Près de 24 millions de dollars dérobés du Trésor public au Burundi
Thématique :
burundi
27 avril 2009
Quelque 23,9 milliards de Francs burundais (près de 23,9 millions de dollars US) ont été dérobés du Trésor public au cours de l’année 2008, a annoncé, lundi, l’Inspection générale d’Etat du Burundi.
Dans un communiqué rendu public à Bujumbura, l’inspection indique qu’une somme d’un peu plus de 1,1 milliard de Francs burundais (1,1 million de dollars US) a pu être récupérée, expliquant que les dossiers litigieux de détournement, de gestion frauduleuse et autres malversations économiques dans les services publics ont été transmis au Parquet général près la Cour anti- corruption.
La publication de ce communiqué intervient quelques semaines après l’assassinat d’un activiste anti-corruption à Bujumbura.
La mort du vice-président de l’Observatoire de la corruption et des malversations économiques (OLUCOME), feu Ernest Manirumva, a ému au- delà des frontières nationales et le gouvernement américain a offert de participer aux enquêtes en dépêchant au Burundi des éléments du Bureau fédéral d’investigation (FBI) pour tenter d’en savoir plus sur les commanditaires, exécutants ainsi que le mobile du crime.
Le très regardant observatoire chiffrait déjà à au moins 186 milliards de Francs burundais (près de 186 millions de dollars) de détournement au premier semestre de l’année 2007.
Le phénomène de la corruption au Burundi semblait être relativement contenu avant le déclenchement de la crise sociopolitique de 1993.
La paupérisation de larges couches de la population, le dérèglement de l’autorité et les dysfonctionnements de l’Etat consécutifs à la situation de guerre civile ont constitué un terreau favorable au développement des réflexes de corruption, explique-t-on généralement dans les milieux des activistes anti-corruption à Bujumbura.
Ces pratiques ont petit à petit gangrené le système administratif et politique et constituent aujourd’hui un grave handicap au développement, à la stabilité politique et au fonctionnement normal de la démocratie naissante, selon les mêmes sources qui considèrent, par ailleurs, la corruption comme un phénomène social au Burundi où des éléments culturels ont tendance à glorifier l’appropriation des biens d’autrui.
Quelque 23,9 milliards de Francs burundais (près de 23,9 millions de dollars US) ont été dérobés du Trésor public au cours de l’année 2008, a annoncé, lundi, l’Inspection générale d’Etat du Burundi.
Dans un communiqué rendu public à Bujumbura, l’inspection indique qu’une somme d’un peu plus de 1,1 milliard de Francs burundais (1,1 million de dollars US) a pu être récupérée, expliquant que les dossiers litigieux de détournement, de gestion frauduleuse et autres malversations économiques dans les services publics ont été transmis au Parquet général près la Cour anti- corruption.
La publication de ce communiqué intervient quelques semaines après l’assassinat d’un activiste anti-corruption à Bujumbura.
La mort du vice-président de l’Observatoire de la corruption et des malversations économiques (OLUCOME), feu Ernest Manirumva, a ému au- delà des frontières nationales et le gouvernement américain a offert de participer aux enquêtes en dépêchant au Burundi des éléments du Bureau fédéral d’investigation (FBI) pour tenter d’en savoir plus sur les commanditaires, exécutants ainsi que le mobile du crime.
Le très regardant observatoire chiffrait déjà à au moins 186 milliards de Francs burundais (près de 186 millions de dollars) de détournement au premier semestre de l’année 2007.
Le phénomène de la corruption au Burundi semblait être relativement contenu avant le déclenchement de la crise sociopolitique de 1993.
La paupérisation de larges couches de la population, le dérèglement de l’autorité et les dysfonctionnements de l’Etat consécutifs à la situation de guerre civile ont constitué un terreau favorable au développement des réflexes de corruption, explique-t-on généralement dans les milieux des activistes anti-corruption à Bujumbura.
Ces pratiques ont petit à petit gangrené le système administratif et politique et constituent aujourd’hui un grave handicap au développement, à la stabilité politique et au fonctionnement normal de la démocratie naissante, selon les mêmes sources qui considèrent, par ailleurs, la corruption comme un phénomène social au Burundi où des éléments culturels ont tendance à glorifier l’appropriation des biens d’autrui.