Madagascar: Une croissance économique à la hausse pour 2009
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L'Express de Madagascar, 05-11-2008
Le projet de loi de finances 2009 prévoit une croissance économique de 7,5%, contre 7,1% en 2008. Elle sera fortement soutenue par le développement rural dont l'agriculture, l'essor des infrastructures hôtelières, ainsi que le début de production dans les projets miniers.
Pour le secteur primaire, le taux d'accroissement est estimé à 3,4%. Le développement du secteur agriculture par l'utilisation de fertilisants, de semences améliorées, de méthodes culturales modernes et d'irrigations bien entretenues et d'équipements modernes constitue un des principaux paramètres de cet accroissement. Un dédoublement de la production agricole est prévue en 2009.
Le secteur secondaire devra enregistrer un taux de croissance fort de 11,1% résultant d'une forte expansion dans l'industrie extractive expliquée par le début de production d'ilménite par la société Qit minérals Madagascar basée à Taolagnaro. Les performances des branches « matériaux métalliques » et « matériaux de construction » tireront également vers le haut ce secteur d’activité, pour cause de tenue du Sommet de l'Union Africaine.
Climat propice
Le tertiaire prévoit une croissance de l'ordre de 8,8%. L’essor de la branche BTP, grâce aux investissements aussi bien publics que privés, dans le domaine de la construction et l’amélioration des infrastructures est essentiellement à l’origine de cette croissance. La construction des infrastructures d’accueil pour le Sommet africain de 2009 et l’extension de l’aéroport international d’Ivato figurent parmi les grandes activités.
La mise en place d'un climat propice aux investissements, grâce au renforcement des programmes d'investissements publics constitue un véritable défi. En effet, les investissements apparaissent comme le moteur de la croissance. Le taux d’investissement attendu est de 33,4% dont 23,2% provenant du secteur privé et 10,2% du secteur public, soit une certaine baisse par rapport à l'année précédente.
En 2008, ce taux a été de 36,0% du PIB dont 25,7% est apporté par le secteur privé et 10,3% par le secteur public.
L’objectif principal en matière de recettes fiscales consistera à atteindre un niveau de 2352,1 milliards Ariary correspondant à un nouveau taux de pression fiscale attendu de 12,5%, contre 11,9% dans la loi de finances rectificative 2008.
Le projet de loi de finances 2009 prévoit une croissance économique de 7,5%, contre 7,1% en 2008. Elle sera fortement soutenue par le développement rural dont l'agriculture, l'essor des infrastructures hôtelières, ainsi que le début de production dans les projets miniers.
Pour le secteur primaire, le taux d'accroissement est estimé à 3,4%. Le développement du secteur agriculture par l'utilisation de fertilisants, de semences améliorées, de méthodes culturales modernes et d'irrigations bien entretenues et d'équipements modernes constitue un des principaux paramètres de cet accroissement. Un dédoublement de la production agricole est prévue en 2009.
Le secteur secondaire devra enregistrer un taux de croissance fort de 11,1% résultant d'une forte expansion dans l'industrie extractive expliquée par le début de production d'ilménite par la société Qit minérals Madagascar basée à Taolagnaro. Les performances des branches « matériaux métalliques » et « matériaux de construction » tireront également vers le haut ce secteur d’activité, pour cause de tenue du Sommet de l'Union Africaine.
Climat propice
Le tertiaire prévoit une croissance de l'ordre de 8,8%. L’essor de la branche BTP, grâce aux investissements aussi bien publics que privés, dans le domaine de la construction et l’amélioration des infrastructures est essentiellement à l’origine de cette croissance. La construction des infrastructures d’accueil pour le Sommet africain de 2009 et l’extension de l’aéroport international d’Ivato figurent parmi les grandes activités.
La mise en place d'un climat propice aux investissements, grâce au renforcement des programmes d'investissements publics constitue un véritable défi. En effet, les investissements apparaissent comme le moteur de la croissance. Le taux d’investissement attendu est de 33,4% dont 23,2% provenant du secteur privé et 10,2% du secteur public, soit une certaine baisse par rapport à l'année précédente.
En 2008, ce taux a été de 36,0% du PIB dont 25,7% est apporté par le secteur privé et 10,3% par le secteur public.
L’objectif principal en matière de recettes fiscales consistera à atteindre un niveau de 2352,1 milliards Ariary correspondant à un nouveau taux de pression fiscale attendu de 12,5%, contre 11,9% dans la loi de finances rectificative 2008.