Mswati III nomme un Premier ministre ultra-royaliste au Swaziland
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SWAZILAND - 16 octobre 2008 - AFP
Le roi Mswati III du Swaziland a rappelé à la tête de son gouvernement Barnabas Dlamini, 66 ans, qui avait déjà occupé ce poste pendant sept ans et demi avant de quitter le gouvernement il y a quatre ans pour devenir conseiller royal, a constaté un journaliste de l'AFP.
La nomination d'un homme considéré comme un ultra-royaliste a semé la consternation dans ce petit pays d'Afrique australe où le roi semble ne tenir aucun compte des appels à l'ouverture de son régime, la dernière monarchie absolutiste d'Afrique.
"L'homme est connu pour sa manière forte et son mépris de l'État de droit. Pendant la période où il dirigeait le gouvernement, il a fait de son mieux pour réprimer les organisations politiques et renforcer les pouvoirs royaux" a estimé Jan Sithole, président de la confédération syndicale Swaziland Federation of Trade Unions.
"Nous sommes consternés par son retour", a déclaré M. Sithole à l'AFP.
"Nous nous attendons au pire" a affirmé de son côté Mario Masuku, président du parti interdit Peoples Democratic Movement (Pudemo).
Barnabas Dlamini remplace Absalom Dlamini à la tête du gouvernement.
Le 19 septembre, 55 députés ont été élus au Parlement du Swaziland selon un système qui interdit les partis politiques. Dix autres députés ont été nommés par le roi. Le frère aîné du roi, Guduza Dlamini, a été réélu président de l'Assemblée.
Le roi Mswati III du Swaziland a rappelé à la tête de son gouvernement Barnabas Dlamini, 66 ans, qui avait déjà occupé ce poste pendant sept ans et demi avant de quitter le gouvernement il y a quatre ans pour devenir conseiller royal, a constaté un journaliste de l'AFP.
La nomination d'un homme considéré comme un ultra-royaliste a semé la consternation dans ce petit pays d'Afrique australe où le roi semble ne tenir aucun compte des appels à l'ouverture de son régime, la dernière monarchie absolutiste d'Afrique.
"L'homme est connu pour sa manière forte et son mépris de l'État de droit. Pendant la période où il dirigeait le gouvernement, il a fait de son mieux pour réprimer les organisations politiques et renforcer les pouvoirs royaux" a estimé Jan Sithole, président de la confédération syndicale Swaziland Federation of Trade Unions.
"Nous sommes consternés par son retour", a déclaré M. Sithole à l'AFP.
"Nous nous attendons au pire" a affirmé de son côté Mario Masuku, président du parti interdit Peoples Democratic Movement (Pudemo).
Barnabas Dlamini remplace Absalom Dlamini à la tête du gouvernement.
Le 19 septembre, 55 députés ont été élus au Parlement du Swaziland selon un système qui interdit les partis politiques. Dix autres députés ont été nommés par le roi. Le frère aîné du roi, Guduza Dlamini, a été réélu président de l'Assemblée.