Cooperation UE/Madagascar: Les APE au menu
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Madagascar Tribune, mercredi 12 novembre 2008
L'Accord de Partenariat Economique ou APE entre l’Europe et Madagascar est encore en négociation. Ce traité est censé garantir la stabilité des échanges. L’Union européenne reste un grand partenaire économique de Madagascar. « Les accords de partenariat économique constituent un cadre de sécurisation des échanges commerciaux avec l’Union européenne », avance Jean Claude Boidin, ambassadeur, chef de la délégation de la Commission européenne à Madagascar, face à quelques membres de l’administration malgache, du corps diplomatique et du secteur privé. Dans le cadre de cet accord, les pays européens offrent aux pays de l’ACP un accès totalement libre sans droits de douanes et sans aucune restriction à son marché. Tous les produits qui connaissent encore des limites quantitatives ou des contraintes de calendrier dans l’accord de Cotonou seront désormais affranchis. Sauf pour le sucre et le riz, pour lesquels une période de transition est prévue. Cet accord donne un accès libre aux fruits, légumes, céréales, produits laitiers, rhum, fleurs coupées, tomates en boîtes et autres. C’est une mesure avantageuse dans la mesure ou plus de 40 % des exportations de Madagascar vont vers l’Europe. De plus, c’est un traité international ratifié et notifié par l’Organisation mondiale du commerce. Il garantit une stabilité juridique des conditions de l’échange mais en même temps offre une prévisibilité à très long terme. L’accord intérimaire qui est en vigueur actuellement reste, cependant, incomplet. C’est un accord qui ne tient pas compte des réalités de la mondialisation et de la dématérialisation des échanges dans le futur. Toutefois, les versions définitives de l’APE sont conçues comme des accords généraux qui contribueront à la mise en place de marchés régionaux et à la diversification des économies dans chaque région ACP. Les résultats obtenus dans les négociations jusqu’ à ce jour militent en faveur d’une certaine réorientation des structures et du contenu du texte de l’APE :
Souvent les réunions techniques ont beaucoup des difficultés à trouver des consensus sur des points qui représentent des intérêts particuliers pour les régions et la coopération même entre les deux parties. Sur ce point, il s’avère nécessaire de requérir davantage des décisions politiques. Ainsi, nous estimons que l’idée de renforcer la Troïka qui existe déjà au niveau du Groupe ACP pour négocier au plus haut niveau avec la Partie Européenne ne peut qu’être bénéfique pour la conclusion d’un APE qui tienne compte des intérêts des deux parties.
Les deux parties ont convenu des objectifs de l’APE qui devrait servir avant tout un instrument de développement pour les pays ACP. L’APE devrait solutionner, entre autres, les contraintes de l’offre des produits exportables pour que les ACP puissent bénéficier pleinement des préférences commerciales. Par ailleurs, pour atteindre le développement, des projets prioritaires devraient être mis en œuvre au plus tôt dans différents domaines et dans les différents secteurs identifiés au niveau de chaque pays et chaque région. Ceci nécessite la mobilisation des financements nécessaires à travers le fonds FED, le fonds d’Aide au commerce où d’autres financements dotés d’un montant approprié ;
La mise en place d’une Zone de Libre Echange asymétrique entre les pays ACP et l’UE devrait se faire en synergie avec le développement des échanges régionaux. Il est apparu toutefois, que dans la négociation des APE, une certaine scission se dessine au niveau des pays membres d’un groupement régional. Le sommet devrait lancer un signal fort que chaque pays gagne à préserver la cohésion du groupe ACP et à rester au niveau du groupement régional au sein duquel il a initié la négociation des APE. Enfin, Madagascar adopte, sans réserve la Déclaration d’Accra.
L'Accord de Partenariat Economique ou APE entre l’Europe et Madagascar est encore en négociation. Ce traité est censé garantir la stabilité des échanges. L’Union européenne reste un grand partenaire économique de Madagascar. « Les accords de partenariat économique constituent un cadre de sécurisation des échanges commerciaux avec l’Union européenne », avance Jean Claude Boidin, ambassadeur, chef de la délégation de la Commission européenne à Madagascar, face à quelques membres de l’administration malgache, du corps diplomatique et du secteur privé. Dans le cadre de cet accord, les pays européens offrent aux pays de l’ACP un accès totalement libre sans droits de douanes et sans aucune restriction à son marché. Tous les produits qui connaissent encore des limites quantitatives ou des contraintes de calendrier dans l’accord de Cotonou seront désormais affranchis. Sauf pour le sucre et le riz, pour lesquels une période de transition est prévue. Cet accord donne un accès libre aux fruits, légumes, céréales, produits laitiers, rhum, fleurs coupées, tomates en boîtes et autres. C’est une mesure avantageuse dans la mesure ou plus de 40 % des exportations de Madagascar vont vers l’Europe. De plus, c’est un traité international ratifié et notifié par l’Organisation mondiale du commerce. Il garantit une stabilité juridique des conditions de l’échange mais en même temps offre une prévisibilité à très long terme. L’accord intérimaire qui est en vigueur actuellement reste, cependant, incomplet. C’est un accord qui ne tient pas compte des réalités de la mondialisation et de la dématérialisation des échanges dans le futur. Toutefois, les versions définitives de l’APE sont conçues comme des accords généraux qui contribueront à la mise en place de marchés régionaux et à la diversification des économies dans chaque région ACP. Les résultats obtenus dans les négociations jusqu’ à ce jour militent en faveur d’une certaine réorientation des structures et du contenu du texte de l’APE :
Souvent les réunions techniques ont beaucoup des difficultés à trouver des consensus sur des points qui représentent des intérêts particuliers pour les régions et la coopération même entre les deux parties. Sur ce point, il s’avère nécessaire de requérir davantage des décisions politiques. Ainsi, nous estimons que l’idée de renforcer la Troïka qui existe déjà au niveau du Groupe ACP pour négocier au plus haut niveau avec la Partie Européenne ne peut qu’être bénéfique pour la conclusion d’un APE qui tienne compte des intérêts des deux parties.
Les deux parties ont convenu des objectifs de l’APE qui devrait servir avant tout un instrument de développement pour les pays ACP. L’APE devrait solutionner, entre autres, les contraintes de l’offre des produits exportables pour que les ACP puissent bénéficier pleinement des préférences commerciales. Par ailleurs, pour atteindre le développement, des projets prioritaires devraient être mis en œuvre au plus tôt dans différents domaines et dans les différents secteurs identifiés au niveau de chaque pays et chaque région. Ceci nécessite la mobilisation des financements nécessaires à travers le fonds FED, le fonds d’Aide au commerce où d’autres financements dotés d’un montant approprié ;
La mise en place d’une Zone de Libre Echange asymétrique entre les pays ACP et l’UE devrait se faire en synergie avec le développement des échanges régionaux. Il est apparu toutefois, que dans la négociation des APE, une certaine scission se dessine au niveau des pays membres d’un groupement régional. Le sommet devrait lancer un signal fort que chaque pays gagne à préserver la cohésion du groupe ACP et à rester au niveau du groupement régional au sein duquel il a initié la négociation des APE. Enfin, Madagascar adopte, sans réserve la Déclaration d’Accra.