Les pays d'Afrique orientale et australe envisagent un plan d'intégration économique
Thématique :
SADC
19 octobre 2008 - XINHUA
Un sommet des pays d'Afrique orientale et australe est prévu la semaine prochaine à Kampala, capitale ougandaise, afin d'approuver un plan d'intégration économique, qui vise non seulement à coordonner la position commune régionale dans les négociations commerciales internationales, mais aussi à créer un grande marché commun.
La suppression des barrières commerciales entre la Communauté est-africaine (CEA), le Marché commun d'Afrique orientale et australe (COMESA) et la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) figurera haut sur l'ordre du jour de ce sommet tripartite.
Les 26 membres des trois blocs devraient approuver mercredi prochain un mécanisme institutionnel légal destiné à coordonner leur ultime vision de créer un super bloc commercial, a-t-on appris auprès de hauts responsables.
"Nous voulons avoir une base institutionnelle légale d'accord avec d'autres CER (communautés économiques régionales) sur les affaires qui se préparent", a indiqué Samuel Joao Caholo, le secrétaire général adjoint de la SADC.
C'est la première réunion des CER depuis la naissance de l'Union africaine, qui discutera des moyens de promouvoir l'intégration dans le cadre du Traité d'Abuja en vue de l'établissement de la Communauté économique africaine.
L'intégration en Afrique se trouve actuellement en difficulté, en raison des initiatives désordonnées, des conflits politiques et des échanges commerciaux insuffisants entre les régions.
En Afrique orientale et australe, un pays adhère souvent aux différents groupes régionaux. La Tanzanie est à la fois pays membre de la CEA et de la SADC, tandis que l'Ouganda, le Kenya, le Burndi et le Rwanda sont des pays membres de la CEA et du COMESA.
Cette multiple adhésion affaiblit leur capacité de négocier en tant que bloc dans les négociations commerciales internationales et défavorise leur participation à la concurrence commerciale mondiale.
"Le danger que nous trouvons est que si nous agissons séparément, notre union des droits douaniers s'écroulera, l'OMC ne reconnaîtra pas notre union des droits douaniers comme un bloc. Il y aura un problème si nous n'agissons pas en un groupe", a averti le premier vice-Premier ministre ougandais Eriya Kategaya.
L'intégration économique n'est plus une affaire de convenance pour l'Afrique, mais une stratégie cruciale pour la survie et le développement dans un monde de marginalisation mondiale, ont souligné des experts.
"Nous avons affiné notre connaissance des défis et des bénéfices que nous allons obtenir si nous commençons un processus de coordination", a déclaré M. Caholo.
Le sommet tripartite CEA-COMESA-SADC, prévu pour mercredi prochain, réunira les chefs d'État et de gouvernement des 26 pays membres. Ces trois blocs sont dotés d'une population de 527 millions d'habitants, d'un PIB de 624 milliards de dollars et d'un PIB par habitant de 1 184 dollars.
Le sommet devra discuter des affaires relatives au renforcement de la coopération entre les blocs, notamment dans le commerce, les investissements, les infrastructures, la communication d'informations et la technologie, selon les organisateurs.
Un sommet des pays d'Afrique orientale et australe est prévu la semaine prochaine à Kampala, capitale ougandaise, afin d'approuver un plan d'intégration économique, qui vise non seulement à coordonner la position commune régionale dans les négociations commerciales internationales, mais aussi à créer un grande marché commun.
La suppression des barrières commerciales entre la Communauté est-africaine (CEA), le Marché commun d'Afrique orientale et australe (COMESA) et la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) figurera haut sur l'ordre du jour de ce sommet tripartite.
Les 26 membres des trois blocs devraient approuver mercredi prochain un mécanisme institutionnel légal destiné à coordonner leur ultime vision de créer un super bloc commercial, a-t-on appris auprès de hauts responsables.
"Nous voulons avoir une base institutionnelle légale d'accord avec d'autres CER (communautés économiques régionales) sur les affaires qui se préparent", a indiqué Samuel Joao Caholo, le secrétaire général adjoint de la SADC.
C'est la première réunion des CER depuis la naissance de l'Union africaine, qui discutera des moyens de promouvoir l'intégration dans le cadre du Traité d'Abuja en vue de l'établissement de la Communauté économique africaine.
L'intégration en Afrique se trouve actuellement en difficulté, en raison des initiatives désordonnées, des conflits politiques et des échanges commerciaux insuffisants entre les régions.
En Afrique orientale et australe, un pays adhère souvent aux différents groupes régionaux. La Tanzanie est à la fois pays membre de la CEA et de la SADC, tandis que l'Ouganda, le Kenya, le Burndi et le Rwanda sont des pays membres de la CEA et du COMESA.
Cette multiple adhésion affaiblit leur capacité de négocier en tant que bloc dans les négociations commerciales internationales et défavorise leur participation à la concurrence commerciale mondiale.
"Le danger que nous trouvons est que si nous agissons séparément, notre union des droits douaniers s'écroulera, l'OMC ne reconnaîtra pas notre union des droits douaniers comme un bloc. Il y aura un problème si nous n'agissons pas en un groupe", a averti le premier vice-Premier ministre ougandais Eriya Kategaya.
L'intégration économique n'est plus une affaire de convenance pour l'Afrique, mais une stratégie cruciale pour la survie et le développement dans un monde de marginalisation mondiale, ont souligné des experts.
"Nous avons affiné notre connaissance des défis et des bénéfices que nous allons obtenir si nous commençons un processus de coordination", a déclaré M. Caholo.
Le sommet tripartite CEA-COMESA-SADC, prévu pour mercredi prochain, réunira les chefs d'État et de gouvernement des 26 pays membres. Ces trois blocs sont dotés d'une population de 527 millions d'habitants, d'un PIB de 624 milliards de dollars et d'un PIB par habitant de 1 184 dollars.
Le sommet devra discuter des affaires relatives au renforcement de la coopération entre les blocs, notamment dans le commerce, les investissements, les infrastructures, la communication d'informations et la technologie, selon les organisateurs.