L’Afrique offre actuellement de nombreuses possibilités d’investissement
Thématique :
afrique
WASHINGTON, USA, 18 octobre 2008
Diverses possibilités importantes d’investissement se présentent à l’heure actuelle dans toute l’Afrique, où les changements ont lieu à un rythme beaucoup plus rapide que l’on ne croit, a indiqué un spécialiste américain éminent.
M. Thomas Gibian, qui est à la tête de la société d’investissement Emerging Capital Partners, a souligné ce point lors de la conférence sur l’infrastructure en Afrique que le Corporate Council on Africa a organisée du 6 au 8 octobre à Washington.
Durant une session consacrée à la prise de participation dans des sociétés africaines, il a déclaré qu’il était nécessaire, en particulier pour les Américains, de faire abstraction de ce qu’on pouvait lire et entendre dans les médias pour regarder l’Afrique telle qu’elle était et pour voir ainsi qu’elle se réformait très rapidement.
Les réformes en Afrique ne sont pas un phénomène récent, a-t-il fait remarquer. L’Afrique se réforme depuis dix ans, mais on s’approche maintenant d’un point où ces réformes créent des possibilités d’investissement dans des entreprises africaines.
On peut, selon lui, trouver dans divers pays africains des entreprises rentables, qui fonctionnent avec transparence et qui se conforment aux principes auxquels on s’attend en matière de gestion et d’indépendance des administrateurs et des commissaires aux comptes.
À titre d’illustration de l’importance des réformes, M. Gibian a fait état du temps où il se trouvait, au milieu des années 1990, à Hongkong en qualité de directeur général de la société d’investissement EMP Global Asia Fund, qui gérait près de 3 milliards de dollars sous forme d’investissements en Chine, en Corée du Sud, en Inde, en Indonésie, en Malaisie, aux Philippines, à Taïwan et en Thaïlande.
« À ce moment-là, a-t-il dit, il n’y avait pratiquement pas de prises de participation dans des entreprises chinoises car la propriété privée n’existait pas. C’était en 1994-95. L’an dernier, 30 milliards de dollars ont été consacrés à des prises de participation en Chine, ce qui montre que les réformes ont de l’importance. »
Des faits semblables se sont produits en Inde, où depuis le début de notre siècle des réformes ont lieu, comme dans de nombreux pays émergents, dans les domaines des télécommunications, du secteur bancaire, de l’assurance et des retraites. Il se peut que ces réformes ne soient pas parfaites ni toujours suffisantes. Elles ont cependant suffi pour créer une base en ce qui concerne les prises de participation dans des entreprises du secteur privé.
Le même genre de réformes a lieu maintenant en Afrique. Il est possible de « suivre la trajectoire de ces réformes et leurs effets sur le terrain » dans les mêmes domaines qu’en Inde, ainsi que dans le domaine des ressources naturelles et dans des branches d’activité que l’on ne considérait pas jusqu’à maintenant comme propices aux investissements, notamment le secteur médical et pharmaceutique.
Parmi les facteurs qui sont favorables à l’Afrique, a-t-il dit, figurent sa proximité de l’Europe, le prix raisonnable de ses terres arables, l’abondance des chutes de pluie et sa main-d’ouvre.
À propos de la société d’investissement Emerging Capital Partners, M. Gibian a indiqué que, depuis sa création en 2000, elle avait mobilisé plus de 1,5 milliard de dollars qu’elle avait investis dans 33 entreprises actives dans une quarantaine de pays africains. Cette société, dont le siège est à Washington et qui compte six bureaux en Afrique et un à Paris, préfère investir dans des entreprises panafricaines ou actives dans plusieurs pays.
En conclusion, M. Gibian s’est déclaré d’avis que les réformes avaient bien progressé dans des pays clés tels que le Nigéria, le Ghana et la Tanzanie au point que ceux-ci pouvaient offrir un bon exemple à d’autres pays.
Diverses possibilités importantes d’investissement se présentent à l’heure actuelle dans toute l’Afrique, où les changements ont lieu à un rythme beaucoup plus rapide que l’on ne croit, a indiqué un spécialiste américain éminent.
M. Thomas Gibian, qui est à la tête de la société d’investissement Emerging Capital Partners, a souligné ce point lors de la conférence sur l’infrastructure en Afrique que le Corporate Council on Africa a organisée du 6 au 8 octobre à Washington.
Durant une session consacrée à la prise de participation dans des sociétés africaines, il a déclaré qu’il était nécessaire, en particulier pour les Américains, de faire abstraction de ce qu’on pouvait lire et entendre dans les médias pour regarder l’Afrique telle qu’elle était et pour voir ainsi qu’elle se réformait très rapidement.
Les réformes en Afrique ne sont pas un phénomène récent, a-t-il fait remarquer. L’Afrique se réforme depuis dix ans, mais on s’approche maintenant d’un point où ces réformes créent des possibilités d’investissement dans des entreprises africaines.
On peut, selon lui, trouver dans divers pays africains des entreprises rentables, qui fonctionnent avec transparence et qui se conforment aux principes auxquels on s’attend en matière de gestion et d’indépendance des administrateurs et des commissaires aux comptes.
À titre d’illustration de l’importance des réformes, M. Gibian a fait état du temps où il se trouvait, au milieu des années 1990, à Hongkong en qualité de directeur général de la société d’investissement EMP Global Asia Fund, qui gérait près de 3 milliards de dollars sous forme d’investissements en Chine, en Corée du Sud, en Inde, en Indonésie, en Malaisie, aux Philippines, à Taïwan et en Thaïlande.
« À ce moment-là, a-t-il dit, il n’y avait pratiquement pas de prises de participation dans des entreprises chinoises car la propriété privée n’existait pas. C’était en 1994-95. L’an dernier, 30 milliards de dollars ont été consacrés à des prises de participation en Chine, ce qui montre que les réformes ont de l’importance. »
Des faits semblables se sont produits en Inde, où depuis le début de notre siècle des réformes ont lieu, comme dans de nombreux pays émergents, dans les domaines des télécommunications, du secteur bancaire, de l’assurance et des retraites. Il se peut que ces réformes ne soient pas parfaites ni toujours suffisantes. Elles ont cependant suffi pour créer une base en ce qui concerne les prises de participation dans des entreprises du secteur privé.
Le même genre de réformes a lieu maintenant en Afrique. Il est possible de « suivre la trajectoire de ces réformes et leurs effets sur le terrain » dans les mêmes domaines qu’en Inde, ainsi que dans le domaine des ressources naturelles et dans des branches d’activité que l’on ne considérait pas jusqu’à maintenant comme propices aux investissements, notamment le secteur médical et pharmaceutique.
Parmi les facteurs qui sont favorables à l’Afrique, a-t-il dit, figurent sa proximité de l’Europe, le prix raisonnable de ses terres arables, l’abondance des chutes de pluie et sa main-d’ouvre.
À propos de la société d’investissement Emerging Capital Partners, M. Gibian a indiqué que, depuis sa création en 2000, elle avait mobilisé plus de 1,5 milliard de dollars qu’elle avait investis dans 33 entreprises actives dans une quarantaine de pays africains. Cette société, dont le siège est à Washington et qui compte six bureaux en Afrique et un à Paris, préfère investir dans des entreprises panafricaines ou actives dans plusieurs pays.
En conclusion, M. Gibian s’est déclaré d’avis que les réformes avaient bien progressé dans des pays clés tels que le Nigéria, le Ghana et la Tanzanie au point que ceux-ci pouvaient offrir un bon exemple à d’autres pays.