Rupiah Banda élu président en Zambie
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(Reuters) - Le président zambien par intérim, Rupiah Banda, a été proclamé vainqueur de l'élection présidentielle aux dépens du candidat de l'opposition Michael Banda, qui conteste les résultats et réclame un nouveau décompte des bulletins de vote.
Banda, qui assumait les fonctions de président depuis la mort en août de Levy Mwanawasa, a remporté 718.359 voix contre 683.150 à Sata, selon des résultats définitifs communiqués par la commission électorale.
Pressentant la victoire de leur candidat, des responsables du gouvernement avaient fait savoir à Reuters avant l'annonce des résultats que Banda, chef de file du Mouvement pour une démocratie multipartite, serait investi ce dimanche dans la capitale, Lusaka.
Le Front patriotique de Sata a contesté la régularité de l'élection et annoncé samedi qu'il réclamerait un nouveau décompte des bulletins.
"Nous irons au tribunal pour demander un nouveau décompte", a dit à Reuters Willie Nsanda, président de la campagne électorale du Front patriotique. "Ce que nous voyons affiché sur les tableaux ne correspond pas aux bulletins dans les urnes."
Sata a lui-même accusé les responsables électoraux d'avoir bourré les urnes en faveur de Banda.
"J'ai des preuves que les résultats (de Banda) ont été gonflés. Ils m'ont escroqué en 2006 et ils veulent faire la même chose", a-t-il dit samedi, faisant référence à la dernière élection présidentielle qu'il avait déjà perdue de peu face à l'ancien président Levy Mwanawasa.
L'armée a été mise en état d'alerte afin de prévenir toute violence post-électorale. Le principal groupe zambien d'évaluation indépendante du vote a qualifié le scrutin de globalement calme, tout en pointant quelques irrégularités.
Considéré comme l'un des pays les plus stables d'Afrique, la Zambie est le premier pays exportateur de cuivre du continent.
Âgé de 71 ans, Banda se présente comme le digne successeur de l'ancien président Mwanawasa, dont les Occidentaux ont salué le bon bilan économique, notamment en matière de discipline fiscale et de lutte contre la corruption.
Banda, qui fut notamment ministre des Affaires étrangères dans les années 1970, devra s'atteler aux principales difficultés du pays, que sont la pauvreté - 65% des 12 millions d'habitants vivent avec moins d'un dollar par jour - et la lutte contre le sida - on compte un million de séropositifs.
Banda, qui assumait les fonctions de président depuis la mort en août de Levy Mwanawasa, a remporté 718.359 voix contre 683.150 à Sata, selon des résultats définitifs communiqués par la commission électorale.
Pressentant la victoire de leur candidat, des responsables du gouvernement avaient fait savoir à Reuters avant l'annonce des résultats que Banda, chef de file du Mouvement pour une démocratie multipartite, serait investi ce dimanche dans la capitale, Lusaka.
Le Front patriotique de Sata a contesté la régularité de l'élection et annoncé samedi qu'il réclamerait un nouveau décompte des bulletins.
"Nous irons au tribunal pour demander un nouveau décompte", a dit à Reuters Willie Nsanda, président de la campagne électorale du Front patriotique. "Ce que nous voyons affiché sur les tableaux ne correspond pas aux bulletins dans les urnes."
Sata a lui-même accusé les responsables électoraux d'avoir bourré les urnes en faveur de Banda.
"J'ai des preuves que les résultats (de Banda) ont été gonflés. Ils m'ont escroqué en 2006 et ils veulent faire la même chose", a-t-il dit samedi, faisant référence à la dernière élection présidentielle qu'il avait déjà perdue de peu face à l'ancien président Levy Mwanawasa.
L'armée a été mise en état d'alerte afin de prévenir toute violence post-électorale. Le principal groupe zambien d'évaluation indépendante du vote a qualifié le scrutin de globalement calme, tout en pointant quelques irrégularités.
Considéré comme l'un des pays les plus stables d'Afrique, la Zambie est le premier pays exportateur de cuivre du continent.
Âgé de 71 ans, Banda se présente comme le digne successeur de l'ancien président Mwanawasa, dont les Occidentaux ont salué le bon bilan économique, notamment en matière de discipline fiscale et de lutte contre la corruption.
Banda, qui fut notamment ministre des Affaires étrangères dans les années 1970, devra s'atteler aux principales difficultés du pays, que sont la pauvreté - 65% des 12 millions d'habitants vivent avec moins d'un dollar par jour - et la lutte contre le sida - on compte un million de séropositifs.