Maurice: Nouveau look pour le terminal de Plaisance
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L'Express de Maurice, 18 juin 2008
L’accord signé pendant la visite du Premier ministre en France prévoit la création d’une nouvelle compagnie avec ADP comme partenaire pour agrandir, moderniser l’aérogare et ensuite la gérer.
Aéroports de Paris (ADP) sera le partenaire stratégique d’Airports of Mauritius Ltd (AML). Aéroport de Paris Management conduira le design du nouveau terminal, effectuera le suivi de ses travaux, et offrira son assistance dans son ouverture et son exploitation.
Une nouvelle compagnie sera créée, où AML et ADP seront les deux principaux actionnaires pour la construction et la gestion du nouveau terminal, qui sera le double de la taille et de la capacité du terminal actuel. AML sera l’actionnaire majoritaire. Elle s’attèle ces jours-ci, avec la collaboration de ses conseils légaux et ceux du State Law Office, à préparer les modalités de l’accord de partenariat (shareholders agreement) avec ADP et le calendrier des travaux de construction du nouveau terminal (implementation agreement).
La nouvelle compagnie aura la responsabilité de négocier avec EXIM Bank de la République populaire de Chine le prêt consenti par ce pays. Lors de sa visite en Chine l’année dernière, Navin Ramgoolam avait été assuré du soutien financier de Pékin pour la construction du terminal.
Si tout se passe bien, AML estime que la construction devrait démarrer à la fin de l’année ou au début de l’année prochaine pour se terminer en 2010 afin de pouvoir accueillir au moins quatre millions de passagers par an. La première phase – qui a permis un gros changement de look au terminal actuel – avait été complétée en 2002.
Manoj Ujoodha, chief executive officer (CEO) d’Air Mauritius, estime que «le terminal existant date de 1987 et a fait son temps. La dernière amélioration importante a été effectuée en 1999 avec un espace additionnel pour traiter les arrivées».
Le CEO de la compagnie natioanle estime que le pays doit se préparer à réaliser son objectif en termes d’arrivées touristiques. «L’île Maurice s’est fixée un objectif de deux millions de touristes à l’horizon de 2015 et Air Mauritius est un partenaire important dans l’atteinte de cet objectif. S’il est vrai que l’aéroport n’est saturé qu’à certaines heures, il est évident que ces horaires sont dictés par des créneaux disponibles dans les pays que nous desservons et aux horaires que demande notre clientèle.»
Une deuxième piste ?
Manoj Ujoodha fait ressortir les contrintes de la capacité actuelle de l’aéroport: «Il ne permet pas d’offrir le service de qualité que nous aurions souhaité offrir à notre clientèle – un service qui doit être au même niveau sur tout le voyage. C’est pourquoi nous attendons vivement les travaux d’agrandissement qui nous permettront d’avoir plus d’espace pour l’enregistrement au départ, pour traiter les passagers voyageant en classes supérieures, pour les passagers en transit et pour ceux à l’arrivée.»
Le CEO d’Air Mauritius souligne que cela implique des investissements au niveau du matériel, des comptoirs à l’enregistrement, des postes d’immigration, des portes d’embarquement et des passerelles supplémentaires et au contrôle de sécurité après l’enregistrement des bagages.
Une deuxième piste d’atterrissage est-elle nécessaire ? A cela Manoj Ujoodha répond: «Dans l’idéal nous souhaitons bien sûr une deuxième piste au cas où il y aurait un encombrement sur l’une des pistes - ce qui pourrait causer un problème d’accès au pays par avion. Je sais que les autorités compétentes travaillent sur des solutions. Toutefois une deuxième piste d’atterrissage est un investissement extrêmement lourd.»
Thierry Arékion, manager de British Airways Agency Sales, déclare pour sa part qu’il important d’avoir un nouveau terminal car l’actuel ne répond pas aux besoins des passagersqui ont de nombreux problèmes au check-in. «Il faudra une meilleure planification des vols, à l’arrivée comme au départ, afin d’éviter la congestion. Il faut aller de l’avant et ne pas stagner, surtout avec les prévisions du secteur touristique. L’aéroport est la porte d’entrée et de sortie des touristes. La première impression compte.»
Cependant il pense quie d’autres facilités sont tout aussi importantes. «Ce qui est important ce n’est pas l’agrandissement du terminal seulement. Il faut offrir des facilités – des kiosques de check-in, comme dans d’autres aéroports – à ceux qui voyagent léger. Nous espérons que cela sera pris en compte dans le nouveau terminal. Ces kiosques aideront à réduire les files d’attente au check-in.»
L’accord signé pendant la visite du Premier ministre en France prévoit la création d’une nouvelle compagnie avec ADP comme partenaire pour agrandir, moderniser l’aérogare et ensuite la gérer.
Aéroports de Paris (ADP) sera le partenaire stratégique d’Airports of Mauritius Ltd (AML). Aéroport de Paris Management conduira le design du nouveau terminal, effectuera le suivi de ses travaux, et offrira son assistance dans son ouverture et son exploitation.
Une nouvelle compagnie sera créée, où AML et ADP seront les deux principaux actionnaires pour la construction et la gestion du nouveau terminal, qui sera le double de la taille et de la capacité du terminal actuel. AML sera l’actionnaire majoritaire. Elle s’attèle ces jours-ci, avec la collaboration de ses conseils légaux et ceux du State Law Office, à préparer les modalités de l’accord de partenariat (shareholders agreement) avec ADP et le calendrier des travaux de construction du nouveau terminal (implementation agreement).
La nouvelle compagnie aura la responsabilité de négocier avec EXIM Bank de la République populaire de Chine le prêt consenti par ce pays. Lors de sa visite en Chine l’année dernière, Navin Ramgoolam avait été assuré du soutien financier de Pékin pour la construction du terminal.
Si tout se passe bien, AML estime que la construction devrait démarrer à la fin de l’année ou au début de l’année prochaine pour se terminer en 2010 afin de pouvoir accueillir au moins quatre millions de passagers par an. La première phase – qui a permis un gros changement de look au terminal actuel – avait été complétée en 2002.
Manoj Ujoodha, chief executive officer (CEO) d’Air Mauritius, estime que «le terminal existant date de 1987 et a fait son temps. La dernière amélioration importante a été effectuée en 1999 avec un espace additionnel pour traiter les arrivées».
Le CEO de la compagnie natioanle estime que le pays doit se préparer à réaliser son objectif en termes d’arrivées touristiques. «L’île Maurice s’est fixée un objectif de deux millions de touristes à l’horizon de 2015 et Air Mauritius est un partenaire important dans l’atteinte de cet objectif. S’il est vrai que l’aéroport n’est saturé qu’à certaines heures, il est évident que ces horaires sont dictés par des créneaux disponibles dans les pays que nous desservons et aux horaires que demande notre clientèle.»
Une deuxième piste ?
Manoj Ujoodha fait ressortir les contrintes de la capacité actuelle de l’aéroport: «Il ne permet pas d’offrir le service de qualité que nous aurions souhaité offrir à notre clientèle – un service qui doit être au même niveau sur tout le voyage. C’est pourquoi nous attendons vivement les travaux d’agrandissement qui nous permettront d’avoir plus d’espace pour l’enregistrement au départ, pour traiter les passagers voyageant en classes supérieures, pour les passagers en transit et pour ceux à l’arrivée.»
Le CEO d’Air Mauritius souligne que cela implique des investissements au niveau du matériel, des comptoirs à l’enregistrement, des postes d’immigration, des portes d’embarquement et des passerelles supplémentaires et au contrôle de sécurité après l’enregistrement des bagages.
Une deuxième piste d’atterrissage est-elle nécessaire ? A cela Manoj Ujoodha répond: «Dans l’idéal nous souhaitons bien sûr une deuxième piste au cas où il y aurait un encombrement sur l’une des pistes - ce qui pourrait causer un problème d’accès au pays par avion. Je sais que les autorités compétentes travaillent sur des solutions. Toutefois une deuxième piste d’atterrissage est un investissement extrêmement lourd.»
Thierry Arékion, manager de British Airways Agency Sales, déclare pour sa part qu’il important d’avoir un nouveau terminal car l’actuel ne répond pas aux besoins des passagersqui ont de nombreux problèmes au check-in. «Il faudra une meilleure planification des vols, à l’arrivée comme au départ, afin d’éviter la congestion. Il faut aller de l’avant et ne pas stagner, surtout avec les prévisions du secteur touristique. L’aéroport est la porte d’entrée et de sortie des touristes. La première impression compte.»
Cependant il pense quie d’autres facilités sont tout aussi importantes. «Ce qui est important ce n’est pas l’agrandissement du terminal seulement. Il faut offrir des facilités – des kiosques de check-in, comme dans d’autres aéroports – à ceux qui voyagent léger. Nous espérons que cela sera pris en compte dans le nouveau terminal. Ces kiosques aideront à réduire les files d’attente au check-in.»