Zimbabwe: l'UE veut rétablir les bases d'une "pleine coopération"
KLEINMOND — L'Union européenne espère trouver un "terrain d'entente" avec le gouvernement d'union au Zimbabwe pour parvenir à rétablir les bases d'une "pleine coopération", a déclaré vendredi le Commissaire européen au Développement Karel de Gucht.
"Il ne s'agit pas de blâmer qui que ce soit", a affirmé M. de Gucht devant la presse à l'issue d'un sommet UE-Afrique du Sud à Kleinmond, près du Cap (sud-ouest), en réponse aux médias officiels zimbabwéens qui exigent des "excuses" pour les sanctions européennes.
"Il s'agit d'essayer de trouver un terrain d'entente afin de progresser dans l'application de l'accord politique (de partage du pouvoir, ndlr) et de faire en sorte de rétablir une pleine coopération", a ajouté le Commissaire, qui devait partir dans la soirée pour Harare avec une délégation européenne.
Le gouvernement d'union nationale a été créé en février au Zimbabwe, sous la pression internationale, entre les partis du président Robert Mugabe et de l'ex-opposant Morgan Tsvangirai, aujourd'hui Premier ministre.
Mais les partisans de l'ex-opposition continuent de subir l'oppression policière et les deux camps s'affrontent toujours sur certains postes essentiels, notamment celui de gouverneur de la Banque centrale.
L'UE refuse de lever les sanctions prises en 2002, dont un gel de l'aide au développement et des restrictions ciblant M. Mugabe et ses proches, tant que le respect des droits de l'Homme n'aura pas été rétabli et l'accord de partage du pouvoir pleinement appliqué.
"Il ne s'agit pas de blâmer qui que ce soit", a affirmé M. de Gucht devant la presse à l'issue d'un sommet UE-Afrique du Sud à Kleinmond, près du Cap (sud-ouest), en réponse aux médias officiels zimbabwéens qui exigent des "excuses" pour les sanctions européennes.
"Il s'agit d'essayer de trouver un terrain d'entente afin de progresser dans l'application de l'accord politique (de partage du pouvoir, ndlr) et de faire en sorte de rétablir une pleine coopération", a ajouté le Commissaire, qui devait partir dans la soirée pour Harare avec une délégation européenne.
Le gouvernement d'union nationale a été créé en février au Zimbabwe, sous la pression internationale, entre les partis du président Robert Mugabe et de l'ex-opposant Morgan Tsvangirai, aujourd'hui Premier ministre.
Mais les partisans de l'ex-opposition continuent de subir l'oppression policière et les deux camps s'affrontent toujours sur certains postes essentiels, notamment celui de gouverneur de la Banque centrale.
L'UE refuse de lever les sanctions prises en 2002, dont un gel de l'aide au développement et des restrictions ciblant M. Mugabe et ses proches, tant que le respect des droits de l'Homme n'aura pas été rétabli et l'accord de partage du pouvoir pleinement appliqué.