Favoriser les échanges économiques entre Comores et Tanzanie
Une soixantaine de tanzaniens participent depuis hier à Moroni au premier forum économique et commercial entre les opérateurs comoriens et tanzaniens. Il s’agit d’améliorer un axe qui représente déjà cinq cent mille tonnes de marchandises en provenance du continent.
Temoignages, mardi 18 août 2009
C’est sous le haut patronage du Président Sambi et en présence de plusieurs ministres et opérateurs tanzaniens que s’est ouvert hier le plus grand rendez-vous commercial entre ces deux pays frères. La tenue du TANZACOM est l’aboutissement de près de 4 ans de travail à la fois au niveau officiel que technique.
C’est sous la houlette du Président Azali qu’un premier accord commercial a été signé en 2006 entre les deux pays. Ensuite, un accord de partenariat a été conclu en 2007 entre l’Organisation patronale des Comores (Opaco) et le Bureau de contrôle du commerce extérieur tanzanien (Bord of external trade). L’Union des Chambres de commerce et d’industrie des Comores a alors pris le relais en ouvrant un bureau de représentation, le 29 décembre dernier à Dar Es Salam.
Le but d’un tel rapprochement est selon Ahmed Koudra Directeur exécutif de l’Opaco de « renforcer et structurer les relations d’échanges entre les communautés d’affaires des deux pays ». D’ores et déjà, les importations en provenance de Tanzanie sont évaluées à près de cinq cent tonnes de marchandises par an principalement, des produits manufacturés, et des zébus sur pattes. Anchoura Mzé Mohamed, commerçante depuis 20 ans dit avoir renoncé à Dubaï depuis 4 ans : « je fais trois jours à Dar-es-salam, et trois jours après ma marchandise est au port de Moroni ; j’ai oublié le stress des pirates somaliens et des délais de livraison non maîtrisés ».
Il faut reconnaître que la gamme de choix n’est pas la même entre Dubaï et Dar, mais il y a effectivement de nombreux avantages à commencer par la langue Swahili.
Encourager les circuits formels de transfert d’argent
L’intervention décisive de l’armée tanzanienne dans le débarquement militaire sur Anjouan en mars 2008 a ravivé une fraternité de longue date qui a ensuite été renforcée par la récente visite de Jakaya Kikwete à Moroni.
Durant ces deux jours d’échange du TANZACOM, les participants des deux parties vont initier des partenariats sectoriels et individuels à travers les rencontres Business to Business. Ils pourront également prendre part à des ateliers à thèmes qui visent à identifier les difficultés qui affectent les échanges et proposer des solutions.
Monsieur Koudra parle déjà d’assainir l’environnement des affaires ce qui passe selon lui par l’amélioration des conditions d’entrée des bateaux comoriens dans les eaux tanzaniennes, la réduction de façon conséquente du coût du visa de séjour des citoyens dans les deux pays.
Il propose également d’améliorer le commerce des biens et des services en régulant les aspects douaniers et de transit.
La réglementation du transfert de l’argent va nécessairement occuper une place de choix dans les discussions en cours. Il apparaît de plus en plus incohérent que les opérateurs comoriens continuent à se déplacer avec des millions en espèces alors que les organismes financiers et les mécanismes de mise à disposition de fonds ne manquent pas. Exim Bank, qui est une banque tanzanienne a un grand travail de sensibilisation à faire pour encourager l’usage des circuits formel afin de quantifier les flux et sécuriser les personnes.
Temoignages, mardi 18 août 2009
C’est sous le haut patronage du Président Sambi et en présence de plusieurs ministres et opérateurs tanzaniens que s’est ouvert hier le plus grand rendez-vous commercial entre ces deux pays frères. La tenue du TANZACOM est l’aboutissement de près de 4 ans de travail à la fois au niveau officiel que technique.
C’est sous la houlette du Président Azali qu’un premier accord commercial a été signé en 2006 entre les deux pays. Ensuite, un accord de partenariat a été conclu en 2007 entre l’Organisation patronale des Comores (Opaco) et le Bureau de contrôle du commerce extérieur tanzanien (Bord of external trade). L’Union des Chambres de commerce et d’industrie des Comores a alors pris le relais en ouvrant un bureau de représentation, le 29 décembre dernier à Dar Es Salam.
Le but d’un tel rapprochement est selon Ahmed Koudra Directeur exécutif de l’Opaco de « renforcer et structurer les relations d’échanges entre les communautés d’affaires des deux pays ». D’ores et déjà, les importations en provenance de Tanzanie sont évaluées à près de cinq cent tonnes de marchandises par an principalement, des produits manufacturés, et des zébus sur pattes. Anchoura Mzé Mohamed, commerçante depuis 20 ans dit avoir renoncé à Dubaï depuis 4 ans : « je fais trois jours à Dar-es-salam, et trois jours après ma marchandise est au port de Moroni ; j’ai oublié le stress des pirates somaliens et des délais de livraison non maîtrisés ».
Il faut reconnaître que la gamme de choix n’est pas la même entre Dubaï et Dar, mais il y a effectivement de nombreux avantages à commencer par la langue Swahili.
Encourager les circuits formels de transfert d’argent
L’intervention décisive de l’armée tanzanienne dans le débarquement militaire sur Anjouan en mars 2008 a ravivé une fraternité de longue date qui a ensuite été renforcée par la récente visite de Jakaya Kikwete à Moroni.
Durant ces deux jours d’échange du TANZACOM, les participants des deux parties vont initier des partenariats sectoriels et individuels à travers les rencontres Business to Business. Ils pourront également prendre part à des ateliers à thèmes qui visent à identifier les difficultés qui affectent les échanges et proposer des solutions.
Monsieur Koudra parle déjà d’assainir l’environnement des affaires ce qui passe selon lui par l’amélioration des conditions d’entrée des bateaux comoriens dans les eaux tanzaniennes, la réduction de façon conséquente du coût du visa de séjour des citoyens dans les deux pays.
Il propose également d’améliorer le commerce des biens et des services en régulant les aspects douaniers et de transit.
La réglementation du transfert de l’argent va nécessairement occuper une place de choix dans les discussions en cours. Il apparaît de plus en plus incohérent que les opérateurs comoriens continuent à se déplacer avec des millions en espèces alors que les organismes financiers et les mécanismes de mise à disposition de fonds ne manquent pas. Exim Bank, qui est une banque tanzanienne a un grand travail de sensibilisation à faire pour encourager l’usage des circuits formel afin de quantifier les flux et sécuriser les personnes.