L'usine du Gol certifiee ISO 22 000
Thématique :
La Reunion
CLICANOO.COM Publié le 23 juillet 2008
La Sucrière de la Réunion vient d’être récompensée de ces efforts fournis en matière de sécurité alimentaire depuis 2006 en obtenant récemment la certification ISO 22 000 pour la sucrière du Gol. Le site de Saint-Louis devient ainsi la première usine sucrière de canne au monde à posséder cette certification.
“Ne trouvons pas de boulons dans nos yaourts.” La boutade lancée par Bernard Pétin, président de la Sucrière de la Réunion résume la démarche initiée depuis 2006 par le groupe pour maîtriser les risques alimentaires dans la production de la sucrerie du Gol à Saint-Louis. Une logique dictée par l’évolution du marché et les exigences toujours plus pointues des clients qui a poussé la Sucrière de la Réunion a mettre l’accent sur l’hygiène et la sécurité du produit. Pour y parvenir, elle a mis en place une politique de management interne qui vise à assurer une transparence totale de ses performances et surtout limiter au maximum le risque d’introduction de corps étrangers dans la production de sucre.
La Sucrière de la Réunion vient d’être récompensée de ces efforts fournis en matière de sécurité alimentaire depuis 2006 en obtenant récemment la certification ISO 22 000 pour la sucrière du Gol. Le site de Saint-Louis devient ainsi la première usine sucrière de canne au monde à posséder cette certification.
“Ne trouvons pas de boulons dans nos yaourts.” La boutade lancée par Bernard Pétin, président de la Sucrière de la Réunion résume la démarche initiée depuis 2006 par le groupe pour maîtriser les risques alimentaires dans la production de la sucrerie du Gol à Saint-Louis. Une logique dictée par l’évolution du marché et les exigences toujours plus pointues des clients qui a poussé la Sucrière de la Réunion a mettre l’accent sur l’hygiène et la sécurité du produit. Pour y parvenir, elle a mis en place une politique de management interne qui vise à assurer une transparence totale de ses performances et surtout limiter au maximum le risque d’introduction de corps étrangers dans la production de sucre.
Aujourd’hui, les investissements et les efforts de management consentis par l’entreprise sont récompensés par l’obtention de la certification ISO 22 000. Délivrée chaque année par un organisme indépendant, l’Association française pour l’amélioration et le management de la qualité (Afaq), cette certification offre ainsi au consommateur l’assurance d’une qualité optimale du produit. “Nous produisons des sucres spéciaux qui doivent répondre à un cahier des charges très strict car il y a un contact direct avec les consommateurs qui peut-être de simples particuliers ou des représentants de l’industrie agroalimentaire, explique Bernard Constant, directeur industriel de La Sucrerie de la Réunion. Le sucre sort directement de notre usine avant d’être consommé sur les marchés local et européen, nous ne pouvons pas nous permettre d’y laisser des résidus de pesticides ou des corps étrangers en général.”
FORMATION DU PERSONNEL
Et pour éviter ce genre de déconvenue, le groupe a mis en place une politique de management particulière, basée sur la responsabilisation et la formation du personnel de l’usine aux règles d’hygiène et de sécurité alimentaire et ce à tous les niveaux. Une trentaine de salariés ont également été formés au système de management ISO 22 000 et une équipe chargée de sécurité des denrées alimentaire a été mise sur pied afin d’analyser les dangers et améliorer le système sur le terrain. Enfin, un comité de pilotage se réunit pour prendre les décisions, fixer les moyens et prioriser les actions. En parallèle, Sucrière de la Réunion a réalisé des investissements lourds pour sécuriser l’usine. L’accès à certaines parties a ainsi été strictement réglementé et des aménagements ont été réalisés, notamment pour empêcher toute chute d’objet, même infime pendant les différentes étapes de la fabrication. Les bijoux ont également été bannis du site et l’espace réservé au chargement des camions est désormais hermétique afin d’empêcher les oiseaux d’entrer. Au total, le groupe estime à entre huit cent mille et un million d’euros le coût des investissements réalisés depuis 2006.
Pour la Sucrière de la Réunion, l’obtention de cette certification doit permettre de renforcer la confiance de ses clients et de ses partenaires mais également viser à améliorer la qualité des sucres spéciaux, la sensibilisation de ses collaborateurs ainsi que le taux de réalisation. Reste que l’usine du Gol est à ce jour la première usine sucrière de canne au monde à avoir obtenu la certification ISO 22 000, elle devra désormais remettre ses acquis en jeu chaque année.