Le Lesotho s'offre une station de ski
Thématique :
Lesotho
Le Moniteur, 16/07/2007
Le minuscule royaume du Lesotho ambitionne de devenir la destination numéro un pour les skieurs en Afrique mais doit se contenter d'une neige fragile. Afriski, située dans la pittoresque vallée de Mahlasela, "sera la plus grande station de ski d'Afrique", assure son directeur Ollie Esplin, tout en expliquant comment réduire la fonte des neiges. "Une piste de ski, surtout en Afrique australe, doit faire face au sud, pour être la moins exposée possible au soleil", dit-il, tandis que des skieurs, venus pour un week-end de l'Afrique du Sud voisine, glissent le long de l'unique piste entourée de canons à neige.
La station a commencé à accueillir des touristes il y a trois ans. Le nombre de visiteurs n'est pas connu, mais l'an dernier la boutique de location de matériel a loué 5 000 paires de ski.
A terme, la station devrait compter cinq pistes, des bleues (faciles) et des rouges (difficiles), quelque 100 chalets et le golf le plus haut au monde, à 3 300 mètres au dessus du niveau de la mer.
Des chalets ont déjà été importés d'Estonie, mais le décor reste typiquement africain. Des huttes en boue traditionnelles longent la route qui mène à la station, sur laquelle les chariots sont toujours tirés par des animaux.
Un des pays les plus pauvres au monde
Promu "Suisse du Sud" par les professionnels du tourisme, le petit royaume, enclavé dans le géant sud-africain, est l'un des pays les plus pauvres au monde, avec une majorité de sa population qui dépend d'une agriculture de subsistance. Les 200 rands (29 dollars américains, 20,8 euros) requis pour une leçon de ski d'une heure sont donc bien au-delà du budget de la majorité des habitants du Lesotho, où le salaire moyen est inférieur à 1 000 dollars par an. Mais le tourisme a apporté une bouffée d'air à l'économie du pays.
Afriski a reçu l'approbation du roi Letsie III, qui a donné son nom à une compétition annuelle.
Les versants de la montagne ont été utilisés dès les années 70, parce que la région connaît au moins une belle chute de neige par an. Ce qui a donné l'idée à des partenaires autrichiens et sud-africains d'aller plus loin en construisant la station.
Le minuscule royaume du Lesotho ambitionne de devenir la destination numéro un pour les skieurs en Afrique mais doit se contenter d'une neige fragile. Afriski, située dans la pittoresque vallée de Mahlasela, "sera la plus grande station de ski d'Afrique", assure son directeur Ollie Esplin, tout en expliquant comment réduire la fonte des neiges. "Une piste de ski, surtout en Afrique australe, doit faire face au sud, pour être la moins exposée possible au soleil", dit-il, tandis que des skieurs, venus pour un week-end de l'Afrique du Sud voisine, glissent le long de l'unique piste entourée de canons à neige.
La station a commencé à accueillir des touristes il y a trois ans. Le nombre de visiteurs n'est pas connu, mais l'an dernier la boutique de location de matériel a loué 5 000 paires de ski.
A terme, la station devrait compter cinq pistes, des bleues (faciles) et des rouges (difficiles), quelque 100 chalets et le golf le plus haut au monde, à 3 300 mètres au dessus du niveau de la mer.
Des chalets ont déjà été importés d'Estonie, mais le décor reste typiquement africain. Des huttes en boue traditionnelles longent la route qui mène à la station, sur laquelle les chariots sont toujours tirés par des animaux.
Un des pays les plus pauvres au monde
Promu "Suisse du Sud" par les professionnels du tourisme, le petit royaume, enclavé dans le géant sud-africain, est l'un des pays les plus pauvres au monde, avec une majorité de sa population qui dépend d'une agriculture de subsistance. Les 200 rands (29 dollars américains, 20,8 euros) requis pour une leçon de ski d'une heure sont donc bien au-delà du budget de la majorité des habitants du Lesotho, où le salaire moyen est inférieur à 1 000 dollars par an. Mais le tourisme a apporté une bouffée d'air à l'économie du pays.
Afriski a reçu l'approbation du roi Letsie III, qui a donné son nom à une compétition annuelle.
Les versants de la montagne ont été utilisés dès les années 70, parce que la région connaît au moins une belle chute de neige par an. Ce qui a donné l'idée à des partenaires autrichiens et sud-africains d'aller plus loin en construisant la station.