SADC/ Protection tarifaire : quatre ans de sursis pour des produits sensibles mauriciens
Farine de blé, sel, parfums, peinture, portes ou fenêtres en aluminium… Maurice a identifié une liste de produits sensibles qui bénéficieront d’une protection tarifaire. Il s’agit de produits pour lesquels le gouvernement estime qu’un soutien est encore nécessaire, dans le cadre de la zone de libre-échange de la Southern African Development Community (SADC). Ces produits représentent 15 % de l’ensemble des transactions commerciales.
Ainsi, la libre circulation des produits, dans 12 des 14 pays formant cette zone SADC, concernera 85 % de l’ensemble des transactions. Pour ces produits, les barrières tarifaires et non-tarifaires sont levées, contrairement aux produits sensibles.
A Maurice, ces produits dits sensibles sont répartis en trois catégories, selon l’ampleur de la protection douanière appliquée. Pour la première catégorie, la protection douanière est de 12 % et concerne la farine de blé et le sel. Dans la deuxième catégorie, par contre, on dénombre les boissons sucrées sans alcool, les boissons alcoolisées, la peinture, les vernis, les parfums, les dentifrices, les savons, les produits plastiques, les structures en aluminium ou en métal (portes et fenêtres par exemple). Les droits de douane qui y seront appliqués sont de 15 %.
Economies d’échelle
Quant aux meubles en bois, au papier hygiénique, aux articles en cuir, aux sacs en plastique et au thé, ils font partie de la troisième catégorie de biens pour lesquels les droits de douane sont de 30 %.
Pour les entrepreneurs locaux qui fabriquent des produits dits sensibles, rien à craindre du côté de la concurrence, du moins jusqu’en… 2012. En effet, d’ici quatre ans toutes les barrières tarifaires et non-tarifaires devront être abolies dans la zone.
Mais Michel Moothoosamy, président de la Fédération des petites et moyennes entreprises (PME), demeure sceptique. Selon lui, ce n’est pas la protection temporaire dont bénéficieront certaines entreprises qui les aidera à devenir plus compétitives.
«Dans le cadre de la SADC, les entreprises sud-africaines sont plus compétitives que celles de Maurice. La protection tarifaire accordée aux produits sensibles permettrait tout au plus aux entreprises mauriciennes concernées, de jouer sur un level playing field avec la concurrence sur le marché local», explique-t-il.
«Mais par contre, toutes les entreprises mauriciennes pourraient réussir si elles produisaient à une plus grande échelle pour l’exportation vers les pays de la SADC et de la COMESA. Elles réaliseraient ainsi des économies d’échelle, c’est-à-dire réduiraient plus leurs coûts de production. Cela les aiderait à accroître leur efficacité sur le plan international», a souligné le président de la Fédération des PME.
Ainsi, la libre circulation des produits, dans 12 des 14 pays formant cette zone SADC, concernera 85 % de l’ensemble des transactions. Pour ces produits, les barrières tarifaires et non-tarifaires sont levées, contrairement aux produits sensibles.
A Maurice, ces produits dits sensibles sont répartis en trois catégories, selon l’ampleur de la protection douanière appliquée. Pour la première catégorie, la protection douanière est de 12 % et concerne la farine de blé et le sel. Dans la deuxième catégorie, par contre, on dénombre les boissons sucrées sans alcool, les boissons alcoolisées, la peinture, les vernis, les parfums, les dentifrices, les savons, les produits plastiques, les structures en aluminium ou en métal (portes et fenêtres par exemple). Les droits de douane qui y seront appliqués sont de 15 %.
Economies d’échelle
Quant aux meubles en bois, au papier hygiénique, aux articles en cuir, aux sacs en plastique et au thé, ils font partie de la troisième catégorie de biens pour lesquels les droits de douane sont de 30 %.
Pour les entrepreneurs locaux qui fabriquent des produits dits sensibles, rien à craindre du côté de la concurrence, du moins jusqu’en… 2012. En effet, d’ici quatre ans toutes les barrières tarifaires et non-tarifaires devront être abolies dans la zone.
Mais Michel Moothoosamy, président de la Fédération des petites et moyennes entreprises (PME), demeure sceptique. Selon lui, ce n’est pas la protection temporaire dont bénéficieront certaines entreprises qui les aidera à devenir plus compétitives.
«Dans le cadre de la SADC, les entreprises sud-africaines sont plus compétitives que celles de Maurice. La protection tarifaire accordée aux produits sensibles permettrait tout au plus aux entreprises mauriciennes concernées, de jouer sur un level playing field avec la concurrence sur le marché local», explique-t-il.
«Mais par contre, toutes les entreprises mauriciennes pourraient réussir si elles produisaient à une plus grande échelle pour l’exportation vers les pays de la SADC et de la COMESA. Elles réaliseraient ainsi des économies d’échelle, c’est-à-dire réduiraient plus leurs coûts de production. Cela les aiderait à accroître leur efficacité sur le plan international», a souligné le président de la Fédération des PME.