Creusement du deficit commercial malgache
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madagascar
Trois ans après son intégration au sein de la SADC, la balance commerciale affiche un déficit de 350 milliards ariary. Le pays doit renforcer sa compétitivité.
Le bilan des trois années d'intégration de Madagascar au sein de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) est assez inquiétant. La Grande île enregistre aujourd'hui un déficit commercial de l'ordre de 350 milliards ariary. Son volume d'importation en provenance des pays membres s'élève à 400 milliards ariary contre juste 50 millions ariary d'exportation.
«Les entreprises ont le devoir d'améliorer leur compétitivité avec l'appui de l'État, qui se chargera de l'environnement des affaires, notamment en matière d'infrastructures. Sinon l'intégration régionale risque de rester un voeu pieux», déclare Herintsalama Rajaonarivelo, président de l'Union des entreprises malgaches (FIVMPAMA). C'était, hier, lors d'une conférence organisée par la Chambre de commerce et d'industrie (CCI) d'Antananarivo, autour de «l'avenir des entreprises face aux accords de partenariat économique (APE) et à l'intégration régionale».
La situation n'est pas meilleure avec la Communauté économique de l'Afrique australe (COMESA). En 2006, sur un volume d'échanges de 522 milliards ariary, les exportations malgaches s'étaient élevées à 222 milliards ariary. La communauté représente pourtant plus de 370 millions de consommateurs répartis dans 19 pays, avec un principal pôle d'intérêt, l'Égypte.
«L'inconvénient avec la Comesa est la nécessité de traverser de nombreux pays non membres avant de pénétrer sur le marché. A cela s'ajoutent l'inexistence d'un flux de transports réguliers et le manque de complémentarité entre les pays membres», explique Noro Andriamamonjiarison, vice-président du Groupement des entreprises de Madagascar.
Un des objectifs de la conférence a été de faire connaître aux assistants les changements en vue ainsi que l'état d'avancement des négociations dans le cadre de l'APE, de la SADC et du Comesa. Le processus de mise en place d'une zone de libre-échange, à travers le plan d'abaissement tarifaire au sein de la SADC, a été particulièrement évoqué. Il a commencé à être effectif depuis cette année alors que la mise en place de l'union douanière devra se réaliser en 2010, le Marché commun en 2015 et la Communauté économique en 2018.
Le bilan des trois années d'intégration de Madagascar au sein de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) est assez inquiétant. La Grande île enregistre aujourd'hui un déficit commercial de l'ordre de 350 milliards ariary. Son volume d'importation en provenance des pays membres s'élève à 400 milliards ariary contre juste 50 millions ariary d'exportation.
«Les entreprises ont le devoir d'améliorer leur compétitivité avec l'appui de l'État, qui se chargera de l'environnement des affaires, notamment en matière d'infrastructures. Sinon l'intégration régionale risque de rester un voeu pieux», déclare Herintsalama Rajaonarivelo, président de l'Union des entreprises malgaches (FIVMPAMA). C'était, hier, lors d'une conférence organisée par la Chambre de commerce et d'industrie (CCI) d'Antananarivo, autour de «l'avenir des entreprises face aux accords de partenariat économique (APE) et à l'intégration régionale».
La situation n'est pas meilleure avec la Communauté économique de l'Afrique australe (COMESA). En 2006, sur un volume d'échanges de 522 milliards ariary, les exportations malgaches s'étaient élevées à 222 milliards ariary. La communauté représente pourtant plus de 370 millions de consommateurs répartis dans 19 pays, avec un principal pôle d'intérêt, l'Égypte.
«L'inconvénient avec la Comesa est la nécessité de traverser de nombreux pays non membres avant de pénétrer sur le marché. A cela s'ajoutent l'inexistence d'un flux de transports réguliers et le manque de complémentarité entre les pays membres», explique Noro Andriamamonjiarison, vice-président du Groupement des entreprises de Madagascar.
Un des objectifs de la conférence a été de faire connaître aux assistants les changements en vue ainsi que l'état d'avancement des négociations dans le cadre de l'APE, de la SADC et du Comesa. Le processus de mise en place d'une zone de libre-échange, à travers le plan d'abaissement tarifaire au sein de la SADC, a été particulièrement évoqué. Il a commencé à être effectif depuis cette année alors que la mise en place de l'union douanière devra se réaliser en 2010, le Marché commun en 2015 et la Communauté économique en 2018.