samedi 31 mai 2008

L'inflation à 11,1% en Afrique du Sud, un plus haut depuis 2003

Le taux annuel d'inflation en Afrique du Sud a atteint 11,1% en avril, son plus haut niveau depuis le début de l'année 2003, notamment à cause de la flambée des prix alimentaires, a indiqué mercredi l'agence nationale des statistiques dans un communiqué.

L'indice des prix à la consommation (CPI, référence internationale) s'est établi à 11,1% contre 10,6% en mars, a précisé Statistics SA.

Le CPIX, dont le calcul exclut les taux d'intérêt sur les emprunts immobiliers, référence de la banque centrale sud-africaine, s'est élevé pour sa part à 10,4% en avril contre 10,1% en mars, bien au delà de la fourchette de 3 à 6% fixé comme objectif à la banque centrale.

L'augmentation des prix alimentaires, des coûts du logement et du transport sont responsables de cette hausse qui fait craindre un nouveau resserrement de la politique monétaire.

La poussée inflationniste a déjà conduit la banque centrale à augmenter les taux d'intérêt à une dizaine de reprises depuis avril 2005, au taux actuel de 15%.

En mars, le gouverneur Tito Mboweni avait déclaré que la situation devrait empirer avant de s'améliorer et que de nouvelles mesures d'austérité financière seraient nécessaires.

Mercredi, le syndicat financier Sasbo a demandé à la banque de ne pas procéder à une nouvelle hausse de son taux directeur.

"L'inflation, telle qu'elle existe actuellement, est en grande partie importée", a souligné son secrétaire général Shaun Oelschig, dans un communiqué. "Augmenter davantage les taux d'intérêt n'aura aucun impact sur les prix internationaux des céréales, du carburant ou de la nourriture", a-t-il ajouté.

REUNION: Une ferme solaire géante sur la route des Tamarins

CLICANOO.COM | Publié le 31 mai 2008

La future 2 x 2 voies accueillera bien une ferme solaire géante, à côté de la route mais aussi au-dessus. Son intégration paysagère devrait faire l’objet d’un concours d’architecture. Si l’ampleur du projet reste à préciser, Paul Vergès en a confirmé le principe, hier à la Région, lors d’une grand-messe autour de l’ambition d’autonomie énergétique de l’île.


Longue de 32 kilomètres et large de 30 mètres, la future route des Tamarins représente une surface de 99 hectares. Dans une île contrainte comme la Réunion, où la guerre du foncier fait rage, ce n’est pas négligeable. En 2003 déjà, Paul Vergès avait demandé à l’équipe de l’Agence régionale de l’énergie Réunion (ARER) de réfléchir au potentiel énergétique de cette route. Des études avaient alors été réalisées. L’idée était d’utiliser l’énergie solaire pour produire de l’hydrogène, en vue d’alimenter une flotte expérimentale de quatre bus à pile à combustible. Mais le projet s’était endormi dans les cartons, avant d’être repris par la préfecture dans le cadre du projet GERRI. Le mois dernier, Paul Vergès a relancé l’équipe de l’ARER, qui a réactualisé ses études : “Si on couvrait toute la route, on pourrait générer une puissance de 150 mégawatts (MW), annonce Christophe Rat, directeur de l’ARER. Avec les 30 mètres de terrain de chaque côté, on passerait à 450 MW.” De quoi, lorsque le soleil donne, alimenter 300 000 foyers en électricité ! Si ce chiffre donne la mesure du potentiel, hors de question pour la Région de construire un tunnel de panneaux tout le long de la route. L’ampleur du projet, encore embryonnaire, doit être précisée. “L’enjeu, c’est l’intégration paysagère, explique Christophe Rat. 700 000 pieds de bois vont être plantés au bord de la route. Il ne faut pas faire du solaire à tout prix, au détriment des paysages. Un concours d’architecture sera nécessaire.” Autre contrainte : les panneaux devront résister aux cyclones. L’ARER a trouvé deux solutions, au choix : soit le béton “Ductal” mis au point par Lafarge, six fois plus résistant que le béton traditionnel ; soit les structures tridimensionnelles de plus en plus utilisées pour couvrir les stades et les aéroports. “On a démontré que c’était possible”, se réjouit Christophe Rat.

“VOITURES ÉLECTRIQUES”

Les discussions avec les investisseurs s’engageront dans les prochaines semaines. L’idée serait donc de couvrir des portions de la future route avec des panneaux, tout en gardant de nombreuses échappées visuelles et en optimisant le passage de la lumière – style verrière – sur ces “toits” solaires. L’équipement des bordures est aussi envisagé, en premier lieu sur les aires dédiées au stationnement et aux stations-service. “Nous pourrons utiliser ces centrales solaires pour recharger les batteries des voitures électriques”, a lancé Paul Vergès, hier, devant un aréopage d’élus et d’acteurs de l’énergie. Stockée et régulée, cette électricité photovoltaïque pourra servir d’énergie propre et garantie. À la fois pour le réseau, et pour la recharge des véhicules hybrides rechargeables et électriques, que le projet GERRI ambitionne de démocratiser, en masse et à prix concurrentiel, dès les prochaines années à la Réunion. De son côté, l’ARER aura besoin de 4 MW pour son projet de bus à hydrogène (d’ici 2010), qui représenteront la moitié du trafic des Cars jaunes express. “L’impossible est possible, a ajouté Paul Vergès, hier. La hausse du prix des carburants nous conduit à l’impasse d’ici quelques années. Regardez les pêcheurs, les agriculteurs, les transporteurs etc. À la Réunion, notre facture pétrolière a augmenté de 120 % en quatre ans. Un champ d’expérimentation considérable s’ouvre devant nous.” Face à la crise énergétique mondiale et au dérèglement climatique, l’objectif d’autonomie initié par la Région fait plus que jamais l’unanimité entre l’Etat, les collectivités et les acteurs économiques.


Zimbabwe: The Despots' Democracy

Author:
Michael J. Gerson, Roger Hertog Senior Fellow
May 28, 2008 - Washington Post

Things on the ground,” e-mailed a friend from a groaning Zimbabwe, “are absolutely shocking—systematic violence, abductions, brutal murders. Hundreds of activists hospitalized, indeed starting to go possibly into the thousands.” The military, he says, is “going village by village with lists of MDC [Movement for Democratic Change] activists, identifying them and then either abducting them or beating them to a pulp, leaving them for dead.”

In late April, about the time this e-mail was written, President Thabo Mbeki of South Africa—Zimbabwe’s influential neighbor—addressed a four-page letter to President Bush. Rather than coordinating strategy to end Zimbabwe’s nightmare, Mbeki criticized the United States, in a text packed with exclamation points, for taking sides against President Robert Mugabe’s government and disrespecting the views of the Zimbabwean people. “He said it was not our business,” recalls one American official, and “to butt out, that Africa belongs to him.” Adds another official, “Mbeki lost it; it was outrageous.”

It is also not an aberration. South Africa has actively blocked United Nations discussions about human rights abuses in Zimbabwe—and in Belarus, Cuba, North Korea and Uzbekistan. South Africa was the only real democracy to vote against a resolution demanding that the Burmese junta stop ethnic cleansing and free jailed dissident Aung San Suu Kyi. When Iranian nuclear proliferation was debated in the Security Council, South Africa dragged out discussions and demanded watered-down language in the resolution. South Africa opposed a resolution condemning rape and attacks on civilians in Darfur—and rolled out the red carpet for a visit from Sudan’s genocidal leader. In the General Assembly, South Africa fought against a resolution condemning the use of rape as a weapon of war because the resolution was not sufficiently anti-American.

When confronted by international human rights organizations such as Human Rights Watch about their apparent indifference to all rights but their own, South African officials have responded by attacking the groups themselves—which, they conspiratorially (and falsely) claim, are funded by “major Western powers.”

There are a variety of possible explanations for this irresponsibility. Stylistically, Mbeki seems to prefer quiet diplomacy with dictators instead of confrontation. Some of his colleagues in the African National Congress (ANC) -- South Africa’s ruling party—argue that because Mbeki was an exile during apartheid instead of a prisoner or freedom fighter, he has less intuitive sympathy for prisoners and freedom fighters in other countries. South Africa clearly is attempting to league itself with China and Brazil in a new nonaligned movement—to redress what one official calls an “imbalance of global power,” meaning an excess of American power. And longtime observers of Mbeki believe that racial issues—including Mbeki’s experience of raw discrimination during the London part of his exile—may also play a role. He lashes out whenever he believes that Westerners are telling Africans how to conduct their lives, or who their leaders should be. So for years he viewed AIDS treatment as a plot of Western pharmaceutical companies—and now he helps shield Mugabe from global outrage.

Whatever the reasons, South Africa increasingly requires a new foreign policy category: the rogue democracy. Along with China and Russia, South Africa makes the United Nations impotent. Along with Saudi Arabia and Sudan, it undermines the global human rights movement. South Africa remains an example of freedom—while devaluing and undermining the freedom of others. It is the product of a conscience it does not display.

Zimbabwe is the most pressing case in point—reflecting a political argument within South Africa and a broader philosophical debate.

The labor movement within the ANC, led by Jacob Zuma, is close to the opposition MDC in Zimbabwe (which also has labor roots) and is highly critical of Mbeki’s deference to Mugabe. Zuma’s faction has provided planes to transport MDC leaders. The labor faction of the ANC is using the Zimbabwe crisis to argue that Mbeki is “yesterday’s man”—indifferent to the cause that gave rise to the ANC itself.

And this debate is clarifying a question across southern Africa: Did revolutionary parties in the region fight for liberation or for liberty? If merely for liberation from Western imperialism, then aging despots and oppressive ruling parties have a claim to power. But if for liberty, those who work for freedom in Zimbabwe must also have their day.

So far, South Africa—of all places—sides with the despots.


jeudi 29 mai 2008

2,35 millions de dollars pour renforcer l'enseignement du français en Tanzanie

La Tanzanie a reçu de la part de la France une enveloppe de 2,35 millions de dollars américains destinée à la promotion de l'enseignement du français dans le pays.

Un accord sur la remise de ces fonds a été signé à Dar-es-Salaam, la capitale tanzanienne, par Alain Joyandet, Secrétaire d'État auprès du Ministre des Affaires Étrangères chargé de la Coopération et de la Francophonie et le ministre tanzanien de l'Education de la Formation professionnelle Jumanne Maghembe.

Cette somme est destinée à un plan d'action sur trois ans pour soutenir le développement en qualité et en quantité de l'enseignement du français dans des écoles primaires et les universités de Tanzanie.

La Tanzanie, dont les langues officielles sont le swahili et l'anglais, a choisi le français comme matière spéciale dans les écoles. Le pays a décidé de donner des cours de français dans 400 écoles primaires en 2008 et actue! llement, seuls 389 professeurs de français sont disponibles à ce niveau.

South africa: Eskom shutdowns slash growth to 6,5-year low

Business Day, 28 May 2008

SA's ECONOMIC growth slumped to a 6,5-year low in the first quarter of this year, as power outages led to a sharp contraction in mining output and sharply curbed activity in the key manufacturing sector. Growth in gross domestic product (GDP) slowed to 2,1% in the first three months of the year - down from 5,3% in the previous quarter and below forecasts of 2,4%, data showed.

The rising cost of credit also knocked growth in financial services, the economy's biggest sector, down to 4,9% from 8,5% in the fourth quarter of last year.

But the disappointing news from Statistics SA yesterday is unlikely to convince the Reserve Bank not to increase interest rates at its policy meeting next month, because of soaring inflation.

"While weakness in the economy will count for a bit, it is the inflation fears that are overriding," said Razia Khan, Standard Chartered's research head for Africa. "We still believe that rates will be hiked by 50 basis points in June, and that may not be it. Further tightening is more likely than not."

The Bank has already raised lending rates by 4,5 percentage points since June 2006 in a bid to tame inflation fanned by the rising global cost of food, fuel and other commodities.

This has curbed consumer demand, the economy's main growth engine. But yesterday's data showed that after slowing for six quarters in a row, the wholesale and retail sector rebounded - rising 3,6% versus 2,1% in the previous quarter, suggesting that retailers may not have been as affected by higher interest rates as most had assumed.

But Joe de Beer, executive manager of national accounts at Stats SA, said the pickup in the sector stemmed mainly from wholesalers. "There is definitely a slowdown in the economy. The two industries that constrained growth were mining and manufacturing," he said.

The figures provided the first clear evidence of the toll that a five-day power shutdown for SA's mines in January and a spate of further outages for industry, business and commerce have had on the economy.

Mining output, which makes up 5,4% of GDP, dived 22,1% compared with the final quarter of last year - its sharpest fall in four decades.

Manufacturing output, which accounts for more than 16% of GDP, dipped 1%, but that was partly due to the technical affect of high factory output in the previous quarter.

Economists said the growth outlook for the year would depend on how well the power crisis was dealt with.

The electricity, gas and water sector contracted 6,2% in the first quarter, reflecting the inability of power utility Eskom to meet rising demand.

Nedbank economist Dennis Dykes predicts growth will slow to 2,9% this year, from an average pace of 5% over each of the past four years.

Traders said the GDP figures helped knock the rand 1,2% weaker to R7,78 to the dollar - a one-month low.

The data that analysts focus on measure quarter-on-quarter growth, which is both seasonally adjusted and annualised. But compared with the same quarter last year, the economy grew by an unadjusted 4%, down from 4,6% in the fourth quarter of last year.

The star performers of the economy include construction, which rocketed 14,9% in the first quarter, reflecting a large official infrastructure spending programme over the next few years.

Agriculture leapt 12,5% from the previous quarter, in response to higher crop harvests - spurred partly by the relentless surge in food prices.

Chamber of Mines chief economist Roger Baxter warned that growth prospects for mining and other major industries were likely to remain "constrained" by power limitations during the rest of the year. This was worrying as mining accounted for more than half of SA's exports, he said.

South africa: The worst is still to come, say economists

Lyse Comins - May 29 2008

South Africans, already hard-hit by spiralling food and fuel prices, should brace themselves for further inflation as another interest rate hike and a record fuel price rise can be expected next month, economists have said.

And it was also time for the government to consider the high taxes for little return that the country's inflation-battered middle class was forking out, which was a contributing factor to emigration of the rich, T-Sec economist Mike Schussler said. Schussler said that commodity prices, especially diesel, which farmers and manufacturers relied on to produce goods and get them to market, had "gone wild", contributing to the food price hikes.

Schussler said consumers should brace for further fuel prices hikes next month and could expect to pay 40 cents more for a litre of petrol, bringing the price to just more than R10, and 60 to 70 cents more for diesel, which would hit a record R11 a litre mark.

"I think we will see an end to inflation, but it's very difficult to say when in an era where commodity prices have gone wild. We don't know where inflation is going to end, we are
all guessing a bit. Food commodities are on their way up, it's a concerning episode," Schussler said.

"I have never seen prices this high. The European Union has more diesel than petrol cars. People are buying diesel generators to cope with Eskom's loadshedding and increasing the demand for diesel.

"Farmers use diesel in their tractors and it is just costing them more," he said.

Farmers have also cautioned that higher global input costs - including fuel, fertiliser, seed and pesticides - were threatening to push many from their ploughs in search of more lucrative businesses, which could lead to food shortages, particularly of milk and potatoes. Efficient Group economist Fanie Joubert said an interest
rate hike of 100 basis points was possible in June.

"It is definitely a possibility given the fact (Reserve Bank governor Tito) Mboweni said we could get an emergency MPC (monetary policy committee) meeting, but we think it will be too little, too late. They should have started earlier and should rather go up 50 basis points in June and 50 in September.

"We are already seeing strong occurrences of second round inflation effects.

It's a toothless Reserve Bank, all it can do is try to address inflation expectations going into the wage negotiation cycle, given the drain that interest rates will have on the market," he said.

Joubert said that private sector credit extension was up 22,5 percent in April 2008, compared with last year.

Schussler said the government was also exploiting the middle class through high personal income and property tax.

"Property rates are going up and that is going to be a further shock for consumers, on top of the petrol price.

"We are really taxing our middle class and they are not given anything back. The rich can (emigrate) and then we will find out what poor really is," Schussler said.

This article was originally published on page 7 of The Mercury on May 29, 2008

dimanche 25 mai 2008

Power goes on at SA's first wind farm

Friday, 23 May 2008 - South Africa

South Africa's first alternative energy initiative to produce electricity from wind power has been switched on.
Established below Moedmaag Hill,a few kilometres from Darling in the Western Cape, the R75 million Darling Wind Farm Project is the first grid connected, independent energy power-generating facility developed in South Africa, reports FIN24.com.

"The country has the potential to generate electricity from wind in excess of its current total national power consumption and without the harmful effects of fossil fuel and nuclear-powered generation plants," CEO of Darling Wind Power Hermann Oelsner told FIN24.com.

The project is a private-public partnership between the Department of Minerals and Energy, the Central Energy Fund and the Darling Independent Power Producers. The Danish government's International Development Assistance funded part of the project.

The facility consists of four German-designed wind turbines. The structures are 50m high with the blades spanning 31m. Each turbine will produce 1.3MW of electricity bringing the total output of the wind farm to 5.2MW.

The project is referred to as the National Demonstration Project and will be used as an example for future public private partnerships in the establishment of alternative electricity generation.

mardi 20 mai 2008

Vers le lancement d'une marque touristique SADC

(PANA) 15/05/2008

Les efforts combinés des Etats membres de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) pour vendre les destinations touristiques de la région vont booster les arrivées, supprimer les barrières de circulation pour les visiteurs étrangers et lever les obstacles aux efforts de conservation, a estimé, jeudi, un haut responsable du gouvernement namibien.

Leon Jooste, vice-ministre du Tourisme et de l'Environnement de la Namibie, a jugé le récent lancement d'une marque touristique commune à l'ensemble de la région comme "un succès remarquable", car pour la première fois le tourisme dans la région possède une image de marque.
Le produit que représentent les Zones de conservation transfrontalières (TFCA) a été dévoilé par neuf pays d'Afrique australe au Salon international du tourisme Indaba 2008 organisé en Afrique du Sud, en vue de promouvoir le tourisme dans ces différents pays.

L'Angola, le Botswana, le Lesotho, le Mozambique, la Namibie, l'Afrique du Sud, le Swaziland, la Zambie et le Zimbabwe ont, samedi, unanimement démontré leur soutien au développement d'une "Boundless Southern Africa" brand, littéralement une marque "sans frontière commune à l'Afrique australe".
M. Jooste a expliqué que cette marque "sans frontières" signifie que les touristes peuvent circuler librement d'un parc à un autre, sans être obligés de passer par les postes douaniers, tant qu'ils restent dans les parcs nationaux.

Les pays de la région ont augmenté le nombre de leurs destinations touristiques en vue de la Coupe du monde 2010 prévue en Afrique du Sud, durant laquelle les pays voisins devraient tirer profit de l'arrivée massive de visiteurs étrangers.

Selon M. Jooste, la Namibie avait fait des progrès pour établir un équilibre entre ses ressources touristiques et les efforts de la région en vue d'accroître les arrivées et les efforts de conservation.

Dans le cadre du programme de développement de parcs transfrontaliers, le parc côtier Iona Skeleton de Namibie a été relié à la partie méridionale de l'Angola, tandis que la Zone de conservation transfrontalière de Kavango-Zambezi (KAZA) relie la région de Caprivi (nord-est de la Namibie) au Parc national Chobe et Okavango Delta au Botswana et différents parcs en Angola, en Zambie et au Zimbabwe.

M. Jooste a rappelé que dans le cadre de ses efforts pour faciliter la circulation des touristes, la Namibie a ouvert l'année dernière le poste de contrôle de Mata Mata à la frontière avec le Botswana.
Ce poste frontière relie la région du Kalahari au parc transfrontalier de Kgalagadi au Botswana.

La Namibie a également ouvert avec l'Afrique du Sud le poste frontière de Sendelingsdrift, à la pointe sud du pays, ce qui veut dire que les touristes venus d'Afrique du Sud peuvent facilement entrer en Namibie.

"Nous avons beaucoup travaillé et nous avons mis en place une équipe (de contrôle) des mouvements afin de relancer le tourisme au sein de la SADC" a expliqué M. Jooste. "Ces parcs sont une idée formidable à la fois du point de vue économique et écologique. Un touriste peut circuler à l'intérieur de ces parcs sans avoir à passer par la douane, ce qui est incroyable" a ajouté M. Jooste.

Pour lui, le lancement d'une image commune à la région pour le secteur touristique offrait énormément de possibilités aux investisseurs désireux de développer des infrastructures dans les différents parcs nationaux.
"Concernant les investissements, de nouvelles et meilleures opportunités sont offertes aux investisseurs" a poursuivi M. Jooste.

La Namibie, en tant que pays voisin, espère tirer avantage de l'organisation de la grand messe du football mondial en Afrique du Sud.

M. Jooste a tenu à préciser que la Namibie occupait une position stratégique qui devrait lui permettre de bénéficier des touristes "déplacés" d'Afrique du Sud, notamment en 2010. "Les touristes "déplacés" sont les gens qui ne s'intéressent pas au football et qui pourraient avoir des difficultés pour visiter l'Afrique du Sud à cette période faute de place sur les vols mais aussi un nombre important de supporters venus à la Coupe du monde et pour nous il s'agit d'une occasion unique de les attirer dans notre pays", a conclu M. Jooste.

Discussions entre le COMESA et la SADC pour une intégration économique

APA News, 16/05/2008

Le secrétaire général sortant du Marché commun pour l’Afrique orientale et australe (COMESA), Erastus Mwencha, a indiqué jeudi que l’ensemble économique régional était en discussion avec la Communauté pour le développement de l’Afrique australe (SADC) pour une intégration en un seul bloc économique.

S’adressant aux journalistes à Nairobi, Mwencha a précisé que l’intégration des deux ensembles économiques régionaux va permettre aux industriels de la région d’utiliser le vaste marché pour réduire davantage les coûts dans les affaires, ce qui permettra de rendre les marchandises de la région plus compétitives.

Il s’est en outre dit confiant que la région va réaliser ses aspirations surtout dans la mise sur pied de l’Union douanière et l’harmonisation des politiques entre les différents regroupements économiques en vue d’améliorer le commerce intra africain.

Mwencha a ajouté que les Accords de partenariat économique (APE) avec la Commission européenne ont été conclus avec un accord provisoire afin de minimiser la rupture du flux normal des échanges entre les deux regroupements.


New KZN international ports to increase trade

Exports from the KwaZulu-Natal to the international community are set to increase with the new Dube Trade Port situated at the north of Durban and the new International Airport.

The Dube Trade Port is the biggest single government infrastructure investment in the province, involving an initial investment of R6.5 billion, and is on schedule to be ready in time for 2010 FIFA World Cup.

“The catalytic impact of this project will not be confined to the growth node in the costal area north of Durban, but will reverberate across the entire province and position KwaZulu-Natal as a destination of choice for domestic and international tourists,” the province's Premier, Sibusiso Ndebele announced.

Ndebele announced this during his keynote address at the International Investment Council which was held in the province over the weekend.

On completion the Dube Trade Port alone will contribute R12.4 billion to the economy and will create thousands of new jobs.

“By all accounts, these are signs that we are moving in the right direction. There is good reason to be hopeful,” Ndebele told the council.

According to statistics, the Durban Port is the busiest port city on the African continent and ideally located to access the international shipping routes between East and West.

The Port of Durban is an exciting hub of economic activity and the largest of South Africa's seven ports.

According to statistics, it handles in excess of 31.4 million tons of cargo a year, with a value in excess of R100 billion per annum - approximately 65% of the value of all cargo going through South African ports.

A report released by Quantec data, KwaZulu-Natal's top export destinations in 2005 were the United States, Japan, India, the United Kingdom, the Netherlands and Germany.

More than R3 billion has been set aside for investment in Durban Port's infrastructure since 2002 for various improvements which include the construction of cargo terminals, Ndebele said.

The second port - Richard's Bay which is also in the province is South Africa's premier bulk cargo handling port and is one of the fastest growing industrial areas in the province, the centre of operations for South Africa's aluminum industry.

Article published courtesy of BuaNews [19 May 2008]

jeudi 15 mai 2008

RAPPORT DU PRESIDENT DE LA COMMISSION SUR LA SITUATION AUX COMORES

CONSEIL DE PAIX ET DE SECURITE

124EME REUNION - 30 AVRIL 2008

ADDIS ABEBA, ETHIOPIE

RAPPORT DU PRESIDENT DE LA COMMISSION SUR LA SITUATION AUX COMORES DEPUIS LA 10EME SESSION ORDINAIRE DE LA CONFERENCE DE L’UNION TENUE A ADDIS ABEBA DU 31 JANVIER AU 2 FEVRIER 2008

I. INTRODUCTION

1. Lors de sa 117ème réunion tenue le 28 mars 2008, le Conseil, après s’être réjoui de la restauration de l’autorité de l’Union des Comores dans l’Ile d’Anjouan, mettant ainsi un terme au régime illégal du Colonel Mohamed Bacar, a convenu de se réunir prochainement pour examiner les modalités selon lesquelles l’UA continuera à appuyer les efforts des autorités de l’Union et de celles des Iles autonomes, en vue de la consolidation de la paix et de la stabilité aux Comores et de la recherche de solutions adéquates aux problèmes institutionnels du Nouvel Ensemble comorien.

2. Le présent rapport, qui est soumis pour faciliter les délibérations du Conseil, rend compte de l’évolution de la situation aux Comores depuis la 10ème session ordinaire de la Conférence de l’Union, tenue à Addis Abéba du 31 janvier au 2 février 2008. Il contient des recommandations sur les modalités de l’appui de l’UA aux efforts visant à promouvoir la stabilité aux Comores.

II. SUIVI DE LA DECISION DE LA CONFERENCE SUR LA SITUATION AUX COMORES

3. La 10ème session ordinaire de la Conférence de l’Union a eu lieu dans un contexte marqué par le rejet par le Colonel Bacar de toutes les propositions de sortie de crise soumises par l’UA, et ce malgré les sanctions imposées par le Conseil depuis le 10 octobre 2007. Dans son intervention devant la Conférence, le chef de l’Etat comorien a sollicité le soutien des Etats membres aux efforts de son pays visant à restaurer, de manière durable, l’autorité de l’Etat comorien dans l’Ile d’Anjouan, et annoncé la détermination de son Gouvernement à user, à cet effet, de tous les moyens à sa disposition, y compris la force, à la suite de l’échec de toutes les tentatives de règlement pacifique de la crise anjouanaise.

4. Dans sa décision Assembly/Dec.186(X) sur la situation aux Comores, la Conférence a notamment:

- regretté que tous les efforts déployés jusqu’alors pour résoudre la crise aux Comores n’aient pas reçu la réponse positive attendue des autorités illégales d’Anjouan, et souligné que la persistance de cette situation constituait une grave menace pour le processus de réconciliation aux Comores ;

- exprimé sa compréhension de la frustration de la population comorienne et des autorités de l’Union face à l’absence de progrès tangibles s’agissant du rétablissement de l’autorité de l’Etat à Anjouan et de l’organisation d’élections libres, régulières et transparentes, dans les conditions énoncées dans les communiqués pertinents du Comité ministériel des pays de la région ; et

- demandé à tous les Etats membres en mesure de le faire d’apporter tout l’appui nécessaire au Gouvernement comorien dans ses efforts visant à rétablir au plus vite l’autorité de l’Union à Anjouan et à mettre un terme à la crise née du refus persistant des autorités illégales d’Anjouan de respecter les textes pertinents régissant le fonctionnement de l’Union des Comores. A cet égard, la Conférence a demandé au Conseil et à la Commission de mobiliser l’assistance des Etats membres pour l’Union des Comores.

5. Dans le prolongement de la décision de la Conférence, le Président du Conseil exécutif, l’Honorable Bernard K. Membe, Ministre des Affaires étrangères de la République unie de Tanzanie, a pris l’initiative de réunir à Addis Abéba, le 20 février 2008, les Ministres des Affaires étrangères et de la Défense ainsi que d’autres hauts responsables des pays ayant exprimé leur disposition à répondre positivement à la demande d’assistance formulée par le Président de l’Union des Comores. Il s’agit, outre la Tanzanie, de la Libye, du Sénégal et du Soudan. Le Gouvernement de l’Union des Comores était également représenté à cette réunion. Conformément à la décision de la Conférence, la Commission a apporté l’assistance nécessaire à la tenue de cette réunion et a contribué à ses délibérations.

6. Cette réunion se situait également dans le contexte des décisions pertinentes du Conseil, en particulier la décision adoptée lors de sa 95ème réunion tenue le 25 octobre 2007, qui a mandaté la Mission d’assistance électorale et sécuritaire de l’Union africaine (MAES) aux Comores de « se déployer à Anjouan afin d’entreprendre ce qui suit :

i) faciliter l’organisation, à Anjouan, du premier tour de l’élection du Président de l’Ile, conformément à la Constitution et aux textes législatifs électoraux pertinents, et créer les conditions de sécurité requises en vue de la tenue d’élections libres, régulières et transparentes ;

ii) superviser le cantonnement des éléments de la Gendarmerie anjouanaise, laquelle ne sera, en aucune façon, impliquée dans la supervision du processus électoral, ainsi que leur désarmement et leur intégration au sein de l’Armée nationale de comorienne ;

iii) aider à la mise en place, à Anjouan, d’une force de sécurité intérieure conformément à la Constitution de l’Union ; et

iv) faciliter la restauration de l’autorité de l’Union à Anjouan ».

7. La réunion d’Addis Abéba a réitéré l’attachement de l’UA à l’unité, à l’intégrité territoriale et à la souveraineté des Comores, ainsi que sa compréhension de la frustration de la population et des autorités comoriennes face à l’absence de progrès tangibles s’agissant du rétablissement de l’autorité de l’Etat à Anjouan et de l’organisation d’élections libres, régulières et transparentes. La réunion a été informée des derniers développements à Anjouan, alors caractérisés par de nombreuses violations des droits de l’homme commises par les autorités illégales de l’Ile et la répression à l’encontre de tous ceux qui sont soupçonnés d’être en faveur du retour à la normalité dans l’Ile.

8. La réunion a examiné les modalités de mise en oeuvre de la décision de la Conférence, et a convenu de mesures pratiques, militaires et sécuritaires, visant à appuyer la décision prise par le Gouvernement de l’Union des Comores de restaurer son autorité à Anjouan. A cet égard, la réunion a convenu de dépêcher immédiatement une équipe d’experts militaires et de sécurité pour finaliser le processus de planification. Enfin, la réunion s’est félicitée de la disposition exprimée par certains partenaires de l’UA à appuyer les pays africains disposés à assister le Gouvernement des Comores à restaurer son autorité à Anjouan.

9. Conformément à ce qui a été convenu lors de la réunion, une équipe de planification, composée d’experts tanzaniens, soudanais, sénégalais et libyens, s’est rendue aux Comores du 25 février au 5 mars 2008, en vue de mettre la dernière main au plan d’intervention militaire à Anjouan, en consultation avec les autorités comoriennes compétentes. Sur place, cette équipe a tenu plusieurs réunions de travail avec les responsables du Ministère comorien de la Défense nationale et de l’Armée nationale de développement (AND). Par la suite, l’équipe de planification s’est rendue à Dar-es-Salaam pour parachever son travail.

10. Le 8 mars 2008, les Ministres et autres représentants des quatre pays mentionnés plus haut, ainsi que des Comores, se sont réunis à Dar-es-Salaam, sous la présidence du Ministre tanzanien des Affaires étrangères. La réunion a approuvé le rapport de l’équipe d’experts militaires et de sécurité, y compris les recommandations qu’elle a soumises au sujet des mesures pratiques à prendre pour aider le Gouvernement comorien à restaurer son autorité à Anjouan. Dans le même temps, la réunion a souligné que toute tentative de la part des autorités illégales d’Anjouan de s’opposer à l’intervention militaire dans l’Ile serait considérée comme un acte criminel et traitée comme telle.

11. Le lendemain, 9 mars 2008, les Ministres et autres représentants de la coalition africaine se sont rendus à Moroni, en vue d’informer le Président comorien des résultats de la réunion tenue à Dar-es-Salaam. La délégation a saisi l’occasion de la visite pour réitérer son appui total aux efforts du Gouvernement de l’Union des Comores visant à restaurer l’autorité de l’Etat à Anjouan et à préserver l’unité et l’intégrité territoriale des Comores, et a lancé un appel au Colonel Bacar à se rendre inconditionnellement et à ne pas s’opposer aux forces comoriennes appuyées par la coalition.

12. Lors de la réunion du Comité ministériel des pays de la région sur les Comores, tenue à Addis Abéba le 28 janvier et le 1er février 2008, en marge de la 12ème session ordinaire du Conseil exécutif de l’UA le principe d’une mission internationale de haut niveau à Anjouan, dirigée par l’UA et comprenant des représentants des Etats Unis d’Amérique et de la France, avait été convenu. Il s’agissait alors de convaincre les autorités illégales d’Anjouan de se conformer au cadre de règlement de la crise anjouanaise tel qu’arrêté par les décisions pertinentes du Conseil.

13. C’est dans cet esprit qu’une mission internationale « dite de la dernière chance », composée du chef du Bureau de Liaison de l’UA à Moroni, de l’Ambassadeur de France aux Comores, du Chargé d’Affaires de l’Ambassade américaine à Madagascar et d’un représentant de la Ligue des Etats arabes, s’est rendue à Anjouan, le 27 février 2008, pour rencontrer le Colonel Bacar en vue de trouver une issue pacifique à la crise et éviter le recours à la force. La mission s’est heurtée à l’intransigeance du Colonel Bacar, qui a rejeté en bloc les propositions faites par l’UA et les représentants de la communauté internationale, notamment la tenue d’élections libres, régulières et transparentes pour désigner le nouveau Président de l’Ile, dans les conditions déterminées par l’UA, étant entendu que le Colonel Bacar pourrait se présenter à un tel scrutin ou choisir l’exil. A son retour à Moroni, le même jour, la délégation a été immédiatement reçue par le chef de l’Etat comorien, à qui elle a rendu compte des résultats de sa mission à Anjouan.

14. Dans l’intervalle, la 111ème réunion du Conseil tenue le 18 février 2008 a décidé de proroger, pour une période additionnelle de deux (2) mois, les mesures imposées à l’encontre des autorités illégales d’Anjouan, telles que stipulées au paragraphe 5 du communiqué PSC/PR/Comm(XCV) adopté lors de sa 95ème réunion tenue le 10 octobre 2007, ainsi que le mandat de la MAES. Il convient de rappeler ici que, dans sa décision précitée, la 10ème session ordinaire de la Conférence a exprimé son appréciation du travail accompli par la MAES, et a lancé un appel aux Etats membres pour qu’ils apportent l’appui nécessaire au renforcement de la Mission afin de lui permettre d’accomplir efficacement son mandat.

III. « OPERATION DEMOCRATIE AUX COMORES » ET DEVELOPPEMENTS SUBSEQUENTS

15. Conformément au plan d’intervention arrêté lors de la réunion de Dar-es-Salaam, les troupes tanzaniennes devant participer à l’opération de débarquement à Anjouan ont commencé à arriver à partir du 11 mars 2008. Elles furent rejointes peu après par des troupes soudanaises. Il convient de relever que la France a apporté un appui logistique à l’opération, assurant le transport des troupes tanzaniennes et de leuréquipement. La Libye a assuré le transport des troupes soudanaises ; elle a, en outre, apporté une assistance en équipement à l’AND. Dans la perspective de l’intervention à Anjouan, les troupes de la coalition, dont l’effectif total s’élevait à un peu plus de 1,500 éléments, ont été regroupées dans l’Ile de Mohéli, plus proche d’Anjouan, à partir du début février pour les troupes comoriennes et, à compter du 13 mars.2008, pour les troupes tanzaniennes et soudanaises

16. Avant le débarquement proprement dit, les forces comoriennes ont effectué, avec succès, deux incursions à Anjouan. Celles-ci leur ont permis de recueillir des informations utiles à la conduite du débarquement, alors imminent. En outre, plusieurs éléments de la gendarmerie anjouanaise furent faits prisonniers.

17. Pour sa part, dans une allocution prononcée à la veille du débarquement à Anjouan, le Président comorien a annoncé qu’il avait donné l’ordre à l’AND, assistée par des troupes tanzaniennes et soudanaises, de débarquer à Anjouan pour mettre un terme à de la rébellion. Le Président comorien s’est également engagé, une fois la rébellion réduite, à tout faire, avec l’aide de la communauté internationale, pour que la période transitoire qui suivra à Anjouan soit menée à bien dans le strict respect de la Constitution du pays et permette aux Anjouanais d’élire le chef de l’exécutif de leur Ile à travers des élections libres et démocratiques. Le Président comorien a, enfin, rendu hommage à l’UA, à la Tanzanie, à la Libye, au Soudan et au Sénégal, pour leur appui militaire, logistique et financier. Il a aussi tenu à associer, dans ses remerciements, les Etats Unis et la France, pour leur engagement dans cette entreprise de rétablissement de l’autorité de l’Etat à Anjouan.

18. Le débarquement à Anjouan a eu lieu tôt dans la matinée du 25 mars. En quelques heures, l’AND, appuyée par les troupes alliées de la Tanzanie et du Soudan, a pris le contrôle des principaux points stratégiques de l’Ile. Les forces comoriennes ont pris le contrôle de l’aéroport, les forces tanzaniennes celui du port et de Mutsmudu, la capitale de l’Ile, alors que les forces soudanaises débarquaient à Domoni, à l’Ouest de l’Ile. Par la suite, les forces de la coalition ont étendu leur contrôle. Le lendemain, l’Ile était sous le contrôle total de la coalition, qui n’a subi aucune perte. Cette intervention a été accueillie avec liesse tant à Anjouan, où la population a fraternisé avec les forces de la coalition, que dans le reste de l’Archipel.

19. Il convient toutefois de noter que l’absence d’une couverture adéquate du littoral anjouanais a rendu possible la fuite du Colonel Bacar, au bord d’une embarcation traditionnelle « Kwassa-Kwassa », vers Mayotte, en compagnie de 22 de ses plus proches collaborateurs. Dans la soirée du 27 mars 2008, ces fugitifs ont été transférés à l’ile de la Réunion, pour des raisons d’ordre public et de sécurité. Ils ont introduit des demandes d’asile, ce qui, conformément aux obligations internationales de la France, leur donne le droit de rester sur le territoire français jusqu’à ce que les structures françaises compétentes statuent sur leurs demandes.

20. Lors de sa réunion du 28 mars 2008, le Conseil s’est réjoui de ce que les forces comoriennes, avec l’appui de la coalition, ont réussi à restaurer l’autorité de l’Union des Comores dans l’Ile d’Anjouan, mettant ainsi un terme au régime illégal du colonel Bacar qui a constamment rejeté toutes les propositions de sortie de crise. Pour ma part, j’ai écrit aux Présidents tanzanien, soudanais et sénégalais, ainsi qu’au dirigeant libyen, pour leur exprimer la gratitude de l’UA pour avoir répondu à l’appel à l’assistance du Gouvernement comorien, conformément à la décision de la Conférence. Dans un communiqué publié le 27 mars 2008, le Gouvernement américain a vivement loué l’appui de l’Union africaine qui a permis de restaurer l’autorité du Gouvernement de l’Union des Comores dans l’Ile d’Anjouan.

21. Le 31 mars 2008, les autorités de l’Union des Comores ont procédé à l’installation officielle du chef de l’exécutif intérimaire de l’Ile, en la personne de M. Laiiizamane Abdou Cheikh, chargé de la gestion des questions courantes et de l’organisation de l’élection du nouveau Président de l’Ile autonome d’Anjouan, prévue en mai 2008. Les autorités comoriennes se sont engagées à se conformer aux textes électoraux qui régissent leur organisation et leur déroulement. La classe politique comorienne reste, toutefois, divisée quant aux modalités de déroulement du scrutin présidentiel à Anjouan. Certains estiment que le processus électoral à Anjouan, qui fut vicié dès le départ en raison des actes d’intimidation perpétrés par Mohamed Bacar et sa gendarmerie, doit être repris dans sa totalité pour permettre à tous ceux qui le veulent de faire acte de candidature. D’autres, arguant de la nécessité d’un retour rapide à la légalité, jugent nécessaire de reprendre le processus électoral au stade où il a été interrompu.

22. Le 5 avril, le chef de l’Etat comorien a effectué une visite de plusieurs jours à Anjouan. A cette occasion, le Président comorien a notamment appelé les Anjouanais et, d’une façon général, les Comoriens à enterrer définitivement le séparatisme prôné par le Colonel Bacar, et a demandé son extradition, sans délai, aux Comores afin qu’il y soit jugé.

IV. OBSERVATIONS

23. Après plus de dix ans d’efforts soutenus, l’autorité de l’Union est, enfin, rétablie à Anjouan. Il s’agit là d’un tournant décisif dans l’histoire des Comores, dont il convient de se féliciter. Je voudrais saisir cette occasion pour tout à la fois louer la détermination du Président Sambi et exprimer ma très sincère gratitude à la Tanzanie, au Soudan et à la Libye, ainsi qu’au Sénégal, pour avoir apporté l’assistance requise au Gouvernement de l’Union des Comores, conformément à la décision de la Conférence. Je voudrais également exprimer, à nouveau, ma gratitude aux pays de la région qui, sous la direction de l’Afrique du Sud, n’ont, tout au long des années écoulées, ménagé aucun effort pour venir en aide aux Comores et y appuyer les efforts de réconciliation.

24. Après le renversement du régime illégal du Colonel Bacar, il importe maintenant d’apporter une assistance au Gouvernement comorien dans l’organisation du scrutin devant permettre d’élire un nouveau Président pour Anjouan. Au delà de l’élection, il convient également de s’attaquer au règlement du problème du partage des compétences constitutionnelles, au renforcement de la bonne gouvernance et des arrangements institutionnels actuels, afin de faciliter le bon fonctionnement de l’Ensemble comorien. Une attention égale doit être accordée au relèvement socioéconomique de l’archipel et à la lutte contre la pauvreté, qui a fourni un terreau favorable au séparatisme.

25. Dans une lettre qu’il m’a adressée, le 7 avril dernier, le Président Sambi, après avoir réitéré ses remerciements et sa gratitude à l’UA pour la détermination avec laquelle elle a accompagné les Comores dans la lutte contre le séparatisme, a souligné que l’espoir né du rétablissement de l’autorité de l’Etat à Anjouan « ne peut se pérenniser sans un examen et une solution aux multiples problèmes auxquels se trouve confronté cette Ile », dont la population reste statistiquement la plus pauvre de l’Archipel. Il a indiqué que son Gouvernement envisage de lancer un grand chantier visant à assurer la relance socio-économique de l’Ile. Il a lancé un appel solennel à la communauté internationale dans son ensemble pour qu’elle appuie, avec la même détermination, l’oeuvre de reconstruction qui doit être entreprise à Anjouan, pour aider la population de l’Ile à sortir de la misère et de la précarité.

26. A la lumière de ce qui précède, je recommande au Conseil de proroger le
mandat de la MAES pour une durée supplémentaire de 6 mois. Au cours de cette
période, la Mission assistera les forces comoriennes dans la sécurisation des élections
prévues à Anjouan. Elle s’emploiera également à consolider la sécurité à Anjouan,
notamment à travers le parachèvement de l’opération de ramassage des armes et
l’intégration d’éléments de la gendarmerie anjouanaise au sein de l’AND. Les
contingents tanzaniens et soudanais constitueront la composante principale de la
Mission. Toutefois, il sera nécessaire de déployer quelques policiers pour aider la
Mission à remplir au mieux son mandat. Aussi, dès approbation par le Conseil de mes
propositions, la Commission approchera les Etats membres pour générer les forces de police requises.

27. Au-delà des aspects sécuritaires, il importe également d’apporter une assistance aux Comores dans le domaine de la gouvernance et du relèvement socio-économique.
A cet effet, il est prévu de doter la MAES d’une importante composante civile qui coordonnera l’appui au Gouvernement comorien dans les domaines précités. De même, il est prévu de dépêcher aux Comores, le plus rapidement possible, une mission de la Commission, à laquelle seraient associées les institutions compétentes partenaires de l’UA, notamment la Ligue des Etats arabes, l’Union européenne, les Nations unies et la Francophonie, pour une évaluation conjointe plus précise des besoins et pour une meilleure coordination de l’action des uns et des autres.

28. Comme convenu lorsque le Conseil a initialement autorisé le déploiement de la
MAES, les pays contributeurs de troupes doivent prendre en charge les dépenses liées
au déploiement de l’opération. Toutefois, dans le même temps, la Commission s’emploiera à mobiliser des ressources, notamment dans le cadre de la Facilité pour la paix en Afrique ; des consultations ont déjà été initiées avec l’Union européenne à cet effet.

29. Je me réjouis de l’engagement pris par les autorités comoriennes de tout faire pour que de nouvelles élections soient organisées à Anjouan dans les plus brefs délais possibles, ainsi que de leur engagement à oeuvrer dans le respect scrupuleux des textes régissant le fonctionnement de l’Union. J’exhorte vivement tous les Comoriens à consolider l’unité nationale et l’intégrité territoriale des Comores, et de s’employer à relever le défi du développement économique et social du pays. Je voudrais, en cette étape importante de l’histoire des Comores, appeler tous les Etats membres de l’UA et la communauté internationale dans son ensemble à apporter l’appui nécessaire à la consolidation de la paix, de la stabilité et de la réconciliation aux Comores.

SA, Qatar to advance South-South relations

Article published courtesy of BuaNews - [5 May 2008]

South Africa and Qatar are to advance South-South co-operation by consolidating bilateral political, economic and trade relations.

President Thabo Mbeki, accompanied by the First Lady Zanele Mbeki, will on Monday, 5 May, depart for Doha, Qatar, for a two-day state visit.

President Mbeki with his high powered government and business delegation will visit Qatar within the context of South Africa's priority to strengthen relations between both countries, according to the Department of Foreign Affairs.

On Tuesday, His Highness Shaikh Hamad bin Khalifa Al-Thani, Amir of the State of Qatar, will hold bilateral discussions with President Mbeki.

The discussions are expected to include Qatar's support for the South African government's Joint Initiative for Priority Skills Acquisition (JIPSA) and the Accelerated and Shared Growth Initiative of South Africa (AsgiSA) programmes which aim to halve unemployment and poverty by 2014.

On Wednesday, Mbeki is expected to participate in a South Africa - Qatar Business Seminar.

Qatar is strategically of great importance to South Africa as it contains oil reserves of 15.21 billion barrels, while its natural gas reserves exceed 25 trillion cubic meters.

Partnership between the two countries has seen the establishment of $900 million Oryx Gas-to-Liquid plant is a joint venture between SASOL and Qatar Petroleum.

It is one of the largest joint venture projects involving a South African company in the Middle East.

The project has enhanced South Africa's stature as world-leader in the field and a reliable technology partner.

Priority investment

In addition investment from Qatar has totalled $400 million into South Africa and Africa in the PME Infrastructure Management Limited Fund.

The fund is investing in infrastructure in Africa and is concentrating on the areas of transportation, communication and energy.

According to the Government of Qatar, the fund gives priority to investments in South Africa, as it is the most suitable country to invest in compared to other African countries.

The fund is considered to be the first investment by the Qatar Investment Authority in South Africa.

The South African delegation is expected to include Ministers Mosiuoa Lekota, Mandisi Mpahlwa, Buyelwa Sonjica, Deputy Foreign Minister Aziz Pahad and South Africa's Ambassador to Qatar Vincent Zulu.

The government delegation will be accompanied by senior business representatives from Ukubona Holdings, the Industrial Development Co-operation, Trade and Investment KwaZulu-Natal, National African Federated Chambers of Commerce, Sekunjalo Investment, the National Empowerment Fund, Bravura Empowerment, Coega Industrial Development Zone, Tristar Holdings, UNIGAS, PetroSA and Standard Bank, among others.

President Mbeki is expected to return to South Africa on Thursday.

Zimbabwe: l'opposition hésite pour le 2nd tour, l'Union africaine intervient

HARARE (AFP) 3 May 2008


L'opposition zimbabwéenne poursuivait lundi ses consultations sur sa participation au second tour de l'élection présidentielle dont la date n'a toujours pas été annoncée, alors que l'Union africaine (UA) tentait de trouver une issue à la crise.

Le président de la Commission de l'UA, Jean Ping, s'est rendu à Harare où il a rencontré le président zimbabwéen Robert Mugabe, selon une source diplomatique.

"M. Ping et sa délégation ont été reçus par M. Mugabe. Les discussions ont été très constructives et ont permis un tour d'horizon complet de la situation, et d'examiner sous tous ses aspects" la crise électorale, a indiqué un diplomate africain proche de l'UA.

M. Ping, accompagné des commissaires de l'UA aux Affaires politiques et à la Paix et la sécurité, "a également eu une séance de travail avec le président de la Commission électorale du Zimbabwe au cours de laquelle ils ont examiné le déroulement du processus électoral depuis son commencement", selon la même source.

Cette visite n'a pas été officiellement confirmée à Harare.

Le Mouvement pour le changement démocratique (MDC) avait indiqué ce week-end que son leader, Morgan Tsvangirai, arrivé en tête du scrutin présidentiel du 29 mars sans officiellement remporter la majorité absolue, ferait une déclaration lundi sur son intention de participer ou non au second tour.

Mais selon son porte-parole George Sibotshiwe, aucune décision n'a encore été prise.

Le MDC a jusqu'à présent toujours affirmé que M. Tsvangirai l'a emporté au premier tour et que M. Mugabe, au pouvoir depuis 28 ans, doit céder la place.

Selon les résultats de la Commission électorale du Zimbabwe (ZEC) annoncés vendredi, cinq semaines après le scrutin, le chef du MDC n'a toutefois remporté que 47,9% des suffrages, contre 43,2% pour M. Mugabe.

Le MDC a rejeté ces résultats, les qualifiant de "scandaleux", tout en sachant qu'un boycott du second tour serait synonyme de nouveau mandat pour le président sortant.

Le second tour doit en principe avoir lieu dans les trois semaines suivant l'annonce des résultats, mais la Commission n'a pas encore communiqué de date.

Son porte-parole, Dominico Chidhakuza, a écarté lundi l'idée d'une annonce imminente: "je ne peux vous donner de date car il y a encore des problèmes dont nous devons discuter".

Nombre d'observateurs estiment que M. Mugabe et son parti, l'Union nationale africaine du Zimbabwe-Front patriotique (Zanu-PF), qui a perdu le 29 mars le contrôle de la Chambre des députés, veulent gagner du temps.

"J'imagine qu'ils essaient toujours de se faire à l'idée qu'ils ont perdu la majorité au Parlement, qu'ils sont sur le point de perdre la présidence et qu'ils n'ont pas encore fait assez pour éviter cette défaite", estime Jonathan Moyo, ancien porte-parole présidentiel entré en dissidence.

"Ils sont en deuil, ils ont besoin de 40 jours et 40 nuits", ironise cet ancien ministre de l'Information, aujourd'hui député indépendant.

L'épouse de M. Mugabe, Grace, a participé ce week-end à une cérémonie où des vêtements et des couvertures ont été distribués à des victimes présumées du MDC, à Chiendambuya (environ 160 km à l'est de Harare).

"La Zanu-PF est au pouvoir par les urnes depuis 1980, si elle avait voulu truquer le résultat des élections, elle l'aurait fait depuis longtemps", a-t-elle affirmé.

Selon le ministre de l'Information, Sikhanyiso Ndlovu, cité par la radio nationale, la Zanu-PF a commencé à se mobiliser pour ce qui n'est pas, d'après lui, "un deuxième tour ordinaire", mais "une guerre" contre les "forces occidentales" représentées par le MDC.

Les enseignants ont pour leur part menacé lundi de se mettre en grève la semaine prochaine si le gouvernement et les forces de l'ordre ne font pas "immédiatement" cesser les violences post-électorales, dont beaucoup d'entre eux sont victimes.

SADC : chaque pays membre invité à combler son déficit énergétique

Kinshasa | 01 Mai 2008

La 29e réunion des ministres de l’énergie de la SADC (Communauté pour le Développement de l'Afrique Australe) qui s’est tenue à Kinshasa s’est terminée mercredi sur un constat général : le déficit dans la fourniture du courant électrique dans les pays membres s’est creusé, rapporte radiookapi.net

Les ministres et experts qui ont pris part à ces travaux ont ainsi recommandé à chaque Etat de la région de fournir des efforts pour augmenter l’accès à l’énergie électrique à ses habitants, notamment en développant d’autres types d’énergie. Quand au projet Inga 3, le ministre congolais de l'Energie, Salomon Banamuwere, a souligné que les études de faisabilité ont été déjà faites au niveau du gouvernement. Son coût est évalué, d’après la même source, à 3 milliards 600 millions USD et pourra produire environ 4350 mégawatts. Cependant, a reconnu le ministre Banamuwere, Inga 3 ne résoudra pas le problème de fourniture du courant en RDC. Il faut en plus résoudre la question de distribution et de la responsabilité de la population. Le ministre de l’Energie explique : « A Kinshasa, malheureusement, nous avons des transformateurs qui sont tombés en panne. Le problème qui est là est que depuis longtemps, nous avons eu des gros équipements qui ont fonctionné sans que nous puissions avoir des réserves. Lorsqu’on les commande, il faut un minimum de six mois. La SNEL a déjà commandé des équipements de réserve. Et en attendant que nous puissions avoir la solution définitive, nous allons prendre des transformateurs de réserve à Maluku pour que nous puissions les placer à Inga. Mais aussi, nous avons un autre problème lié au réseau de distribution. Dans quelques jours, nous recevrons 94 transformateurs commandés par la SNEL et 30 autres commandés par l’Hôtel de ville. Nous avons pensé qu’il faut associer la population, parce que très souvent, en 2006, nous avons commandé 240 transformateurs que nous avons pratiquement perdus, par les vols des huiles de ces transformateurs. […] Au niveau de Kingabwa, on nous a volé plus de 2 000 mètres de câbles. L’Etat fait ce qu’il peut faire, mais il faut aussi que la population puisse nous aider ».

mardi 13 mai 2008

US fund invests R1.3bn in SA housing

Monday, 12 May 2008 - SA Good News

USA-based International Housing Solutions (IHS) has raised US$175 million (R1.3 billion) for the development of 30 000 affordable housing units in South Africa.

Through IHS' South Africa Workforce Housing Fund, the global investment firm will direct the capital towards investments in rental and for-sale housing in the low and moderate income housing markets.

The company raises its capital by researching and marketing investment opportunities in the affordable residential property market.

The South Africa Workforce Housing Fund was supported by the North American pension fund and a US foundation endowment whose investments totaled US$95 million. Up to $80-million was committed in participating debt from the US Overseas Private Investment Corporation, a US government-sponsored agency that supports American investments in emerging markets.

The company expects several additional investors to commit further capital to the SA Fund, increasing its size to $240-million (about R1.8-billion).

South African property developers had found it difficult to raise capital for large-scale affordable housing developments, IHS SA country director Elize Stroebel told Property24, adding that IHS helped developers finance affordable housing projects in the form of equity.

"The equity allows developers to obtain larger loans from the banks at a reduced borrowing cost, which in turn allows them to build bigger developments without having to phase them in or conduct large pre-sales," she told the website.

"As the developers achieve more scale in their projects, they are able to pass the lower costs on to middle income families, in the form of lower rentals and selling prices which in the current South African economic climate is a huge benefit to these families."

The $175-million of capital commitments includes $95-million from a North American pension fund and a US foundation endowment, as well as up to $80-million committed in participating debt from the US Overseas Private Investment Corporation, a US government-sponsored agency that supports American investments in emerging markets.

The company believes the fund will help leverage returns for fund investors while spurring economic and housing development in South Africa.


Wits centre to boost SA-India relations

Monday, 12 May 2008 - South africa Good news

Wits University is establishing a Centre for Indian Studies in Africa (CISA), the first of its kind on the African continent. CISA will support research, teaching and public debate about India and its growing presence across the African continent.

The Centre has been set up in an effort to boost ties between India and South Africa as trade and investment between the two countries records significant upward growth.

According to the Acting Director of CISA Prof Stephen Gelb, total bilateral trade between South Africa and India amounts to over US$4 billion today and has grown by 22% annually since 2001.

"Around 40 major corporations from each country now operate in the other, including many familiar corporate names: Tata, Ranbaxy, Bajaj, ICICI, Anglo American, Sasol, Sanlam and Shoprite. Others such as Infosys and Standard Bank are known to be considering entry," he says.

CISA plans to expand applied research collaborations between Wits and Indian universities. It also plans to promote staff and student exchanges and to initiate joint projects with Indian scholars about common problems such as social divisions of caste, community and race, the rise of the middle class, rural-urban migration and issues in constitutional law.

"We want to help change South Africans' mental map of the world away from one where the orientation is North-South with Europe and the US dominating, to South-South, with Africa and Asia as the main reference points," says Gelb.

The Centre will run high-profile conferences and public lectures. Visitors this year will include historian and travel writer William Dalrymple and celebrated Indian author Nayantara Sahgal, whose fiction deals with gender and class issues in India.

In recognising the establishment of CISA, Indian Consul-General Navdeep Suri presented Wits University with a gift of several hundred books from the Government of India, at a ceremony held at the university last week.

lundi 12 mai 2008

Undersea cable to create sustainable competitive market

[7 May 2008]

Government has identified the Broadband Infraco-led African West Coast Cable (AWCC) project as a lead initiative to create a sustainable competitive international bandwidth market in the country.

This emerged during the meeting held between the Presidency, Public Enterprise Minister, Alec Erwin and Communications Minister, Dr Ivy Matsepe-Casaburri over the weekend.

The decision is in line with President Thabo Mbeki's State of the Nation Address to complete the licensing and the operationalisation of Infraco as well as the completion of the process to launch the undersea cables in partnership with the private sector and other governments on the continent.

The AWCC is a 3,840 Gigabit super cable which will stretch from the Western Cape to the United Kingdom with capacity terminating in London.

The project which is expected to be functioning in the middle of 2010 will have branching units to at least 10 countries along the West Coast of Africa at a design length of 13,000km.

“It is anticipated that the system will enter the service by mid 2010 in time to meet the bandwidth requirements for the 2010 Soccer World Cup,” the Ministry of Communications said.

The cable will also support South Africa's science super-projects such as the Square Kilometer Array Telescope for which the country is competing against Australia to host it.

Costing about US$600 million, the project has brought together 40 nations and some of the world's most influential telecommunications players in a joint effort to use state-of-the-art technology in linking more people more efficiently than ever before.

The project will also use revenue generated to spur economic development on Africa as a whole.

Lying between 1,000 and 8,000 metres below the ocean's surface, the system will be able to withstand bad weather and vandalism.

Broadband Infraco was created by government as a new state-owned enterprise to execute interventions that deliver affordable broadband to South Africans on an open access basis.

The AWCC model will own 26% of the cable while the remaining 74% will be owned by a broad base of private sector participants, including incumbent communications operators.

The project is reported to be well advancing, while a Memorandum of Understanding has been agreed upon with prospective private sector participants.

Infraco will announce a selected supplier and enter formal contract negotiations.

Government also reiterates its commitment to continue working with other governments on the continent and interested partners in the Africa-wide UHURUnet NEPAD-led initiative.

The initiative will also play a central role in reducing the cost of communications at the same time increasing connectivity in Africa.

Both Dr Matsepe-Casaburri and Erwin are expected to elaborate on these matters during the course of this week.