. It will be headed by Paul Verges, President of the Regional Council of La Réunion. He was the founder, in 1959, of the Communist Party of Réunion, a party which he led until he retired in 1993.

Documentation centre
A memorandum of understanding was signed between JNU and the University of Reunion in April 2007 for collaboration between the two educational institutions.

As a follow-up of that agreement, the delegation from La Réunion will announce a grant to establish a documentation centre on Indian Ocean Studies at JNU’s Centre for French and Francophone Studies at the School of Language, Literature and Culture Studies here.

“During colonial times, the colonial masters got manpower from different parts of India and other countries to work as indentured labourers in that island. Though La Réunion is a completely French-speaking territory, a number of its inhabitants are descendants of South Indians, Bengalis and Gujaratis. The literature of the island is very dynamic and engaging,” informs Prof. K. Madavane of JNU’s Centre for French and Francophone Studies.

“The people of the island want to know more about India. They want Indians to talk about Indian history, its culture, as so far they have heard it only from other sources, mainly from France. They also want JNU to collaborate on an ambitious cultural project called the ‘Museum of Civilisations and the Unity of Réunion’,” he added.

Prof. Madavane said the documentation centre on Indian Ocean Studies should be functional within the next six months.

Later, a chair on Indian Ocean Studies may be created.

Le développement de la Réunion passe-t-il par un changement de statut ?

CLICANOO.COM | Publié le 21 février 2009

Parmi les mesures annoncées jeudi soir à l’Elysée figure également la question de l’évolution institutionnelle “qui n’est pas tabou”, a dit Nicolas Sarkozy, favorable à la création d’une collectivité locale par département “si c’est le choix de la population”. Qu’en pensent nos élus ?

Mais avant même de donner la parole aux politiques, rappelons que Monseigneur Gilbert Aubry avait, dès lundi dernier, dans une interview accordée au Journal de l’île posé le débat en déclarant : “Pour permettre un meilleur exercice du pouvoir, un changement de statut peut être un levier efficace. C’est pourquoi nous suivons avec attention le débat déjà engagé aux Antilles - Guyane sur les articles 72, 73 et 74 de la Constitution, au sujet d’une évolution institutionnelle”. Et l’évêque de poursuivre : “La nature du statut peut varier selon le choix de chaque DOM et dans le cadre de la Constitution. La Réunion ne peut pas entrer dans ce cas de figure puisque l’article 73 mentionne la non-application de cette possibilité pour le département et la région de La Réunion. N’oublions pas que la Commission Balladur travaille sur une restructuration organique de la France avec des “assemblées uniques” partout. Si ce projet aboutit, La Réunion, qui est dans un statut de droit commun, devra elle aussi évoluer”. Paul Vergès, président de Région, qui n’a pu assister à la réunion de l’Elysée, jeudi soir, pour cause de déplacement en Inde, s’était lui aussi, mardi dernier, prononcé sur la question de l’évolution statutaire, dans le JIR : “Aujourd’hui, telle ou telle personnalité évoque la possibilité de l’assemblée unique, l’hypothèse d’un changement de statut. Ces suggestions sont mises en débat sans anathème. Par contraste, cela nous ramène 50 ans en arrière et on entend encore les accusations de “trahison de la République française”, de “séparatisme”... Nous ne pouvons nous empêcher d’imaginer le temps que la Réunion aurait gagné si ces irresponsables égoïstes n’avaient pas freiné le mouvement. L’augmentation de la population exige que les structures administratives donnent une réponse à cette attente de responsabilité. Sinon l’impasse sera aggravée”.
“Ce n’est pas une priorité”
Le débat sur l’évolution institutionnelle outre-mer est de nouveau ouvert. Un vieux débat. Ramenée sur le devant de la scène aux Antilles car exacerbée par la crise sociale guadeloupéenne, la question statutaire fait cependant moins vibrer les Réunionnais, hormis quelques positions bien affichées. Dans le contexte social et économique, elle ne constitue pas la priorité. Didier Robert, député UMP, le dit clairement : “la question du statut n’est pas au centre des préoccupations des Réunionnais. Aujourd’hui, les difficultés que l’on rencontre au quotidien et les objectifs que l’on peut se donner s’articulent davantage autour des questions économiques et sociales”. Selon le député-maire du Tampon, “l’évolution institutionnelle n’est pas une priorité... L’assemblée unique peut difficilement trouver sa place dans le cadre d’une région monodéparmentale comme la Réunion”. Didier Robert se dit “plutôt favorable au statut quo et à une cohérence des politiques publiques” estimant que “des efforts ont été faits localement entre les deux collectivités en terme de bonne coordination des actions”. A gauche, la tonalité n’est pas totalement différente. Patrick Lebreton n’a pas vraiment une position tranchée sur le sujet. Ni pour ni contre. Mais plutôt contre. “Les Etats généraux que nous avons demandés nous donneront l’occasion d’étudier sur le fond cette question institutionnelle”. Mais si une décision devait être prise à ce niveau, le député-maire socialiste de Saint-Joseph préfère laisser le choix à la population. “La population tranchera le moment venu”. Comme Nicolas Sarkozy, il considère que “l’évolution institutionnelle n’est pas un sujet tabou”. Sans plus. Jean-Claude Fruteau se dit quant à lui “très réservé, voire carrément opposé” à un changement statutaire qui “ferait perdre du temps et de l’énergie” à la Réunion. Le député-maire PS de Saint-Benoît pense que “le développement de la Réunion ne doit pas se poser en terme institutionnel mais bien en terme économique. Il faut que l’Etat avec sa puissance régalienne parvienne à déverrouiller les conglomérats financiers qui bloquent l’économie réunionnaise”. Les autres parlementaires de droite comme de gauche n’en pensent pas moins. En un mot, à entendre nos élus, le changement statutaire ne semble ni d’actualité ni prioritaire à la Réunion.

samedi 21 février 2009

Kenya : 8 millions de dollars de l’OPEP pour construire un centre de traitement des grands brûlés

Jeudi 12 Février 2009 - Xinhua

Le Kenya et le Fonds de l’OPEP pour le développement international (OFID) ont signé un accord de prêt de 8 millions de dollars américains destiné à la construction d’un centre de brûlure et d’une pédiatrie à l’Hôpital national Jomo Kenyatta de Nairobi.

L’accord a été signé à Vienne en Australie entre l’ambassadeur kenyan, Julius Kandie et le directeur général de l’OFID, Suleiman J. Al-Herbish.

Dans une déclaration publiée par le Ministère des Affaires étrangères mercredi à Nairobi, M. Kandie soutient que ce prêt vient à un moment particulièrement triste pour le Kenya où deux incendies tragiques ont coûté la vie à 140 personnes au cours des dernières semaines.

Il a noté que l’Hôpital national Jomo Kenyatta sert également les régions de l’Afrique centrale et australe et joue le rôle d’institution d’enseignement pour les médecins.

A ce jour, l’OFID a étendu l’assistance financière en faveur du Kenya à 102 millions de dollars américains.

Des investisseurs allemands s’intéressent aux opportunités touristiques du Mozambique

L’Allemagne envisage d’investir dans le tourisme au Mozambique, a annoncé mardi, à Maputo la présidente du Parlement allemand, Susanne Kastner, au cours d’une visite.

Susanne Kastner a également ajouté que des entreprises de son pays s’apprêtaient à venir s’installer au Mozambique à cette fin.

« J’ai rencontré le Président Armando Guebuza et notre discussion a essentiellement porté sur les investissements dans le secteur du tourisme, et de la nécessité de renforcer la coopération entre nos deux pays», a dit Kastner APA dans un entretien avec APA.

Le Mozambique, dont l’économie est basée sur l’agriculture, a défini le tourisme comme l’un des secteurs les plus importants pour gagner de l’argent.

Les investissements dans l’industrie du tourisme ont chuté de 24,3 pour cent en 2008, après plus d’une décennie de forte croissance ayant suscité des craintes de ne pas atteindre cette année l’objectif escompté de 2 milliards de dollars de capitaux.

Le gouvernement a déclaré que les investissements dans le secteur avaient enregistré une baisse allant de 977,2 millions en 2007 à 739,9 millions de dollars, principalement en raison des retards dans l’approbation du Code des avantages fiscaux par le Parlement mozambicain.

Le projet de loi n’avait connu qu’une seule approbation du Parlement en décembre 2008.

Le Mozambique compte approuver des projets touristiques d’une valeur de 2 milliards de dollars en 2009, dans l’espoir que le pays pourrait attirer un grand nombre de touristes qui vont visiter l’Afrique du Sud lors de la Coupe du monde 2010 prévue dans ce pays.

Le premier ministre tanzanien dissipe les craintes au sujet de l’intégration en Afrique de l’Est

Source: APA News

Le Premier ministre tanzanien, Mizengo Pinda, a appelé lundi ses compatriotes à se départir de leurs inquiétudes au sujet de la mise en place rapide de la Fédération de l’Afrique de l’Est, notamment en ce qui concerne les questions liées aux aspects fonciers, à la démocratie, à la paix et à la sécurité.

Devant les membres du parlement, M. Pinda a souligné que certains Tanzaniens craignent que les citoyens des autres pays membres de la fédération ne leur fassent obstacle, s’ils veulent travailler en Tanzanie.

« Il nous faut nous débarrasser des nos peurs pour affronter les défis, puisque l’unité de la CAE sera très bénéfique pour les générations présentes et futures », a-t-il déclaré, ajoutant que les exportations tanzaniennes vers les pays membres de la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE) étaient passées de 95,4 millions de dollars en 2004 à 208,9 millions en 2007.

Il s’agit d’une hausse de 54,3%, a-t-il déclaré, précisant que les importations en provenance des autres pays membres d la CAE avaient chuté, passant de 174,6 millions en 2006 à 106,5 millions en 2007, soit une baisse de 39%.

M. Pinda a indiqué que la crise financière internationale allait affecter les paysans qui produisent pour l’exportation. A cela devrait s’ajouter un effet négatif sur l’investissement direct étranger, dans la mesure où les investisseurs potentiels pourraient ne pas avoir accès au crédit.

Le Premier ministre a encore indiqué que le secteur privé serait parmi les autres acteurs à la recherche d’opportunités d’affaires dans les pays membres.

« Mon message est que tous les Tanzaniens devraient se préparer, en toute sérénité, à profiter des opportunités que leur offre ce nouvel environnement », a-t-il expliqué.

Des travailleurs bangladais mendient dans les rues de l'Ile Maurice, faute de salaire

Source: APA News

Des travailleurs bangladais sont en train de mendier dans les rues de la capitale mauricienne, Port Louis, après être restés plusieurs mois sans salaire.

Au cours d’un point de presse tenu mardi à Bambous situé à 20 km de la capitale Port Louis, les travailleurs ont montré aux journalistes le bâtiment délabré où ils logent.

Ils soutiennent être restés sans salaire depuis le mois de novembre dernier quand le propriétaire de l’usine qui les emploie a déclaré que la société étrangère qui importe ses produits n’a pas encore soldé ses comptes.

« Après la fermeture de l’usine qui nous employait, nous avons vécu avec nos économies, mais, après quelque temps, il ne nous restait plus rien et nous sommes obligés de mendier », a déclaré l’un d’entre eux.

Le consul honoraire du Bangladesh, Ganny Moussa, a déclaré mardi que « son consulat est en train de faire le nécessaire pour aider les travailleurs, mais, l’aide est parfois insuffisante car il y a trop de bouches à nourrir », ajoutant que le ministre du Travail, François Chaumière a promis de trouver une solution à ce problème.

L’assistant social, Cassam Itoo, a déclaré à APA que c’est une « honte » pour le pays de faire appel à des travailleurs étrangers pour bâtir l’économie et quand les choses vont mal il se désengage.

Guadeloupe, Martinique, Réunion, Mayotte : les limites du libéralisme outre mer


Alors que la situation en Guadeloupe dégénère et s'étend aux autres dom, le secrétaire d'état à l'outre-mer multiplie les rencontres, tentant d'endiguer la déferlante venue des Caraïbes. Il s'attaque aux dérives du libéralisme appliqué sur les petites collectivités territoriales.

Samedi dernier, il rencontrait M. Bruno LASSERRE, président de l'Autorité de la concurrence. Il a évoqué avec lui les conditions d'exercice de la concurrence dans les économies des départements d'Outre-Mer. En effet, selon lui, « les marchés ultramarins sont éloignés de la métropole, peu ouverts sur leur environnement régional et reposent souvent sur une grande concentration des sociétés d'importation et de distribution. Ces caractéristiques peuvent, en partie, expliquer la différence excessive des prix à la consommation existant entre la métropole et les départements d'Outre-Mer ».

On peut en effet se poser la question du bien-fondé du copier-coller du système libéral mis en place pour des économies concernant des millions de personnes sur des micro-sociétés de quelques centaines de milliers d'habitants d'où la concurrence est quasiment absente en raison de l'étroitesse du marché.

Lors des discussions menées en Guadeloupe, Yves JEGO s'est engagé à « renforcer la transparence des prix et l'information des consommateurs ».

Le Secrétaire d'Etat va donc saisir l'Autorité de la concurrence afin de lui demander, avant l'été, « un avis sur l'exercice de la concurrence dans les départements d'Outre-Mer, et plus particulièrement sur deux sujets très importants pour l'économie de ces départements: les carburants d'une part, les mécanismes d'importation et de distribution des produits de grande consommation d'autre part ».

Hier, dès son retour des Caraïbes, Yves Jégo a entamé une série de consultations visant à « approfondir les deux sujets de fond des conflits ouverts en Martinique et en Guadeloupe ».

Dans cette optique, il va rencontrer la Fédération des entreprises d'outre-mer (FEDOM), le Président de la CGPME, le MEDEF et les représentants des chambres consulaires afin de « travailler la modification des paramètres de la future LODEOM (loi pour le développement économique de l'Outre-Mer) », afin de « faire de cet outil un moyen renforcé de protections des entreprises fragiles outre-mer ».

Yves Jégo a aussi sollicité la grande distribution, les transporteurs, les grossistes et les professionnels de l'import export pour « évoquer les circuits de distribution des produits de vie courante vendus Outre-Mer ».

Enfin, le Secrétaire d'Etat recevra, les banques, l'ARCEP (Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes) et les opérateurs télécoms.

Lors des discussions menées en Guadeloupe, M. Yves JEGO s'est engagé à renforcer la transparence des prix et l'information des consommateurs. Il a donc évoqué avec le Directeur Général de la DGCCRF (Direction Générale de la Concurrence et de la Répression des Fraudes) « le suivi du niveau et des conditions de formation des prix dans les économies des départements d'Outre-Mer, les démarches de « chariot type », déjà présentes à La Réunion, seront généralisées à la Guadeloupe et à la Martinique. Les ultramarins disposeront d'un indicateur simple qui servira de repère pour suivre l'évolution du prix des produits de grande consommation ; un serveur téléphonique sera mis à disposition du public, qui pourra ainsi signaler les prix anormaux en vue de faciliter la programmation des enquêtes des services de l'Etat ; afin de mieux évaluer les causes des évolutions des prix, il a été envisagé l'envoi d'une mission temporaire d'appui aux services locaux ».

On peut également s'interroger sur la pertinence des circuits de distribution dans les dom. Même si l'on comprend que l'économie française se protège en favorisant, jusqu'à présent, la vente de produits en provenance de la métropole, il paraît malgré tout saugrenu de faire venir à Mayotte, par exemple, des pommes de terre ou des oignons de Bretagne, en passant par la Réunion, alors que deux îles voisines, Anjouan et Madagascar, les produisent à des coûts évidemment nettement inférieurs. Un exemple qui pourrait vraisemblablement être repris dans tout l'outre-mer.

EU, SADC discuss Economic Partnership Agreements

Owino, Wene (Business Daily, Nairobi) 2009-02-12 

European Union (EU) Trade Commissioner Catherine Ashton was due to arrive in Botswana yesterday for talks with senior SADC officials. A statement from the EU said that Ashton and officials from the Southern African Development Community were to discuss ways of moving bilateral and inter-regional trade relationships forward.

She was expected to meet Trade Minister Neo Moroka and Foreign Minister Phandu Skelemani in Gaborone, as well as top officials from the southern African development bloc.

Ashton has been in South Africa this week were she was expected to meet Trade Minister Mandisi Mpahlwa and Foreign Minister Nkosazana Dlamini-Zuma as well as a group of ministers from other SADC members including Angola and Namibia.

The main reason for her visit was to discuss the Economic Partnership Agreements (EPAs) which are meant to create a free trade area between the EU and countries in Africa, the Caribbean and Pacific (ACP).

Negotiations between the EU and SADC have been ongoing since 2004.

A key challenge in implementing the EPA is the reconciliation of the various trade relations in the region with the EU. Regional giant South Africa already has a Trade, Development and Cooperation Agreement (TDCA) with the EU which was signed in 1999.

The agreement is meant to create a free trade area between the EU and South Africa over a period of 12 years, as the EU opens its market to South African goods at a faster pace under the pact. South Africa has, according to some, been stalling on the EPA due to its desire to fall back on the TDCA.

The EPA negotiations were launched in 2004, but the matter is complicated by the 1999 agreement and the fact that South Africa was only officially brought on board in 2007. Further problems emerged when Botswana, Lesotho, Mozambique, Namibia, and Swaziland signed an interim agreement with the EU at the end of 2007.

SA opted out of the deal, questioning its legality and raising concerns over the country’s infant industries. Other SADC signatories have in response threatened to conclude a final EPA deal with the EU even in SA’s absence.

“We have initialled the EPAs without South Africa and we can go ahead without South Africa”, Moroka said after the signing of the deal.

The relationship complications in the EPA negotiations are further exacerbated by the fact that the Southern African Customs Union (SACU) of four members needs to be taken into consideration.

Fears have been sparked that an EPA will hurt the tariff-reliant economies of Lesotho and Swaziland, who are members of SACU. Angola is allowed to join the deal as a least developed country (LDC). It has full access to the EU market under the Everything But Arms (EBA) provision.

Falling SACU revenues a concern for Manuel

Ensor, Linda (Business Day, Johannesburg) 2009-02-16 

South African Minister of Finance Trevor Manuel has expressed concern about the effect the global recession will have on countries that derive a large part of their national income from the revenue pool of the Southern African Customs Union (SACU).

SACU members – SA and Botswana, Lesotho, Namibia and Swaziland (BLNS) – combine their customs and excise revenue into a common revenue pool that is then divided under a revenue-sharing formula.

South Africa’s transfers to the rest of SACU are forecast to fall by R1 billion in the coming fiscal year to R27.9 billion and by a further R1.5 billion in the following year. Lesotho, a least developed country (LDC), and Swaziland will be most vulnerable to the contraction as they derive up to half their national revenue from the customs union.

“The impact of the falling revenues on Lesotho is very worrying”, Manuel said. Revenue from SACU contributes more than 20% of the total budget revenue for Botswana and Namibia.

In reply to questions on the national budget tabled last week, Manuel said that the revenue pool would shrink with the decline in imports. New car imports, which tend to be cyclical, are expected to drop sharply, as are imports related to the construction of soccer stadiums.

The budget review noted that revenue from customs duties is “extremely volatile”, performing above expectation when the economy is growing strongly but poorly when the economy slows.

“Customs duties for 2008-09 are expected to be R7 billion less than expected. Where member states rely on this revenue to finance a significant part of their expenditure, falling import growth will present a substantial challenge to coming budgets.”

Between 2000-01 and 2006-07, revenue transfers paid from the revenue pool to the BLNS members grew by 22% a year as a result of strong growth in imports and growing demand for high-tariff imports such as cars.

In 2006-07, the revenue pool amounted to R41.3 billion, of which 98% derived from SA and only R790 million from the other four countries.

Issues of sustainability will be discussed at the next SACU meeting in April 2009.