L'ONU accuse la Tanzanie de se livrer à un trafic d'enfants
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TANZANIE - 13 octobre 2008 - APANEWS
La Tanzanie reste une source et un pays de transit pour le trafic d'enfants à destination de l'Afrique du Sud, de l'Europe et du Moyen-Orient, où ils seront contraints au travail forcé et à l'exploitation sexuelle, révèle l'ONU dans un rapport.
Des enfants sont vendus pour être utilisés dans des rites à l'intérieur du pays, des accusations que le gouvernement tanzanien a qualifié de fausses, précise l'ONU dans un récent rapport.
"Il y a également une certaine mobilité à l'intérieur du pays et dans les pays voisins, avec des enfants qui arrivent des campagnes pour être vendus dans les villes et travailler comme domestiques ou serveurs dans les bars et les boîtes de nuits", ajoute le rapport.
Ces révélations sont contenues dans le rapport du Comité sur les droits des enfants publié en début de semaine à Genève, à l'occasion de sa 49ème session consacrée à l'examen des profils des pays membres en matière d'application des protocoles de la convention sur les droits de l'enfant.
Cette rencontre a passé en revue les progrès réalisés par les gouvernements pour limiter le trafic, combattre la prostitution et la pornographie des enfants.
Le Comité travaille sous la supervision du Haut Commissariat des Nations Unies pour les droits de l'homme.
La Tanzanie, qui a ratifié ce protocole en avril 2003, est dans l'obligation de soumettre des rapports périodiques au Comité sur de surveillance de l'application dudit protocole.
Mais dans le compte rendu fait au Comité par le ministère tanzanien du Développement communautaire, du Genre et de l'Enfance, Mme Margaret Sitta, le gouvernement a indiqué qu'il n'a été informé d'aucun cas d'enfant vendu.
La Tanzanie reste une source et un pays de transit pour le trafic d'enfants à destination de l'Afrique du Sud, de l'Europe et du Moyen-Orient, où ils seront contraints au travail forcé et à l'exploitation sexuelle, révèle l'ONU dans un rapport.
Des enfants sont vendus pour être utilisés dans des rites à l'intérieur du pays, des accusations que le gouvernement tanzanien a qualifié de fausses, précise l'ONU dans un récent rapport.
"Il y a également une certaine mobilité à l'intérieur du pays et dans les pays voisins, avec des enfants qui arrivent des campagnes pour être vendus dans les villes et travailler comme domestiques ou serveurs dans les bars et les boîtes de nuits", ajoute le rapport.
Ces révélations sont contenues dans le rapport du Comité sur les droits des enfants publié en début de semaine à Genève, à l'occasion de sa 49ème session consacrée à l'examen des profils des pays membres en matière d'application des protocoles de la convention sur les droits de l'enfant.
Cette rencontre a passé en revue les progrès réalisés par les gouvernements pour limiter le trafic, combattre la prostitution et la pornographie des enfants.
Le Comité travaille sous la supervision du Haut Commissariat des Nations Unies pour les droits de l'homme.
La Tanzanie, qui a ratifié ce protocole en avril 2003, est dans l'obligation de soumettre des rapports périodiques au Comité sur de surveillance de l'application dudit protocole.
Mais dans le compte rendu fait au Comité par le ministère tanzanien du Développement communautaire, du Genre et de l'Enfance, Mme Margaret Sitta, le gouvernement a indiqué qu'il n'a été informé d'aucun cas d'enfant vendu.