lundi 30 mars 2009

Plus d’un millier de personnes dans les rues de Maurice

L'Hebdo - 29 mars 2009

Plus d’un millier de personnes ont répondu à l’appel de la Confédération des travailleurs du secteur privé. Elles ont marché dans les rues de Port-Louis, samedi, pour protester contre l’application des nouvelles lois du travail.

Munis de pancartes et de banderoles, les manifestants ont quitté le Champ de Mars pour rallier le Jardin de la compagnie. L’objectif de cette marche était de dire non à l'Employment Rights Act, à la déduction de 1% du salaire des employés du privé et à la politique ultra-libérale du gouvernement.

Dans la foule, étaient présents : des dirigeants de la Confédération syndicale de gauche-Solidarité, des membres du Mouvement 1er Mai, les députés Alan Ganoo et Jean-Claude Barbier, des membres du parti Lalit, entre autres.

C’est sur l’air de la chanson Travayer pas découragé, du groupe Cassiya, que les manifestants ont fait leur entrée au Jardin de la compagnie. Il était alors 13 heures.

S'adressant à la foule présente, Reeaz Chuttoo et Jane Ragoo, respectivement président et secrétaire de la Confédération des travailleurs du secteur privé, ont de nouveau fait un vibrant plaidoyer pour l'unité syndicale. « Oublions nos divergences et rallions-nous pour défendre la cause des travailleurs », ont-ils lancé sous les applaudissements des travailleurs. Ils ont ajouté que ce sont les travailleurs eux-mêmes qui souhaitent cette unité.
deux poids deux mesures

Les autres dirigeants syndicaux, à savoir Cassam Cureemun, Lall Dewnath, Vishnu Jugdharry et Auguste Follet, ont abondé dans le même sens. Ils ont tous parlé de l'importance de l'unité des travailleurs pour faire face à la politique ultralibérale du gouvernement. Ils ont également critiqué ce qu'ils considéraient
être la politique de deux poids deux mesures du gouvernement. « D'un côté, il a accordé Rs 10 milliards au secteur privé à travers le stimulus package pour l'aider à faire face à la crise. Et, de l'autre, il demande aux travailleurs de financer, à hauteur de 1 % de leur salaire, leur plan de licenciement », ont-ils souligné.

Les syndicalistes ont aussi fait une sortie en règle contre l'Employment Rights Act et l'Employment Relations Act, deux lois « qui favorisent les licenciements et rendent les travailleurs esclaves de leurs employeurs. » Prenant la parole, le secrétaire de l'Association des consommateurs de l'île Maurice (ACIM), Jayen Chellum, a parlé d'un lien entre la lutte des travailleurs et celle des consommateurs.

Auparavant, au Champ de mars, Jack Bizlall, dirigeant du Mouvement 1er Mai, a parlé de l'importance de la mobilisation des travailleurs. De son côté, le président de la Federation of Civil & Other Unions, Toolsiraj Benydin, a soutenu que les travailleurs du secteur privé peuvaient compter sur l’appui de sa fédération, qui a toujours été présente à leurs côtés.

Heurts évités avec la police

Grâce à la prompte intervention des dirigeants syndicaux, des heurts ont pu être évités entre la police et un groupe de manifestants. Ces derniers n'ont pas apprécié que la police ait érigé un barrage devant la mairie de Port-Louis pour interdire aux manifestants de passer devant l'Hôtel du gouvernement. Reeaz Chuttoo, Jayen Chellum et d'autres syndicalistes ont mis du temps pour les raisonner. Muni d'un porte-voix, Reeaz Chuttoo a demandé à la foule de ne pas céder à la provocation. « Le pouvoir fait tout pour empêcher la marche du peuple qui aura lieu le 24 avril prochain », a-t-il lancé. Finalement, les manifestants sont passés par la rue Maillard pour se rendre jusqu'au jardin.

dimanche 29 mars 2009

Ravalomanana promet de revenir bientôt

AFP - 29/03/2009

Le président déchu de Madagascar Marc Ravalomanana a une nouvelle fois promis vendredi soir à ses partisans de les revoir "bientôt", dans un message daté de vendredi soir et relayé par son service de presse hier.

"N'ayez crainte, je reviendrai bientôt. Nous serons réunis pour travailler pour la réussite", assure M. Ravalomanana.

"Poursuivez et renforcez le mouvement que nous menons (jusqu') à ce que le monde entier l'entende parce que les Malagasy (Malgaches) feront tout jusqu'à ce que la légalité soit rétablie", appelle l'ex-président dans son deuxième message public depuis sa démission forcée le 17 mars.

Il a depuis quitté le pays pour le Swaziland [Afrique australe].

Ses partisans ont manifesté quotidiennement depuis lundi à Antananarivo pour dénoncer l'arrivée au pouvoir de l'ex-opposant Andry Rajoelina et réclamer le retour à la légalité.

samedi 28 mars 2009

La France prospecte les mines d'uranium africaines

LE MONDE | 27.03.09

L'uranium réveille toutes les convoitises - celle de la France en particulier, dont 80 % de l'électricité est produite par les centrales nucléaires d'EDF. Dans ses voyages à l'étranger, Nicolas Sarkozy ne se contente pas de se faire le "VRP" de la technologie "made in France" (avec le réacteur EPR de troisième génération), comme l'en accusent les Verts et les associations écologistes ; il s'emploie aussi à parrainer des accords destinés à sécuriser l'approvisionnement du pays en uranium, nécessaire à la fabrication du combustible des cinquante-huit réacteurs français.

La visite du chef de l'Etat en République démocratique du Congo (RDC), au Congo-Brazzaville et au Niger, jeudi 26 et vendredi 27 mars, a donc pris une dimension énergétique importante avec la signature à Kinshasa, jeudi, d'un important accord sur l'uranium entre Areva et le gouvernement de la RDC. Le groupe nucléaire français a obtenu le droit d'explorer et d'exploiter les futurs gisements découverts dans un pays en proie à l'anarchie, mais qui détient, selon les experts, "un potentiel uranifère significatif" par sa surface et son profil géologique. La convention ne porte pas seulement sur l'exploration de la riche région minière du Katanga, mais sur l'ensemble du territoire de la RDC.

"C'est un sujet extrêmement vaste qui va prendre des années, a prévenu la présidente du directoire d'Areva, Anne Lauvergeon. Nous allons décider ensemble des priorités, aller voir ce qui est exploitable." Une commission mixte franco-congolaise y travaillera. Areva souhaite mettre en place un "partenariat gagnant-gagnant" pour valoriser ces ressources.

L'accord ouvre une brèche dans le monopole théorique que la société d'Etat Gécamines exerçait sur le secteur. Négocié en secret depuis deux ans, il efface un contrat un temps annoncé entre l'Etat congolais et Brinkley Africa, filiale du groupe britannique Brinkley Mining, rompu en septembre 2007. Il prévoyait la reprise de l'exploitation de l'énorme mine de Shinkolobwe, officiellement fermée mais soumise à une exploitation sauvage.

Au sein de l'exécutif congolais, la bataille pour l'attribution des concessions, renouvelées depuis l'arrivée de Joseph Kabila au pouvoir en 2001, fait l'objet de joutes homériques sur fond de soupçons de corruption. Mme Lauvergeon affirme qu'en Afrique comme ailleurs, Areva s'interdit ce genre de pratiques. "Nous sommes perçus comme un exploitant sérieux, sans caisse noire, qui investit, utilise des techniques sophistiquées et fait profiter les populations locales, explique-t-elle.

L'accord avec la RDC intervient après la signature entre Areva et le Niger, début janvier, d'une convention minière stratégique pour le numéro un mondial du nucléaire. La mise en oeuvre du permis d'exploitation d'Imouraren en ferait la deuxième mine du monde lors de son ouverture prévue en 2012. Elle permettra à Areva de faire passer sa production annuelle de 6 000 à 12 000 tonnes vers 2015.

La France, qui exploite l'uranium nigérien depuis cinquante ans, a été préférée au Canada et surtout à la Chine, qui cherche par tous les moyens à sécuriser l'approvisionnement des quelque trente réacteurs qu'elle construira d'ici à 2020 à raison de deux ou trois tranches par an.

Mme Lauvergeon assure, là aussi, vouloir être exemplaire et développer un "partenariat sur le très long terme" au bénéfice des deux parties. Les deux tiers des revenus d'Imouraren iront au Niger et le tiers restant à la société française, après paiement des impôts et taxes, a-t-elle indiqué. "On ne peut pas travailler dans un pays si les gens ne voient pas ce qu'on fait pour eux", note-t-elle. Les ONG regroupées au sein du Réseau des organisations pour la transparence et l'analyse budgétaire n'y croient guère et rappellent que "les populations des zones minières sont préoccupées par le phénomène de radiation et la pollution des nappes d'eau".

Après vingt ans de sous-investissement, la renaissance du nucléaire relance la chasse aux gisements, et les tensions s'exacerbent sur le marché de l'uranium. Les stocks militaires recyclés en combustible pour centrales dans le cadre des politiques de désarmement s'épuisent en effet au moment où les pays émergents (Chine, Inde, Russie...) développent leur parc électro-nucléaire. Y a-t-il pénurie en vue ? "Au rythme actuel de la consommation, les ressources identifiées peuvent approvisionner l'industrie pendant un siècle", répond l'Agence pour l'énergie nucléaire, qui dépend de l'Organisation de coopération et de développement économiques. Un optimisme dénoncé par les anti-nucléaires, qui jugent que les ressources, largement surestimées, s'épuiseront vers 2030.

L'uranium est une ressource stratégique pour la France plus que pour tout autre pays. D'autant que le chef de l'Etat a confirmé le choix de l'énergie nucléaire en annonçant, le 6 février, la construction d'un second EPR, le réacteur de troisième génération, sur le site de Penly (Seine-Maritime). Il souhaite même que la France, qui affiche actuellement un déficit commercial record, exporte plus de courant grâce au développement de son parc nucléaire.

Avec ce minerai, c'est l'approvisionnement d'EDF, et donc la sécurité énergétique, qui sont en jeu. Areva lui fournit encore 40 % à 50 % de son uranium naturel, l'autre moitié étant livrée par d'autres géants miniers (BHP Billiton, Rio Tinto, Cameco...). "Nous avons une couverture à long terme qui nous amène en 2020, explique Sylvain Granger, directeur adjoint de la division combustible nucléaire d'EDF. Par chance, il y a une plus grande diversité de sources que dans le pétrole et le gaz." Et les grands gisements se trouvent dans des pays politiquement sûrs, comme l'Australie ou le Canada. Pour s'assurer l'accès à ce minerai à long terme, EDF négocie avec des groupes miniers pour co-investir dans l'exploitation de gisements en échange d'un droit d'enlèvement de l'uranium à bon prix.

Il est également vital pour Areva de diversifier ses sources d'approvisionnement. Exploitant des mines dans trois pays (Canada, Niger et Kazakhstan), le groupe détient de 20 % à 25 % du marché de l'uranium naturel. Il prospecte en Mongolie, en Libye, en Jordanie. Sa stratégie de groupe intégré sur toute la chaîne nucléaire le pousse à proposer des réacteurs, le combustible et son retraitement. Il a ainsi vendu deux EPR à la compagnie d'électricité chinoise CGNPC, mais aussi 49 % du canadien UraMin (racheté un an plus tôt), qui possède des droits d'exploitation en Afrique du Sud, en Namibie et en Centrafrique. Ce modèle intégré semble faire des émules : les fabricants de réacteurs Toshiba-Westinghouse et General Electric-Hitachi s'intéressent désormais aux mines d'uranium.

Philippe Bernard et Jean-Michel Bezat

Tournée africaine: Nicolas Sarkozy enrichit l'uranium controversé d'Areva

A l'occasion du voyage présidentiel au Niger, les pratiques de l'entreprise suscitent une salve de critiques...

Areva au Niger. Un Etat dans l’Etat. Quarante ans de présence sur le sol aride de ce pays d’Afrique de l’Ouest, deuxième employeur national après l’administration, près de 20% des dépenses de santé... Une passerelle de la Françafrique de Foccart jusqu’aux cimes du CAC 40, des enjeux sociaux, économiques, politiques, environnementaux, et une question forcément délicate pour Nicolas Sarkozy, en visite au Niger ce vendredi, accompagné d’Anne Lauvergeon, PDG d’Areva, venue défendre les pratiques de son entreprise.

Au menu des discussions, «le jackpot», comme disent les ingénieurs d’Areva : l’exploitation du gisement d’Imouraren, qui recèle la moitié des réserves du pays, et dont la production est estimée à 5000 tonnes/an pendant environ 35 ans. Un accord historique pour son exploitation a été signé le 5 janvier 2009, entre le ministre des Mines et de l’Energie, Mohamed Abdoulahi, et la présidente du directoire d’Areva, Anne Lauvergeon, à Niamey. Il est intervenu après des mois de tractations et l’intervention de Nicolas Sarkozy à plusieurs reprises pour rassurer le président nigérien Mamadou Tandja, qui accusait Areva de soutenir la rébellion touareg dans le nord du pays.

«Des dommages environnementaux dramatiques»

Le gisement d’Imouraren s’ajoute à celui à ciel ouvert d'Arlit et à la mine souterraine d'Akokan, tous deux dans le Nord du pays. Il sera ouvert en 2012, créera 1.400 emplois et hissera immédiatement le Niger au deuxième rang des pays producteurs d’uranium dans le monde. Areva détiendra 66,65% de la nouvelle société exploitante du yellow cake, contre 33,35% pour l’Etat du Niger.

Le «jackpot» d’Areva est le cauchemar des ONG. Des organisations nigériennes ont rappelé ce jeudi le groupe français à ses obligations: «Des dispositions ne sont toujours pas prises par rapport à la préservation de l'environnement, ce qui nuit gravement à la santé des populations et des travailleurs des mines. Les populations des zones minières sont préoccupées par le phénomène de radiation et de la pollution des nappes d'eau».

Depuis 2005, la critique en France se fait également de plus en plus sévère. «L’exploitation de l’uranium cause des dommages dramatiques (contaminations, assèchement des nappes phréatiques), et met en danger la santé des mineurs, explique Stéphane Lhomme, du Réseau Sortir du nucléaire. D’immenses quantités de CO2 sont émises lors des opérations d’extraction, de transformation et de transport de l’uranium.»

La question des expropriations

Stéphane Lhomme, qui a réuni plusieurs acteurs politiques de l’opposition mardi dernier (Olivier Besancenot du NPA, Jean-Luc Mélenchon du Parti de Gauche, Corinne Lepage de Cap21, Cécile Duflot pour les Verts), double la critique environnementale d’une dénonciation sociale: «Sur le plan économique, le Niger reste l’un des pays les plus pauvres du monde: 45 ans d’exploitation de l’uranium par Areva (auparavant Cogéma), n’ont rien apporté de bon aux populations du Niger, en particulier aux Touaregs, qui sont chassés au profit des activités d’Areva».

Areva se défend de ces expropriations: «Le site se trouve en plein centre d'un désert ‘‘plat’’, sans aucun relief, explique son porte-parole, Yves Dufour, au JDD. Cette immense superficie n'est pas habitée. Et le droit foncier n'étant pas abouti au Niger, peu de personnes possèdent un terrain dans les deux tiers nord du pays.»

Un nouvel accord en RDC

Quant à la visite de Nicolas Sarkozy, Areva confie «qu’elle n'influe en rien sur ces affaires (...). L'entrevue entre les deux chefs d'Etat sera donc une rencontre d'amitié, dans le cadre de relations diplomatiques. Rien de plus.»

Ce jeudi après-midi, Anne Lauvergeon a signé un accord portant sur la recherche et l'exploitation de futures mines d'uranium en République démocratique du Congo (RDC) à l’occasion de la venue de Nicolas Sarkozy. «Un partenariat gagnant-gagnant de valorisation des ressources minières du pays», précise Areva dans un communiqué.

Visite de Sarkozy en RDC: accords dans les mines et la francophonie

KINSHASA, 26 mars 2009 (AFP) - 26/03/2009

Plusieurs accords ont été signés jeudi entre la France et la République démocratique du Congo à l'occasion de la visite du président Nicolas Sarkozy, notamment dans les mines, les transports et la francophonie, selon un communiqué de l'ambassade de France à Kinshasa.

Un aide-mémoire sur le renforcement des relations économiques et bilatérales a été signé par le Premier ministre congolais, Adolphe Muzito, et Christine Lagarde, ministre française de l'Economie, des Finances et de l'Emploi.

Dans le domaine des mines, un "accord de coopération entre le ministère des Mines et le groupe nucléaire français Areva" prévoyant un partenariat entre la Gécamines (société nationale minière congolaise) et Areva pour "l'exploration uranifère sur l'ensemble du territoire congolais" a été signé par Mme Lauvergeon, présidente d'Areva et le ministre des Mines, Martin Kabwelulu Labilo.

Plusieurs autres projets d'entreprises françaises ont été présentés,

Le gouvernement congolais s'engage à créer les conditions favorables pour l'implantation de France Telecom.

La ministre du Portefeuille, Jeanine Mabunda Lioko, a annoncé que Vinci avait gagné l'appel d'offre pour la réhabilitation de la piste de l'aéroport international de Ndjili à Kinshasa (37 millions d'euros).

L'ouverture à plusieurs autres opérateurs français a été mise en avant : Lafarge (ciment), Alstom pour la réhabilitation des turbines de la centrale hydro-électrique d'Inga II, Suez et Veolia pour l'eau et l'électricité.

Enfin, pour la Francophonie et le secteur éducatif, une convention de financement de 5 millions d'euros a été signée par le ministre de la coopération internationale et régionale, Raymond Tshibanda, et le secrétaire d'Etat à la Coopération et la Francophonie, Alain Joyandet, pour développer le réseau des alliances françaises.

Il a aussi été annoncé le lancement prochain de projets de l'Agence française de Développement (AFD) en RDC dans l'enseignement primaire et la formation professionnelle.

lundi 23 mars 2009

Marine algae biofuel pilot project launched in the Eastern Cape

The Eastern Cape has been selected as the site for a pilot project where marine algae will be used to convert carbon dioxide into biofuels and other products.

This 'green technology' could ultimately be rolled out across the country and into other parts of Africa.

The use of algae as one of the next-generation sources of biofuel has long been a subject of controversy, with past schemes both locally and abroad giving rise to dramatic claims – but with no hard proof.

However, research being carried out by Jacobs University, in Germany, using marine microalgae to capture, through photosynthesis, the carbon dioxide in flue gases at two major power stations, is yielding impressive results. A low-cost, custom-built 800-m² photobioreactor – set up at a lignite coal-based power plant – has been converting carbon dioxide into biomass since August last year.

Jacobs University has now partnered with Nelson Mandela Metropolitan University (NMMU), in Port Elizabeth, to expand the research with the intention of establishing pilot sites at various Eastern Cape industrial sources – including breweries, refineries and cement factories – by early next year. The next step is to partner with major industrial facilities, both nationally and in other African countries.

Underpinning the German-South African partnership is a memorandum of understanding, signed in December between Phytolutions, which is jointly owned by Jacobs University and several German investors, and InnoVenton, NMMU’s internationally recognised institute of chemical technology.

InnoVenton’s Professor Ben Zeelie says the Eastern Cape was selected for the pilot project as it boasts “optimal coastal climatic conditions [in which algae can thrive], along with a mix of industrial activity”. That, coupled with InnoVenton’s expertise in bioprocessing, made it the obvious choice.

“The merging of the two scientific capabilities and the proven ability of both to undertake and demonstrate the engineering and viability of the integrated systems are of huge significance and contrast with the negative local and international publicity surrounding past schemes to achieve real results from this next-generation biofuels technology.”

By June, a 200-m² photobioreactor – capable of producing 2 t of dry biomass a year – will be up and running at NMMU. This will be followed early next year by the establishment of two 1 000-m² photobioreactors at sites adjacent to interested industrial partners, to evaluate the technology in industrial applications.

“It is envisaged that, within two years, the technology will have been optimised for African conditions, with photobioreactors sized to match carbon dioxide mitigation targets,” says Zeelie.

To keep costs down, the photobioreactors will be built locally by black economically empowered small and medium-zed enterprises, based on the original Phytolutions designs, with the algae housed in plastic bags on metal frames, and the carbon dioxide piped to each bag through long tubes. Phytolutions has developed software to monitor the process.

Once harvested, the algae will be turned into dry biomass and converted into biofuels, glycerine and protein.

Zeelie says the project’s main goal is the mitigation of carbon dioxide into a form where it is “permanently sequestered on a significant scale, based on an economically and technically sustainable technology”.

samedi 21 mars 2009

SA to invest $1.2bn in wind energy

20 March 2009

Irish company Mainstream Renewable Power has signed a €850-million (about R11-billion) joint venture deal with South African firm Genesis Eco-Energy to build wind farms to generate "an initial pipeline" of over 500 MW of energy in the Eastern, Northern and Western Cape provinces by 2014.

SA Good NewsThe joint venture company plans to have two projects - a 30 MW wind farm at Jeffrey's Bay near Port Elizabeth, and a 40 MW project at Colesberg in the Northern Cape - ready for construction early in 2010.

The two projects "are both at advanced development stages and are expected to be fully operational early in 2011," Mainstream said in a statement on Thursday.

"Wind energy is very much an untapped resource in South Africa, and this is a huge opportunity for us," said Mainstream chief executive Eddie O'Connor.

A shortage of power generating capacity is constraining South Africa's economic growth, and state electricity company Eskom is to spend hundreds of billions of rands over the next five years on increasing this capacity.

At the same time, the government is placing increasing emphasis on reducing South Africa's dependence on fossil fuels. Speaking at a renewable energy conference in Pretoria on Thursday, Minerals and Energy Minister Buyelwa Sonjica said the government wanted renewable energy to account for between 6% and 9% of electricity generated in the country by 2013, and between 9% and 15% by 2018.

Mainstream's O'Connor said that while there was currently less than 10 MW of wind energy in operation in South Africa, with the country's "excellent wind resource there's the potential for many thousands.

"We are confident that the South African government will shortly implement appropriate policies to kick-start and support the wind energy market," O'Connor added.

Genesis Eco-Energy's director of operations, Davin Chown said that Mainstream's investment was "a vote of confidence in both the Genesis team as well as the emerging renewable energy market in South Africa, which holds significant potential for an investment and development partnership such as ours."

Besides contributing to South Africa's climate change mitigation strategy, the new projects will give a major boost to local economic development, energy security and job creation.

Mainstream is also engaged in development projects in the US, UK, Canada, Chile and Germany. Earlier this month, the company signed a CAD$840-million deal to build wind farms in Canada, and in February it won the right to develop a £1.1-billion offshore wind farm off Scotland.

SA solar technology gets R540m boost

A groundbreaking South African development in solar technology has received the support of the European Investment Bank in the form of a €40 million (R543 million) loan for the construction of a production facility in Paarl, Western Cape.

SA Good News The high technology facility will be the home of Thin Film Solar Technology SA where new-generation photovoltaic (PV) modules for emission-free solar electricity will be produced.

The technology used to make the PV modules was developed by a research team from the University of Johannesburg. Unlike standard solar panels that contain a 350 micron thick silicon layer, the thin-film panels make use of copper, indium, gallium, sulphur and selenium (CIGSSe).

The result is a revolutionary thin panel, approximately five microns thick (a human hair is 20 microns thick), that can be sold at a dramatically lower cost.

The new plant will provide PV systems to schools and clinics in rural communities, where PV is already often more cost-effective than power grid development as well as micro-sized installations for individual homes, at competitive prices

When fully operational, the plant will have a peak capacity of 30 Megawatts per annum. Most of the end product will be exported.

In a statement released on Wednesday, EIB said that they expect the facility to have a positive impact on the South African economy. “[The facility] will establish the country as a reference point for this innovative and locally developed technology while contributing to the development of the national PV market.”

Commercialisation of the technology is to proceed by way of a public-private partnership between government agencies such as the Central Energy Fund and the National Empowerment Fund as well as private investors, namely Sasol and the University of Johannesburg.

The facility will employ up to 150 staff who will receive training and specialist skills development.

mercredi 18 mars 2009

Chine/investissements directs étrangers: -15,8% sur un an en février

PEKIN, 16 mars 2009 (AFP)

Les investissements directs étrangers en Chine ont baissé de 15,8% en glissement annuel en février, a annoncé lundi le ministère du Commerce.

Ces investissements, hors secteur financier, ont totalisé 5,83 milliards de dollars, a précisé le porte-parole du ministère Yao Jian, lors d'un point presse.

Au cours des deux premiers mois de l'année, ils ont représenté 13,37 milliards de dollars, en baisse de 26,23% par rapport à la même période de 2008.

Le nombre de compagnies étrangères s'implantant dans le pays a également fortement baissé, de 13% en glissement annuel, le mois dernier.

En 2008, les IDE avaient augmenté de 23,6% sur un an, une croissance de dix points plus forte qu'en 2007, mais qui avait décéléré dans les derniers mois de l'année, alors que la crise financière incitait les entreprises étrangères à la prudence et à garder des liquidités plutôt qu'à investir, selon des analystes.

L’Afrique de l’Est organise un forum sur ses ressources pétrolières

Le président kenyan, Mwai Kibaki, devrait ouvrir mercredi à Mombasa, au Kenya, la 4è conférence de l’Afrique de l’Est sur le pétrole, une rencontre organisée par le secrétariat de l’EAC en collaboration avec les ministères kenyan de la Communauté de l’Afrique australe et de l’Energie.

Selon une déclaration de la Communauté de l’Afrique de l’Est, à Arusha, quelque 600 délégués de l’EAC, de l’Ethiopie, du Soudan, de la RD Congo, de la Zambie, du Malawi, du Mozambique et de la Somalie, sont attendus à cette conférence sur le thème de la valorisation de l’exploration et l’exploitation du pétrole et du gaz pour le développement économique et social.

La 4e Conférence de l’Afrique de l’Est sur le pétrole sera marquée par les présentations des pays, notamment sur leurs activités respectives d’exploration, avec un point particulier sur le potentiel pétrolier, les découvertes, l’utilisation, les régimes juridiques et fiscaux et l’état de la délivrance des licences.

Les présentations porteront aussi sur les nouvelles opportunités d’exploration, les technologies et réalisations en évolution dans la recherche de nouveaux gisements pour compléter les gisements actuels.

Par ailleurs, une séance d’exposition et d’affichage se tiendra en marge de la conférence, occasion pour un certain nombre de compagnies pétrolières et de prestataires d’exposer le potentiel de la région et autres opportunités d’investissement.

Les organisateurs ont déclaré que des excursions pré-conférence se dérouleront au Kenya et au Rwanda alors que les visites post-conférence sont prévues pour se tenir au Burundi, en Tanzanie, au Kenya et en Ouganda.

La 4e Conférence de l’Afrique de l’Est sur le Pétrole se tient à un moment où l’effondrement des prix du pétrole a eu un impact global sur le financement des explorations de plusieurs compagnies à travers le monde.

Tanzanie : campagne contre la pêche illégale dans la ZEE

La Tanzanie a pris des mesures dans la lutte contre la pêche illégale au large de ses côtes dans l'océan Indien en faisant payer aux chalutiers attrapés une amende de 16 millions de dollars américains chacun ou en confisquant les bateaux de pêche.

Ces mesures ont été annoncées par le ministère tanzanien du Développement de l'élevage et de la pêche au moment où le pays lance une opération spéciale de six jours le long de ses côtes afin d'interdire la pêche non enregistrée ou non annoncée dans la Zone économique exclusive (ZEE) du pays.

"Nous en avons assez de la pêche illégale faite par des pays étrangers", a expliqué le ministre de l'Elevage et de la Pêche, John Magufuli, lors du lancement de la campagne, "Ils ont volé nos ressources maritimes au cours des 50 dernières années. Voilà la raison pour laquelle le secteur de la pêche en Tanzanie contribue seulement avec 1,6% au PIB".

La pêche dans le lac Victoria apporte à la Tanzanie un revenu annuel de 186 millions de dollars tandis que la pêche côtière dans l'océan Indien produit seulement 742.500 dollars par an, selon le ministre.

L'Afrique du Sud, le Mozambique et le Kenya participent aussi à l'actuelle campagne de patrouille maritime visant à lutter contre la pêche illégale dans leurs ZEE.

Une firme indienne construit une usine de ciment en Ile Maurice

La firme indienne ‘Binani Group of Companies of India’ est en train de construire une cimenterie d’un coût de 20 millions de dollars dans la zone portuaire de la capitale mauricienne, Port Louis, a annoncé lundi le directeur du groupe.

Selon Rajesh Bagri, les travaux de construction dureront entre 18 et 24 mois pour que le projet soit pleinement opérationnel et produire annuellement un million de tonnes de ciment.

La firme indienne envisage de faire de l’Ile Maurice le centre d’approvisionnement de la région en ciment, notamment pour les pays de la Communauté de développement de l’Afrique Australe (SADC) et ceux du Marché commun de l’Afrique de l’est et de l’Afrique Australe (COMESA), a-t-il indiqué

Il a expliqué qu’il avait eu des discussions avec le gouvernement mauricien pour obtenir des moratoires sur le loyer, les frais portuaires et une exonération fiscale sur une longue période, toutes choses qui devraient réduire le coût du projet.

Il a déclaré à ce propos que le gouvernement avait déjà accordé à la firme, une superficie de 4 hectares, ajoutant que l’unité de production de ciment serait totalement autonome et qu’elle allait produire sa propre énergie l’électrique pour faire fonctionner l’usine.

South African Airways dans une zone de turbulence

La compagnie aérienne sud-africaine traverse une zone de turbulence qui a obligé le gouvernement à injecter 1,8 milliards de rands pour la sauver de la faillite. Le Ministre des finances a justifié cet apport de la part du gouvernement pour sauver une entreprise qui peut devenir viable Selon le PDG de l’entreprise, SAA fait des profits sur toutes les lignes intérieures et l’Afrique reste un marché rentable. Mais les députés de l’opposition n’ont pas été convaincus et tous ont demandé au gouvernement de dépenser l’argent des contribuables avec plus d’efficacité. Le scandale du trafic de drogue par des membres d’équipage de la SAA intervient au plus mauvais moment et terni sérieusement l’image de la compagnie.

La Reunion: Les collectivités poussent l’État à lâcher davantage

CLICANOO.COM | Publié le 18 mars 2009

La Région et le Département ont apporté hier leur contribution au débat. Très critiques sur l’action de l’Etat, les collectivités estiment que les réponses apportées à la crise aux Antilles pourraient, dans certains cas, être adaptées à la situation de la Réunion.

L’État et la Région sont entrés de nouveau dans une partie de ping-pong, comme lors du conflit des transporteurs, l’an dernier, ou encore lors du débat sur la continuité territoriale. Depuis trois jours, on peut aisément compter les points. Le premier est attribué au président de la Région. Paul Vergès, apparu comme l’homme du consensus, est sorti de sa discrétion en recevant dimanche une délégation du Cospar à la Pyramide inversée. Lundi soir, le préfet, Pierre-Henry Maccioni tentait de reprendre la main en jouant la carte de l’opinion sur les plateaux télévisés. Dans un communiqué transmis aux médias peu après, celui-ci indiquait qu’“il ne peut y avoir deux méthodes, deux logiques de travail, deux accords différents à l’œuvre”. La critique s’adresse directement à la Région. Un point partout, retour à l’envoyeur.
Ne pas exclure les minima sociaux
Comme on pouvait s’y attendre, la réponse de la Région ne s’est pas fait attendre. Paul Vergès accompagné de Nassimah Dindar organisait hier matin une conférence de presse dans le but d’apporter à leur tour leur “contribution” au débat en cours. “Nous ne sommes pas là pour reprendre la main, mais pour la donner”, a déclaré d’emblée Paul Vergès, même si ce dernier s’est appliqué à descendre en règle la plupart des initiatives avancées par l’État. Comme lorsque la Région critique le principe d’extension des 50 euros du Medef à l’ensemble des entreprises, même les plus petites, en cas de signature d’un protocole d’accord. “Est-ce qu’on veut aller vers l’élimination de la majorité des PME-TPE à la suite de ces accords ?”, demande Paul Vergès. Ou lorsqu’il pointe du doigt le danger qui plane sur le budget des municipalités dans le débat ouvert par le préfet sur les revenus des journaliers communaux, à savoir les bas salaires de la fonction publique territoriale. Une demande qui émanait pourtant de la Région elle-même. Après avoir longtemps souligné qu’il fallait “des réponses réunionnaises aux problèmes réunionnais”, le président de la pyramide inversée, qui n’a pas peur de la contradiction, s’étonnait hier que les réponses apportées par l’État aux Antilles ne soient pas appliquées ici. Pour la Région, l’accord des Antilles peut-être étendu à la Réunion, notamment sur les questions des prix et des minima sociaux. Pas question en revanche de participer à l’effort consenti par les collectivités antillaises - Région et Département - de 25 euros chacune pour le salarié du privé touchant jusqu’à 1,4 Smic. En Martinique, l’accord qui doit être rédigé dans les jours à venir devrait, selon Paul Vergès, inclure des primes et des bons d’achats de 150 euros aux familles modestes. Ainsi que des revalorisations des prestations familiales, l’API (allocation parent isolé) ou encore l’AAH (allocation adulte handicapée). La Région, prenant à parti le secrétaire d’État à l’Outre-mer, Yves Jégo, qui avait indiqué que “tout ce qui serait appliqué en Guadeloupe le serait également à la Réunion”, demande donc à l’État de confirmer ses dires en participant davantage à l’effort financier pour ne pas laisser les minima sociaux réunionnais, 140 000 bénéficiaires pour 250 000 familles, sur le bord de la route. “On n’a pas inventé tout ça, voilà ce qu’il y a dans les accords aux Antilles. C’est notre contribution au débat, on va le mettre entre les mains des parties, État et Cospar”, a conclu Paul Vergès. De son côté le Département a tenu un discours similaire, précisant qu’il n’avait pas changé sa position d’un iota. À défaut de participation financière, les collectivités territoriales apportent leur participation aux discussions et renvoient l’État à ses responsabilités. Mais le match n’est certainement pas terminé.

Breaking news: Rajoelina confirmé à la présidence de la République

La Haute cour constitutionelle de Madagascar a confirmé qu'Andry Rajoelina était président de la République pour une transition ne dépassant pas 24 mois.

Andry Rajoelina exerce la fonction de président de la République de Madagascar pour une transition ne pouvant dépasser 24 mois, a confirmé aujourd'hui la Haute Cour constitutionnelle (HCC) malgache en validant l'ordonnance de transfert des pouvoirs par le directoire militaire.

La HCC «déclare que M. Andry Rajoelina exerce les attributions du président de la République énoncées par les dispositions de la Constitution», après avoir «validé» l'ordonnance de transfert des pleins pouvoirs à M. Rajoelina par le directoire militaire, selon ce document dont l'AFP a obtenu une copie.

Le nouveau président de Madagascar, Andry Rajoelina, a affirmé dans l'après-midi que la lutte contre la pauvreté sera sa priorité, devant 15.000 de ses partisans rassemblés au centre d'Antananarivo.

«Je ferai tout mon possible pour que les Malgaches sortent de la pauvreté», a déclaré M. Rajoelina peu après que la Haute Cour constitutionnelle (HCC) malgache eut confirmé qu'il excerçait la fonction de président de la République de Madagascar.

Il a également promis de «faire baisser le prix du riz», aliment de base dans un pays les plus pauvres de la planète.

L'opposant Rajoelina prend le pouvoir à Madagascar

Flore Galaud (lefigaro.fr) avec AFP - 17/03/2009 

Après avoir reçu de l'armée les «pleins pouvoirs», le leader de l'opposition s'est déclaré président de transition et a annoncé la tenue d'une élection présidentielle anticipée d'ici 24 mois.

Après deux mois de bras de fer, l'opposition malgache a fini par obtenir gain de cause. Le président Marc Ravalomanana a annoncé sa démission mardi. Une issue qui semblait inéluctable depuis samedi, lorsque l'armée, d'abord neutre, a décidé de rejoindre le camp de l'opposition mené par Andry Rajoelina.

Mardi soir,le directoire militaire mis en place après la démission du président a transmis par ordonnance les «pleins pouvoirs» au chef de l'opposition Andry Rajoelina, a annoncé à la presse ce directoire depuis un camp militaire. Une décision «qui n'a pas été forcée», a assuré le vice-amiral Hippolyte Rarison Ramaroson, qui avait été désigné chef du directoire quelques heures auparavant par Marc Ravalomanana.

Quelques minutes plus tard, Andry Rajoelina a déclaré sur la chaîne d'information française LCI : «Je suis à la tête du gouvernement de transition qui prépare l'élection présidentielle anticipée qui se déroulera d'ici 24 mois. Donc, vous pouvez m'appeler Président».

Appel à la vigilance pour les Français

On ignore pour l'heure où se trouve exactement l'ex-président Marc Ravalomanana. Dimanche encore, il assurait qu'il ne démissionnerait «jamais» face à la contestation menée par Andry Rajoelina, qui s'est fait le porte-voix des frustrations de nombreux Malgaches touchés par la hausse des prix, et de leur ressentiment contre le président, décrit comme coupé de la population et affairiste. Le Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine (UA) a en tout cas lancé mardi un appel pour que sa sécurité «soit assurée». Ces derniers jours, l'hypothèse d'un prochain départ en exil était évoquée avec insistance, l'essentiel de sa famille ayant déjà quitté la Grande Ile de l'océan Indien.

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon s'est quant à lui dit «gravement préoccupé par les développements en cours à Madagascar», a indiqué un porte-parole de l'organisation. Il «appelle toutes les parties concernées à agir de manière responsable pour la stabilité et une transition sans heurt par la voie démocratique».

La France a de son côté appelé les Malgaches à trouver une issue pacifique à la crise : «C'est aux Malgaches de trouver entre eux les moyens de sortir de la crise de manière pacifique et durable dans un esprit de dialogue et de réconciliation», a ainsi déclaré le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Eric Chevallier. En concertation étroite avec l'ONU, la France a toutefois réitèré sa disponibilité «pour appuyer une solution entre Malgaches», a-t-il ajouté, en rappelant que la consigne de «grande prudence» restait en vigueur pour la communauté française dans l'île. Madagascar compte quelque 25.000 ressortissants français, dont la moitié de bi-nationaux.

Google propose de nouvelle cartes pour le Sénégal, le Zimbabwe, l'Ile Maurice et les Seychelles

Nous somme très heureux d'annoncer que nous proposons maintenant 4 nouveaux pays d'Afrique sur Google Maps : l'Ile Maurice, les Seychelles, le Sénégal et le Zimbabwe.

La cartographie inclue une quantité importante de contenu généré par nos utilisateurs - C'est en quelque sorte Google Maps par des Africains, pour les Africains ! Ces cartes ont été créées à l'aide de Map Maker qui est désormais ouvert à 45 pays d'Afrique (et plus de 160 pays à travers le monde). Avec Map Maker, n'importe quel utilisateur peut créer ou modifier les données visibles sur une carte en tracant et nommant des routes, ou ajouter des points d'intérêt tels que des écoles, bâtiments, sociétés, parcs nationaux, sentiers et parcours de safaris. Si vous connaissez bien les particularités d'un ou plusieurs pays d'Afrique, il est temps de participer. Nous avons désormais Map Maker en Français, Arabe et 25 autres langues.

Un rapide regard sur l'Afrique dans Map Maker vous fera découvrir qu'il existe déjà de nombreux contenus pour divers pays. Si vous êtes impatient d'avoir ces données visibles dans Google Maps, toutes les cartes Map Maker sont accessibles via l'API Google Maps. 

Avoir les bonnes cartes accompagnées des bonnes informations peut inciter à investir, faire fonctionner le commerce local, ou créer des projets. Nous sommes impatients de voir comment la communauté va utiliser ces cartes et avec quelle rapidité les premiers sites utilisant Google Maps API vont apparaître.

SA may be excluded from SADC EPA

Le Roux, Mathabo (Business Day, Johannesburg) 2009-03-17 

A meeting held in Swakopmund, Namibia last week between the European Commission (EC) and the Southern African Development Community (SADC) group failed to break an impasse over concerns raised by South Africa over the economic partnership agreement (EPA), despite significant further concessions by the European Union (EU) to sweeten the deal.

The EU is likely to sign an interim EPA with countries of SADC without South Africa.

According to a source close to the talks, it is likely the EU will ask to be given the go-ahead to prepare to sign the interim deal as all attempts to bring SA back into the talks have failed. This will see Botswana, Lesotho, Namibia, and Swaziland signing the deal, leaving South Africa, the only other member of the Southern African Customs Union (SACU), out of the deal.

The EU agreed to favourable terms for protection of infant industries which could see the countries in the SADC configuration exclude sectors earmarked for development from liberalisation. The EU also allowed existing export taxes, used to encourage beneficiation, to continue, giving scope for new export taxes to be introduced as well.

Brussels has also modified its demand on the quantitative restrictions on exports in favour of the SADC group, and the parties agreed on the free circulation of goods to facilitate trade in the region.

Sources say that Namibia, which shared South Africa’s concerns, has been won over by the EU’s concessions, indicating that it would sign an interim deal which would clear the way for the Commission to propose a date for signature to legitimate trade relations between Europe and the region.

The EU has been extending preferences to the region unilaterally in breach of World Trade Organisation (WTO) rules since the expiry of a waiver on the Cotonou Agreement in December 2008. Europe is anxious to bring its trade relations with SADC in line with trade rules in order to avoid a WTO challenge.

Jorge Peydro-Aznar, European Commission (EC) head of trade in Pretoria, was positive about the progress made at the meeting. “Good progress was made on most concerns. We remain hopeful of a deal, because we need to address the WTO compatibility issue as a matter of urgency”, he said.

South Africa’s chief trade negotiator Xavier Carim was also confident about the talks although indicated that no movement had been made on the most-favoured nation (MFN) demand and the legal status of the parties. The MFN clause states that concessions made to countries whose trade exceeds more than 1% of world trade, in future trade agreements, be automatically extended to the EU.

The other major issue that remained unresolved, of the eight discussed, was the fact that the SADC region is negotiating EPAs under four configurations, which SA argued would hamper plans for future regional integration.

“We did well on most issues. There is scope for further progress, but it is not clear if we will get another chance to talk”, Carim said.

The EC offered to raise the threshold of countries’ portions of world trade last week to 1.5%, and agreed to limit the MFN requirement exclusively to customs duties. South Africa said this was still not acceptable.

The EC was due to report back to member states on the status of the talks on Friday.

Des mercenaires sur le territoire malgache

Temoignages [La Reunion] , lundi 16 mars 2009

Des Assises nationales convoquées par la Confédération des Eglises Chrétiennes (FFKM), appuyée par le représentant du Secrétaire Général de l’ONU et les représentations diplomatiques en poste à Antananarivo, auraient du débuter le 12 mars. Selon l’annonce faite le 9 mars, ces Assises nationales étaient prévues pour examiner les propositions de sortie de crise ; d’après les rumeurs, 90 participants étaient attendus, dont le tiers issus de la mouvance Ravalomanana, le tiers représentant la mouvance Andry Rajoelina, et le dernier tiers représentant la société civile, les syndicats et autres groupements.

La tenue de cette réunion avait obtenu l’aval de Marc Ravalomanana. Or, le Comite National de Coordination (CNC) qui rassemble derrière Andry Rajoelina une trentaine de partis et organisations politiques associations, représentant la société civile, a déclaré dès que fut connue l’information qu’elle ne participerait pas à ces Assises. Le CNC rappelle que les préalables acceptés par les deux parties directement concernées dès l’ouverture du dialogue n’ont pas été respectés par Marc Ravalomanana.

Par ailleurs, sept associations, qui ont décidé de leur côté de convoquer des Etats généraux de la Démocratie, ont posé publiquement des questions fondamentales à propos de ces consultations présentées comme « élargies ». En effet, des questions surgissent au sein des diverses composantes de la société : pourquoi 90 participants ? Sur quels critères a été basé le choix des participants ? Quel est l’objectif de ces Assises nationales ? Quel en est l’ordre du jour ? etc…

Les plus sceptiques soupçonnent derrière ces Assises une manœuvre de Marc Ravalomanana, qui persiste à se maintenir à son poste de Président de la République, et tente d’obtenir, pour ce faire, l’onction de ces Assises nationales. En vain, la veille des Assises, un communiqué informait qu’elles avaient été reportées sine die.

L’armée refuse d’exécuter les ordres de Marc Ravalomanana

Sur le terrain, les évènements se sont succédé à grande vitesse durant ces derniers jours. La mutinerie qui a éclaté au camp militaire CAPSAT (évoqué dans le document “Crise à Madagascar — 9 —”) le 8 mars s’est étendue rapidement au sein de l’armée à Antananarivo, Arivonimamo, Fianarantsoa, etc…
Le 9 mars, des sous-officiers du CAPSAT prennent possession du Ministère de la Défense, puis rencontrent le ministre, le vice-amiral Mamy Ranaivoniarivo et lui demande de signer une lettre de démission. Après discussions, le ministre se plie à cette demande, et lit devant les journalistes les officiers et sous-officiers présents sa lettre de démission signée de sa main, le cachet du Ministère faisant foi ; dans l’après-midi, il devait pourtant déclarer « qu’il avait démissionné sous la pression » et était toujours ministre !
Par ailleurs, les militaires du CAPSAT ont précisé d’une part qu’il ne s’agissait pas « d’un coup d’état militaire », mais d’une remise en ordre et de la restructuration de l’Armée, et d’autre part, qu’ils désapprouvaient la mise en place d’un Directoire Militaire.
Le 10 mars, les militaires du CAPSAT annonçaient qu’ils avaient reçu le soutien de neuf chefs de corps de l’Armée ; dans la soirée, c’est le colonel de la Gendarmerie chargé des forces d’intervention qui déclare que la Gendarmerie soutient le mouvement du CAPSAT.
Ce même jour, fut présenté aux militaires le nouveau chef d’Etat Major Général de l’Armée (CEMGAM), le colonel André Ndrianarijaona
Le 11 mars, les sous-officiers de la Gendarmerie de Fianarantsoa apportent leur soutien au mouvement du CAPSAT et exigent la démission de Marc Ravalomanana.
Le 12 mars, le Général de la Gendarmerie Pily Gilbin, ayant en charge toutes les unités de la Gendarmerie, confirmait cette prise de position, et condamnait l’utilision de mercenaires pour mater le mouvement populaire pour la démocratie.
Chantage de la Communauté internationale

Le jeudi 11 mars, la Communauté internationale, par le biais du doyen du corps diplomatique, faisait une déclaration dans laquelle elle présentait les Assises nationales comme une « réunion de la dernière chance » pour mettre fin à la crise.
L’opinion malgache a été vivement choquée par les termes de cette déclaration qui, à travers ses lignes, prévient le Peuple malgache que l’échec des Assises nationales aurait des résultats négatifs sur la coopération avec la Communauté internationale, pour le présent comme à l’avenir. Les représentants des bailleurs de fonds traditionnels étant présents lors de la lecture de cette déclaration, on en comprend la signification. Une seule petite phrase se voulait respectueuse de la volonté du Peuple malgache « à qui il revient en premier de trouver les solutions aux problèmes malgaches ».
Le Peuple malgache a en effet commencé à résoudre ses problèmes, car dans la journée du jeudi 12 mars, le Gouvernement de transition a installé dans leurs bureaux respectifs le Premier ministre Monja Roindefo au Palais de Mahazoarivo et le ministre des Finances et du Budget Benja Razafimahaleo, qui assure la tutelle de la Banque Centrale à Antaninarenina. A noter que l’installation de ces deux dirigeants s’est passée sans incidents, avec l’assistance des éléments des forces armées.
Que dira la Communauté internationale face à l’échec des Assises nationales souhaitées par Marc Ravalomanana ? Mais encore, va-t-elle condamner l’attaque au cocktail Molotov perpétrée dans la nuit du 11 mars contre le domicile de Mgr. Odon Razanakolona, Président du FFKM, par des partisans supposés de Marc Ravalomanana ?
Nombre de journalistes n’ont pas caché leur colère devant la partialité de la Communauté internationale dans cette crise.

Les mercenaires entrent en action

Dans leurs déclarations à la presse, les responsables de la gendarmerie, de l’armée et de la police ont unanimement condamné l’utilisation de mercenaires, qui ont été intégrés dans les forces armées pour réprimer les manifestants en faveur de la démocratie. Des observateurs étrangers ont pris à la légère les informations émanant de la population et de quelques journalistes, accusés d’affabuler.
Actuellement, ce sont les hauts responsables des forces armées qui confirment que de nombreux mercenaires sont entrés — ou vont entrer — sur l’île, par Fort-Dauphin et Morondava ; ils ont appelé tous les éléments de l’armée, de la gendarmerie, de la police à les considérer comme des ennemis et à les traiter comme tels ; Ils ont appelé la population à se dresser contre ces envahisseurs d’un nouveau genre.

Double langage de la SADC

Suite à la réunion du Conseil des Ministres de la SADC présidée par le ministre des Affaires étrangères de l’Afrique du Sud et non moins président de ce Conseil, Bkosazana Diamini Zuma, à Cape Town le 27 Février dernier, cette organisation régionale « n’envisage pas la destitution illégale du Gouvernement légitime au pouvoir et s’engage à fournir l’assistance nécessaire à Madagascar en matière de formation pour les forces de sécurité et d’équipement anti-émeutes ». Une manière de dire que la SADC va soutenir le régime en place par l’envoi des armes et des hommes. Or, de l’autre côté, la SADC encourage le processus de dialogue en cours à Madagascar et recommande avec insistance que toutes les parties prenantes aux négociations maintiennent leur engagement au processus jusqu’à ce qu’une solution pacifique soit trouvée et s’abstiennent de recourir à la violence pour résoudre leurs différends. 

The reported concessions made on SA's concerns for the Interim EPA

By JB Cronjé, a tralac Researcher

The SADC EPA group met with their negotiating partner, the EC, last week to solve the concerns South Africa has had for not initialing the Interim EPA. Media reports have it that the EC made concessions on all of South Africa’s concerns including on its MFN demand save for excluding it completely. Apparently, the remaining concern is the perceived negative impact the EPA’s will have on integration efforts in the region. It is difficult to see how this particular issue could ever be resolved through negotiations with the EC.

The SADC-EPA negotiations were launched in July 2004 but were suspended in 2005 with both parties agreeing that regional integration in Southern Africa could not be achieved without addressing the trade consequences of the EC-SA Trade Development and Cooperation Agreement on the other members of the Southern African Customs Union. Consequently on 7 March 2006 SADC tabled a proposal to the EC to formally associate South Africa in the SADC EPA. On 23 February 2007 the EC Council of Ministers approved the proposal to include South Africa into the configuration as an active negotiating party.

However, South Africa did not initial the Interim EPA on 13 November of that year but agreed to continue negotiations towards a full EPA. Subsequently South Africa together with Namibia and Angola issued a joint concerns paper in May 2008. It is these concerns that have remained on the table. Notably, Namibia apparently accepted the concessions made by the EC at the meeting last week and is set to sign the agreement.

This brings us to the following questions:

* How will South Africa respond to the concessions?
* How will the concessions be incorporated in the agreement; in particular if the SADC EPA Group excluding South Africa signs a deal with the EC? 

Infrastructure quality will drive investment decisions, survey finds

Ninety per cent of senior executives canvassed for a new international survey on infrastructure have indicated that the availability and quality of infrastructure will affect where they locate and expand their business operations.

The report, entitled ‘Bridging the Global Infrastructure Gap’, was compiled by the Economist Intelligence Unit on behalf of KPMG International, and interrogated 328 executives from 21 countries, including South Africa.

The report, which was released on Wednesday, had material implications for South Africa, given its infrastructure backlogs as well as government’s stated commitment to implementing a R787-billion infrastructure plan over the next three years.

In fact, KPMG South Africa’s major projects director, Jeff Shaw, highlighted the fact that there was still concern about the future impacts of poor infrastructure on local businesses, noting the 2008 electricity supply disruptions as a case in point.

“It is essential that government initiatives to address the issues and to ensure that all aspects of infrastructure are upgraded are successful so as to attract investment and stimulate economic growth and job creation,” Shaw added.

Head of KPMG’s Global Infrastructure practice Nick Chism suggested that as governments around the globe grappled with the current economic crisis, they needed to recognise that infrastructure investments were still desperately needed to support critical business activities.

“Not only does improved infrastructure attract businesses and the employment and the tax revenue that is derived, but it’s recognised that infrastructure work can be an economic stimulus if managed correctly,” Chism averred.

That said, the majority of those surveyed (77%) asserted that the current level of infrastructure investment would be insufficient to help sustain long-term corporate growth.

Analysts estimated that $2-trillion dollars would be spent yearly on infrastructure until 2015, but executives from every region, including South Africa, expressed concern that this investment would not be adequate.

The survey, which was conducted in November and December, also found that:
- Senior executives believe infrastructure would increase in importance over the next five years;
- Business leaders believe governments should partner with the private sector to finance and administer major infrastructure projects; and
- That roads and power generation were the most urgent infrastructure needs.

Zuma’s economic team selections will be ‘crucial signal to investors’

The team that African National Congress President Jacob Zuma selected – should the party prevail in the upcoming April 22 election, as anticipated – would arguably be the most crucial signal to investors as to the future direction of government policy, Control Risks Southern Africa analyst Anne Fruehauf asserted on Monday.

She added that should South Africa’s internationally respected Finance Minister be elevated to a key position in the proposed ‘Super Cabinet’, it would also be well received, even if it meant Trevor Manuel giving up his current vital portfolio.

Speaking at the release of the global risk consultancy’s ‘RiskMap 2009’, Fruehauf said there was significant uncertainty as to South Africa’s future economic-policy emphasis under Zuma, particularly given that he was in the process of “having to renegotiate the party’s relationship with its increasingly vocal alliance partners on the left”.

“Not known for his independent policy agenda, and somewhat of a political chameleon, Zuma will essentially be the sum of those with whom he surrounds himself,” she stated, adding that the President’s team would, therefore, be “an absolutely crucial indicator of where we are headed”.

Investors would pay particular attention to the Finance Ministry appointment, especially given recent signals that the incumbent might not be retained and uncertainty about South Africa’s macroeconomic policy trajectory.

Indeed, Fruehauf stressed that there was “a distinct possibility that [Kgalema] Motlanthe will not be a member of the new Cabinet” and that “Manuel’s term as Finance Minister may well be over”.

“At the moment, there is speculation that Manuel could be replaced by Tito Mboweni or even Pravin Gordhan, but to tell you the truth it is absolutely impossible, at this stage, to say with confidence that either of those two would prevail. 

“If they do, then this will send an immediate positive signal to the market and investors will react extremely positively.”

Investors would also welcome any move to offer Manuel a senior position, such as the Deputy Presidency, within the new, probably reconstituted, Cabinet structure.

“Of course, if his [Manuel’s] new role in the super Cabinet were to be in charge of planning, it would be extremely well received,” Fruehauf stated.

“The problem at this point, is that I am not confident that he would be heading up that portfolio.

“Neither am I confident that he would be given the Deputy Presidency . . . [but] it would be a huge signal to the markets if they put in a key portfolio.”


lundi 16 mars 2009

Computerisation of Tax Payments Planned in Mozambique

The computerization of tax payments will begin in the second half of this year, according to Hirminio Sueia, the director of the Studies, Strategic Planning and International Cooperation Office in the Mozambican Tax Authority (AT).

Sueia told AIM that the Mozambican government launched an international tender in mid-2008, to select the company that will provide the software for the "e-taxation" system, and will train staff to operate it. He said the company has now been selected (though he did not name it), and he expected a contract for the supply of software to be signed very soon.

In the pilot phase, the system will deal only with companies paying their corporation tax (IRPC). Through the e-taxation system, it will be possible to pay taxes online, or via a commercial bank. The company will no longer have to send a representative to pay the taxes in person at the nearest tax office.

Sueia said the AT wants to popularize the use of banks to pay taxes. As the commercial banks gradually set up offices in the districts, he expected an increasing number of companies to opt to use them for tax payment purposes.

"When this system is implemented, it will be easier for citizens", said Sueia, "because you can pay wherever you are. It has fewer costs for taxpayers, since they no longer have to travel to the traditional point of payment, and the money arrives more quickly in the state's coffers".

Once the computerization exercise is complete, the state will know the tax status of each taxpayer, whether an individual or a company, and can check how much they have paid and how much they owe.

Preliminary studies cited by Sueia indicate that setting up the e-taxation system will cost between 38 and 40 million US dollars.

(Source: AIM)