Les industriels malgaches posent leurs conditions
Thématique :
madagascar,
SADC
L'express de Madagascar, 15/02/2008
Les membres du Syndicat des industriels de Madagascar rencontrent le ministre de l'Économie et celui des Finances et du budget, aujourd'hui. Ils aborderont les conditions nécessaires au développement.
«Si on veut entrer dans la concurrence, qu'on applique les mêmes règles du jeu que les autres pays.» Claude Ratefiarisoa, directeur exécutif du Syndicat des industriels de Madagascar (SIM) fait ici référence au cadre réglementaire régissant certains domaines, notamment la fiscalité ou la loi du marché par rapport aux autres pays membres des organisations régionales comme la Communauté de développement de l'Afrique australe (Sadc).
« Les industriels malgaches ne peuvent être compétitifs si ceux des autres pays comme Maurice, qui est à côté, béneficient d'avantages importants », soutient-il.
Les membres du SIM auront l'occasion de débattre et d'exprimer leur point de vue aux décideurs du gouvernement aujourd'hui, lors d'une réunion qui se tiendra à son siège à Tsaralalàna.
Ne pas mendier
D'ores et déjà, le ministre de l'Économie, du commerce et de l'industrie (MECI), Ivohasina Razafimahefa, a annoncé son intention de participer à la réunion. Hajanirina Razafinjatovo, ministre des Finances et du budget, sera également de la partie, ainsi que Prega Ramsamy, directeur général de l'Economic development board of Madagascar (EDBM).
« L'objectif de la réunion d'aujourd'hui n'est pas de mendier des conditions favorables, mais vraiment d'établir la responsabilité de chacun pour atteindre cet objectif », précise Hery Ranaisovoa, président du SIM.
La démarche des membres du SIM est justifiée par les objectifs d'un manifeste qu'ils ont élaboré et diffusé auprès des principaux décideurs. Ce manifeste stipule, entre autres, que les industriels sont prêts à augmenter leur programme d'investissement jusqu'à dix fois plus, par rapport à 2006, d'ici 2010.
« Cela signifie que les industriels adhèrent à la vision du gouvernement en matière de croissance. Mais, pour atteindre cet objectif, il y a des responsabilités à partager », précise Claude Ratefiarisoa.
La publication d'une résolution conjointe est attendue à l'issue de la réunion. Ce n'est pas la première rencontre entre le gouvernement et les opérateurs mais, pour cette fois, des résolutions concrètes sont attendues. Des dispositifs touchant des points précis, comme la réduction des coûts de facteurs dans l'énergie par exemple, ou bien les réglementations sur les normes qualitatives des produits importés.
Un syndicat de poids
Le SIM représente toutes les branches d'activités industrielles. 77 entreprises au total, ainsi qu'une dizaine de groupes de sociétés, sont membres de l'organisation. A cela s'ajoutent plusieurs organisations professionnelles comme l'Association professionnelle des imprimeurs, celle des boulangers, ainsi que divers secteurs comme les huiles essentielles.
Autrement dit, cette organisation représente un poids économique important pour le pays. Hery Ranaivosoa a été elu à la tête du SIM en 2007. Dans son programme figure l'élaboration d'une vision du développement industriel, d'ici 2010. Un poste de directeur exécutif a également été mis en place, pour apporter plus de dynamisme aux activités du SIM.
Les membres du Syndicat des industriels de Madagascar rencontrent le ministre de l'Économie et celui des Finances et du budget, aujourd'hui. Ils aborderont les conditions nécessaires au développement.
«Si on veut entrer dans la concurrence, qu'on applique les mêmes règles du jeu que les autres pays.» Claude Ratefiarisoa, directeur exécutif du Syndicat des industriels de Madagascar (SIM) fait ici référence au cadre réglementaire régissant certains domaines, notamment la fiscalité ou la loi du marché par rapport aux autres pays membres des organisations régionales comme la Communauté de développement de l'Afrique australe (Sadc).
« Les industriels malgaches ne peuvent être compétitifs si ceux des autres pays comme Maurice, qui est à côté, béneficient d'avantages importants », soutient-il.
Les membres du SIM auront l'occasion de débattre et d'exprimer leur point de vue aux décideurs du gouvernement aujourd'hui, lors d'une réunion qui se tiendra à son siège à Tsaralalàna.
Ne pas mendier
D'ores et déjà, le ministre de l'Économie, du commerce et de l'industrie (MECI), Ivohasina Razafimahefa, a annoncé son intention de participer à la réunion. Hajanirina Razafinjatovo, ministre des Finances et du budget, sera également de la partie, ainsi que Prega Ramsamy, directeur général de l'Economic development board of Madagascar (EDBM).
« L'objectif de la réunion d'aujourd'hui n'est pas de mendier des conditions favorables, mais vraiment d'établir la responsabilité de chacun pour atteindre cet objectif », précise Hery Ranaisovoa, président du SIM.
La démarche des membres du SIM est justifiée par les objectifs d'un manifeste qu'ils ont élaboré et diffusé auprès des principaux décideurs. Ce manifeste stipule, entre autres, que les industriels sont prêts à augmenter leur programme d'investissement jusqu'à dix fois plus, par rapport à 2006, d'ici 2010.
« Cela signifie que les industriels adhèrent à la vision du gouvernement en matière de croissance. Mais, pour atteindre cet objectif, il y a des responsabilités à partager », précise Claude Ratefiarisoa.
La publication d'une résolution conjointe est attendue à l'issue de la réunion. Ce n'est pas la première rencontre entre le gouvernement et les opérateurs mais, pour cette fois, des résolutions concrètes sont attendues. Des dispositifs touchant des points précis, comme la réduction des coûts de facteurs dans l'énergie par exemple, ou bien les réglementations sur les normes qualitatives des produits importés.
Un syndicat de poids
Le SIM représente toutes les branches d'activités industrielles. 77 entreprises au total, ainsi qu'une dizaine de groupes de sociétés, sont membres de l'organisation. A cela s'ajoutent plusieurs organisations professionnelles comme l'Association professionnelle des imprimeurs, celle des boulangers, ainsi que divers secteurs comme les huiles essentielles.
Autrement dit, cette organisation représente un poids économique important pour le pays. Hery Ranaivosoa a été elu à la tête du SIM en 2007. Dans son programme figure l'élaboration d'une vision du développement industriel, d'ici 2010. Un poste de directeur exécutif a également été mis en place, pour apporter plus de dynamisme aux activités du SIM.