La croissance ralentit au port franc mauricien
Thématique :
maurice
Le ralentissement des activités d’import-export dans le port franc inquiète les opérateurs. Dans le rouge, la hausse du fret et un marketing pas assez agressif.
Aslam Kathrada, opérateur du port franc, est inquiet. Le chiffre d’affaires de sa société, Nak Enterprises Ltd (NEL), a chuté de 50 % en deux ans. Raison : la réduction des activités d’import-export dans le port franc. NEL, implantée dans le port franc, à Mer-Rouge depuis 14 ans, est dotée d’un des plus gros entrepôts de stockage de produits de consommation courante dans le port.
« Le port franc a connu une croissance soutenue au cours des 12 premières années depuis sa création en 1992. Mais depuis deux ou trois ans, ça ne va plus, dit Aslam Kathrada. Il y a un net ralentissement des activités comme en témoigne les importations et les réexportations pour l’ensemble du secteur ».
Dubaï plus demandé
En 2006 les importations par les opérateurs du port franc pour les neuf premiers mois de l’année étaient de Rs 10 milliards, et les réexportations de Rs 12 milliards. Pour la période de janvier à septembre 2007 les importations connaissent une baisse de 57 % et de 35 % pour les réexportations. Selon Aslam Kathrada, une des principales raisons du ralentissement du rythme de crois- sance est une communication insuffisante entre les opérateurs et le Board of Investment depuis qu’elle a absorbé la Mauritius Freeport Authority.
«Il n’y a pas suffisamment d’efforts qui sont faits pour attirer des clients à venir s’approvisionner à Maurice. Le taux d’investissements dans le stockage de produits diminue sans compter l’augmentation du fret pour certaines destinations de la région. Les clients abandonnent Port-Louis au profit de Dubaï en raison des facilités dont ils disposent dans ce pays pour s’approvisionner », estime-t-il.
Aslam Kathrada, opérateur du port franc, est inquiet. Le chiffre d’affaires de sa société, Nak Enterprises Ltd (NEL), a chuté de 50 % en deux ans. Raison : la réduction des activités d’import-export dans le port franc. NEL, implantée dans le port franc, à Mer-Rouge depuis 14 ans, est dotée d’un des plus gros entrepôts de stockage de produits de consommation courante dans le port.
« Le port franc a connu une croissance soutenue au cours des 12 premières années depuis sa création en 1992. Mais depuis deux ou trois ans, ça ne va plus, dit Aslam Kathrada. Il y a un net ralentissement des activités comme en témoigne les importations et les réexportations pour l’ensemble du secteur ».
Dubaï plus demandé
En 2006 les importations par les opérateurs du port franc pour les neuf premiers mois de l’année étaient de Rs 10 milliards, et les réexportations de Rs 12 milliards. Pour la période de janvier à septembre 2007 les importations connaissent une baisse de 57 % et de 35 % pour les réexportations. Selon Aslam Kathrada, une des principales raisons du ralentissement du rythme de crois- sance est une communication insuffisante entre les opérateurs et le Board of Investment depuis qu’elle a absorbé la Mauritius Freeport Authority.
«Il n’y a pas suffisamment d’efforts qui sont faits pour attirer des clients à venir s’approvisionner à Maurice. Le taux d’investissements dans le stockage de produits diminue sans compter l’augmentation du fret pour certaines destinations de la région. Les clients abandonnent Port-Louis au profit de Dubaï en raison des facilités dont ils disposent dans ce pays pour s’approvisionner », estime-t-il.