Madagascar signe un protocole d'accord avec des investisseurs saoudiens
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AFP le 06/05/2009
Madagascar a signé ce jeudi un protocole d'accord avec un groupe d'investisseurs saoudiens qui pourraient injecter jusqu'à deux milliards de dollars dans le pays, a constaté l'AFP.
Monja Roindefo, premier ministre malgache de la Haute Autorité de transition (HAT) et Sheikh Nasser bin Abdulaziz al-Mushaigheh, présenté comme président de l'Union des investisseurs saoudiens, ont signé un document instituant "une coopération et dans certains cas un partenariat pour le commerce et le développement économique de Madagascar".
Les secteurs visés sont l'agroalimentaire, l'énergie (pétrole et gaz), l'électricité, le tourisme, les infrastructures, le transport, l'éducation et la formation.
"Nous ne parlons pas encore de montant, mais ce sera gros", a déclaré à l'AFP Sheikh Nasser.
"Il y a une intention initiale d'investir deux milliards de dollars à Madagascar", a avancé à l'AFP M. Roindefo.
L'Union des investisseurs saoudiens s'est présentée comme une organisation privée qui cherche à investir en Afrique.
"Madagascar est proche des pays arabes, et ils ont besoin de beaucoup de choses ici", a expliqué le responsable, qui assure ne pas s'inquiéter de l'instabilité du pays, qui vit une crise politique depuis janvier.
Selon l'entourage de la délégation arabe, des cargaisons de farine, de sucre, de ciment et d'huile de 25.000 tonnes chacune devraient arriver dans l'île d'ici quelques semaines.
"C'est pour montrer notre bonne volonté, le Sheikh était vraiment ravi depuis qu'il est arrivé", a assuré à l'AFP Amady Salimo, l'un des conseiller de la délégation saoudienne.
Les Saoudiens assurent pouvoir vendre 40% moins cher que les tarifs locaux actuels. "Ce n'est pas un coup de baguette magique, c'est par rapport aux études que l'on a fait", a expliqué M. Salimo.
"Madagascar n'entend pas donner de faveurs spéciales (en terme de détaxation), (...) ils disent qu'ils ont une meilleure offre par rapport aux produits", a confirmé M. Roindefo.
"Si les projets s'insèrent dans un développement durable respectant toutes les normes, il n'y a pas d'ambition mal placée. Il y a une ambition mal placée si on veut simplement acheter Madagascar et qu'on laisse pour compte les Malgaches", a-t-il répondu face aux incertitudes entourant ces investissements.
Des accords concrets, sous forme de prêts à l'Etat malgache ou d'investissements directs, doivent être signé dans les quatre prochains par les deux parties.
Plusieurs organisations internationales ont suspendu Madagascar, où le président de la République Marc Ravalomanana a été évincé du pouvoir au profit du régime de transition dirigé par Andry Rajoelina.
Madagascar a signé ce jeudi un protocole d'accord avec un groupe d'investisseurs saoudiens qui pourraient injecter jusqu'à deux milliards de dollars dans le pays, a constaté l'AFP.
Monja Roindefo, premier ministre malgache de la Haute Autorité de transition (HAT) et Sheikh Nasser bin Abdulaziz al-Mushaigheh, présenté comme président de l'Union des investisseurs saoudiens, ont signé un document instituant "une coopération et dans certains cas un partenariat pour le commerce et le développement économique de Madagascar".
Les secteurs visés sont l'agroalimentaire, l'énergie (pétrole et gaz), l'électricité, le tourisme, les infrastructures, le transport, l'éducation et la formation.
"Nous ne parlons pas encore de montant, mais ce sera gros", a déclaré à l'AFP Sheikh Nasser.
"Il y a une intention initiale d'investir deux milliards de dollars à Madagascar", a avancé à l'AFP M. Roindefo.
L'Union des investisseurs saoudiens s'est présentée comme une organisation privée qui cherche à investir en Afrique.
"Madagascar est proche des pays arabes, et ils ont besoin de beaucoup de choses ici", a expliqué le responsable, qui assure ne pas s'inquiéter de l'instabilité du pays, qui vit une crise politique depuis janvier.
Selon l'entourage de la délégation arabe, des cargaisons de farine, de sucre, de ciment et d'huile de 25.000 tonnes chacune devraient arriver dans l'île d'ici quelques semaines.
"C'est pour montrer notre bonne volonté, le Sheikh était vraiment ravi depuis qu'il est arrivé", a assuré à l'AFP Amady Salimo, l'un des conseiller de la délégation saoudienne.
Les Saoudiens assurent pouvoir vendre 40% moins cher que les tarifs locaux actuels. "Ce n'est pas un coup de baguette magique, c'est par rapport aux études que l'on a fait", a expliqué M. Salimo.
"Madagascar n'entend pas donner de faveurs spéciales (en terme de détaxation), (...) ils disent qu'ils ont une meilleure offre par rapport aux produits", a confirmé M. Roindefo.
"Si les projets s'insèrent dans un développement durable respectant toutes les normes, il n'y a pas d'ambition mal placée. Il y a une ambition mal placée si on veut simplement acheter Madagascar et qu'on laisse pour compte les Malgaches", a-t-il répondu face aux incertitudes entourant ces investissements.
Des accords concrets, sous forme de prêts à l'Etat malgache ou d'investissements directs, doivent être signé dans les quatre prochains par les deux parties.
Plusieurs organisations internationales ont suspendu Madagascar, où le président de la République Marc Ravalomanana a été évincé du pouvoir au profit du régime de transition dirigé par Andry Rajoelina.