Le Lesotho va adhérer à la Zone de libre-échange de la SADC
«L’initiative de lancer la zone de libre-échange, qui concerne un groupe de pays ayant accepté de supprimer les droits de douane, les quotas et les préférences sur la plupart (sinon toutes) les marchandises entre eux, va profiter à des pays comme le Lesotho », a-t-il noté.
Le ministre a indiqué que les avantages seront sous forme d’augmentation du volume des échanges, du fait que le Lesotho n’a que l’Afrique du Sud comme principal partenaire commercial.
Avant que chaque pays ne puisse atteindre le statut d’un accord de libre-échange, il a fallu que les Etats membres participants s’engagent dans le processus d’élimination des tarifs et des barrières non tarifaires au commerce, a estimé M. Thahane.
Selon le ministre lésothan, l’adhésion du Lesotho à cet accord permettra d’étendre l’actuel marché sud-africain de 40 millions de personnes à un marché régional de 170 millions de personnes, soit environ 360 milliards de dollars.
Le marché régional doit atteindre 237 millions de personnes, lorsque l’Angola et la République Démocratique du Congo (RDC) auront rejoint la zone de libre-échange.
Le programme d’intégration régionale de la SADC comprend l’établissement de la zone de libre-échange d’ici à 2008, d’une union douanière d’ici à 2010, un marché commun d’ici à 2015, une union monétaire d’ici 2016 et une monnaie unique d’ici à 2018.
La mise en œuvre de la zone de libre-échange de la SADC a commencé en 2000, après la signature du Protocole de la SADC sur le commerce en 1996.
La libéralisation des tarifs a eu lieu à différents taux. De nombreux pays développés avaient généralement réduit leurs droits de douane plus rapidement.
Le Botswana, le Lesotho, la Namibie, l’Afrique du Sud et le Swaziland ont supprimé la plupart de leurs tarifs en 2000. Les pays à revenu intermédiaire, telle que Maurice, réduisaient progressivement leurs droits de douane chaque année, entre 2000 et 2008.