L'ancien président du Botswana s’exprime à la BAD sur les industries extractives en Afrique
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« Si le Botswana est un cas de succès, le pays le doit à la discipline et à la transparence » a déclaré, jeudi à Tunis, l'ancien président du Botswana, Festus Mogae, qui faisait un exposé dans le cadre du programme des conférenciers émérites de la BAD, sur le thème «les industries extractives et le développement de l'Afrique: les leçons du Botswana". M Mogae s’exprimait ainsi au siège de relocalisation temporaire de l’institution, devant de nombreux participants, notamment, les administrateurs et le personnel de la Banque, les membres du corps diplomatique et la presse.
Dans son allocution de bienvenue, le président de la BAD, M. Donald Kaberuka a salué le parcours exceptionnel du conférencier qui a successivement occupé d’éminentes positions dans la fonction publique internationale notamment celles d’administrateur au Fonds monétaire international, de gouverneurs à la Banque mondiale et de président du Conseil des ministres de la communauté régionale pour l’Afrique australe. Il a gravi presque tous les échelons de l’administration publique de son pays (gouverneur de la banque centrale, ministre des finances et de la planification, vice-président) avant d’être élu président de la république en mars 1998. Son mandat de président a pris fin le 31 mars 2008. Son engagement en faveur de la bonne gouvernance et de la démocratie lui valu la reconnaissance internationale avec le prix Mo Ibrahim qui lui a été décerné en 2008. Né en 1939, le Président Mogae est titulaire de nombreuses distinctions honorifiques. Il est commandeur de la légion d’honneur (Grand-Croix) de la république française...
Dans sa note introductive, le président Mogae a déclaré : « si le Botswana est un cas de succès, le pays le doit à la discipline et à la transparence ». En effet, le Botswana met un accent particulier sur les différentes étapes du processus, notamment au niveau de l’exploration, de l’exploitation et de la fiscalité, pour s’assurer que ses intérêts sont sauvegardés dans les négociations des contrats miniers. Il a indiqué que son pays gère de façon transparente les ressources tirées des mines, notamment en investissant l’argent dans des projets de développement. Selon le président Mogae, « les ressources du continent devraient servir à financer le développement et non à susciter des conflits ». Il a indiqué que souvent les conflits naissent du partage de la richesse et c’est la raison pour laquelle les Etats devraient veiller à bien négocier les contrats. S’il arrive que les contrats soient mal négociés, il serait judicieux de procéder à des renégociations a-t-il déclaré. Il a enfin invité les africains à mettre un accent particulier sur le leadership qui est un viatique pour la promotion d’un développement durable.
La Banque africaine de développement a un rôle important à jouer pour assister les pays qui le souhaitent dans les négociations ou renégociations des contrats miniers, a déclaré l’éminent conférencier.
L’hôte de la BAD a eu le même jour, une session extraordinaire avec le conseil d'administration de la Banque sur le même sujet, après sa conférence. M. Mogae, rappelle-t-on, est aujourd'hui, l'un des dirigeants africains les plus réputés, en raison de sa remarquable réussite et de son leadership qui a permis une gestion transparente des richesses minières de son pays.
« Si le Botswana est un cas de succès, le pays le doit à la discipline et à la transparence » a déclaré, jeudi à Tunis, l'ancien président du Botswana, Festus Mogae, qui faisait un exposé dans le cadre du programme des conférenciers émérites de la BAD, sur le thème «les industries extractives et le développement de l'Afrique: les leçons du Botswana". M Mogae s’exprimait ainsi au siège de relocalisation temporaire de l’institution, devant de nombreux participants, notamment, les administrateurs et le personnel de la Banque, les membres du corps diplomatique et la presse.
Dans son allocution de bienvenue, le président de la BAD, M. Donald Kaberuka a salué le parcours exceptionnel du conférencier qui a successivement occupé d’éminentes positions dans la fonction publique internationale notamment celles d’administrateur au Fonds monétaire international, de gouverneurs à la Banque mondiale et de président du Conseil des ministres de la communauté régionale pour l’Afrique australe. Il a gravi presque tous les échelons de l’administration publique de son pays (gouverneur de la banque centrale, ministre des finances et de la planification, vice-président) avant d’être élu président de la république en mars 1998. Son mandat de président a pris fin le 31 mars 2008. Son engagement en faveur de la bonne gouvernance et de la démocratie lui valu la reconnaissance internationale avec le prix Mo Ibrahim qui lui a été décerné en 2008. Né en 1939, le Président Mogae est titulaire de nombreuses distinctions honorifiques. Il est commandeur de la légion d’honneur (Grand-Croix) de la république française...
Dans sa note introductive, le président Mogae a déclaré : « si le Botswana est un cas de succès, le pays le doit à la discipline et à la transparence ». En effet, le Botswana met un accent particulier sur les différentes étapes du processus, notamment au niveau de l’exploration, de l’exploitation et de la fiscalité, pour s’assurer que ses intérêts sont sauvegardés dans les négociations des contrats miniers. Il a indiqué que son pays gère de façon transparente les ressources tirées des mines, notamment en investissant l’argent dans des projets de développement. Selon le président Mogae, « les ressources du continent devraient servir à financer le développement et non à susciter des conflits ». Il a indiqué que souvent les conflits naissent du partage de la richesse et c’est la raison pour laquelle les Etats devraient veiller à bien négocier les contrats. S’il arrive que les contrats soient mal négociés, il serait judicieux de procéder à des renégociations a-t-il déclaré. Il a enfin invité les africains à mettre un accent particulier sur le leadership qui est un viatique pour la promotion d’un développement durable.
La Banque africaine de développement a un rôle important à jouer pour assister les pays qui le souhaitent dans les négociations ou renégociations des contrats miniers, a déclaré l’éminent conférencier.
L’hôte de la BAD a eu le même jour, une session extraordinaire avec le conseil d'administration de la Banque sur le même sujet, après sa conférence. M. Mogae, rappelle-t-on, est aujourd'hui, l'un des dirigeants africains les plus réputés, en raison de sa remarquable réussite et de son leadership qui a permis une gestion transparente des richesses minières de son pays.