Le gouvernement dissout la Commission Électorale au Kenya
Thématique :
afrique
KENYA - 15 octobre 2008 - APANEWS
Le gouvernement kenyan a adopté, en conseil des ministres, les recommandations de la Commission d'enquête, portant dissolution de la Commission Electorale du Kenya (ECK), sévèrement critiquée pour sa gestion de la présidentielle du 27 décembre 2007.
Le rapport transmis au Président Mwai Kibaki et au Premier Ministre Raila Odinga en septembre dernier est le fruit de six mois d'enquête conduite par l'ancien juge sud-africain, Johann Kriegler.
Entre autres recommandations, la Commission avait demandé des réformes du système électoral kenyan et la dissolution de l'ECK
La mesure approuvée mardi, par le Chef de l'État Mwai Kibaki, devrait satisfaire, aussi bien les partenaires occidentaux de Nairobi, que la société civile.
La coalition des ONG Kenya Peace Truth and Justice-KPTJ (Kenya Paix vérité et justice), avait fortement appuyé les recommandations de la Commission Kriegler, et appelé mardi, quelques heures avant la réunion du Conseil des ministres, à la dissolution de la Commission électorale kenyane (CEK).
Les organisations de la société civile avaient en outre invité l'Union africaine (UA) à aider le Kenya, à nommer un comité de transition pour superviser le travail de la Commission avant la mise sur pied d'un nouvel organe électoral.
La KPTJ a estimé que l'UA devrait aider à mettre en place un comité de transition, dont les membres seraient nommés par le chef de l'État, le Président Mwai Kibaki.
Un rapport produit après six mois d'enquête sur la présidentielle controversée du 27 décembre, a préconisé la refonte totale de la Commission, accusée d'avoir « mal géré le scrutin ».
L'ancien juge sud-africain, Johann Kriegler, président de la Commission d'enquête indépendante, a présenté le document au président Mwai Kibaki et au Premier ministre Raila Odinga, en septembre dernier.
La présidentielle kenyane a donné lieu à des vagues de violences, qui ont fait plus d'un millier de morts et 3500 déplacées, entre janvier et février derniers.
Les organisations de la société civile, membres du KPTJ ont en outre plaidé pour une révision totale de la Constitution, pour prendre en compte les recommandations du rapport Kriegler, qui devrait baliser la voie à un nouvel organe électoral au Kenya.
Le président de la Commission, Samuel Kivuitu et ses commissaires ont été critiqués au cours de dernières semaines, et des pressions exercées sur eux par des représentations diplomatiques, dont celles des États-Unis, d'Allemagne et de Grande-Bretagne, notamment.
Le gouvernement kenyan a adopté, en conseil des ministres, les recommandations de la Commission d'enquête, portant dissolution de la Commission Electorale du Kenya (ECK), sévèrement critiquée pour sa gestion de la présidentielle du 27 décembre 2007.
Le rapport transmis au Président Mwai Kibaki et au Premier Ministre Raila Odinga en septembre dernier est le fruit de six mois d'enquête conduite par l'ancien juge sud-africain, Johann Kriegler.
Entre autres recommandations, la Commission avait demandé des réformes du système électoral kenyan et la dissolution de l'ECK
La mesure approuvée mardi, par le Chef de l'État Mwai Kibaki, devrait satisfaire, aussi bien les partenaires occidentaux de Nairobi, que la société civile.
La coalition des ONG Kenya Peace Truth and Justice-KPTJ (Kenya Paix vérité et justice), avait fortement appuyé les recommandations de la Commission Kriegler, et appelé mardi, quelques heures avant la réunion du Conseil des ministres, à la dissolution de la Commission électorale kenyane (CEK).
Les organisations de la société civile avaient en outre invité l'Union africaine (UA) à aider le Kenya, à nommer un comité de transition pour superviser le travail de la Commission avant la mise sur pied d'un nouvel organe électoral.
La KPTJ a estimé que l'UA devrait aider à mettre en place un comité de transition, dont les membres seraient nommés par le chef de l'État, le Président Mwai Kibaki.
Un rapport produit après six mois d'enquête sur la présidentielle controversée du 27 décembre, a préconisé la refonte totale de la Commission, accusée d'avoir « mal géré le scrutin ».
L'ancien juge sud-africain, Johann Kriegler, président de la Commission d'enquête indépendante, a présenté le document au président Mwai Kibaki et au Premier ministre Raila Odinga, en septembre dernier.
La présidentielle kenyane a donné lieu à des vagues de violences, qui ont fait plus d'un millier de morts et 3500 déplacées, entre janvier et février derniers.
Les organisations de la société civile, membres du KPTJ ont en outre plaidé pour une révision totale de la Constitution, pour prendre en compte les recommandations du rapport Kriegler, qui devrait baliser la voie à un nouvel organe électoral au Kenya.
Le président de la Commission, Samuel Kivuitu et ses commissaires ont été critiqués au cours de dernières semaines, et des pressions exercées sur eux par des représentations diplomatiques, dont celles des États-Unis, d'Allemagne et de Grande-Bretagne, notamment.