mardi 28 avril 2009

Importantes retombées sociales du pétrole en Libye

PANAPRESS, 24 avril 2009

Découvert en 1958, le pétrole libyen a été exploité à partir 1959 avec l’exportation des premiers barils à l’étranger, ce qui a fourni des moyens supplémentaires à l’Etat libyen et amélioré les conditions de vie des populations dont le revenu annuel par habitant, estimé à l’époque de 35 dollars US, est passé en 2007 à plus 8.000 dollars US, ce qui confère au pays le statut de l’une des plus riches nations d’Afrique.

L’aventure pétrolière en Libye remonte à la promulgation, en 1953, de la loi sur les mines qui a octroyé à certaines sociétés étrangères des autorisations de prospection pour le pétrole à travers des tests préliminaires sans le droit de forage qui a été adopté en novembre 1955 dans le cadre de la loi du pétrole qui organise les procédures et conditions pour l’obtention de permis.

Au début les conditions de contrat de partage donnait à l’Etat libyen 50% des bénéfices contre 50% pour les compagnie étrangères qui étaient à cette époque au nombre de 55.

Les nouveaux contrats signés actuellement par la Libye avec les sociétés étrangères tiennent compte des changements sur le marché pétrolier international ce qui a exigé la révision des anciens contrats pour appliquer le 4ème procédés qui stipule la baisse de la part de ces sociétés pour atteindre 12% pour la société étrangère et 88% pour la Compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC).

Toutefois, à la différence des autres pays producteurs de pétrole qui ont privilégié d’injecter leurs pétrodollars dans la finance internationale notamment les bourses de valeurs et autres investissements à l’étranger, la Libye a consacré plus de 80% des ressources pétrolières à des investissements dans le développement durable au service de la promotion de la société.

Ce choix délibéré de la Libye intervient en vertu des principes énoncés par la révolution du premier septembre 1969 motivée par le souci d’établir la justice, de lever l’oppression et d’assurer la liberté totale aux citoyens et cela grâce à la répartition équitable des revenus du pays et à la justice sociale entre les citoyens.

Les revenus pétroliers ont permis ainsi à la révolution libyenne de jeter les bases d’une activité économique moderne en entreprenant de grands chantiers pour la mise en place d’infrastructures de base destinées à servir le développement économique et social du pays.

Routes, habitations, hôpitaux, écoles, transport, agriculture, élevage, et autres secteurs socio-économiques, ont tous connu un grand boom ayant permis de promouvoir et d’améliorer les conditions de vie des populations du pays.

Aujourd’hui encore, malgré les difficultés de la conjoncture économique internationale, la plupart des services, comme la santé et l’éducation, demeurent gratuits en Libye, tandis que l’Etat poursuit sa politique de subvention de la plupart des produits alimentaires de base ainsi que des services d’eau et d’électricité.

Les autorités libyennes ont poursuivi inlassablement cet effort de développement avec la consacration en 2007 d’une enveloppe de 104 milliards de dinars libyen (1,300 dinar libyens = 1 dollar américain) pour les infrastructures de base et les projets de développement visant la prospérité et le bien-être du peuple libyen.

Les témoignages et rapports, aujourd’hui, des organisations internationales comme le PNUD sur la hausse de l’indice de développement humain en Libye qui se place parmi les plus élevés sur le continent africain et dans le monde arabe, démontrent que les ressources pétrolières du pays ont permis d’assurer une vie digne à la majorité des populations libyennes.

Conscientes que malgré tous ces efforts déployés par l’Etat, une frange de la population libyen n’a pas pu bénéficier de ce développement, les autorités du pays ont entrepris de mettre en place un programme de distribution des richesses afin d’atteindre les couches nécessiteuses de la population et cela par la création d’un Fonds de développement économique et social.

Créé sur initiative du guide Mouammar Kadhafi en vue de constituer des capitaux au profit des familles nécessiteuses pour améliorer leurs conditions de vie et leur donner leur part des richesses du pays, ce Fonds de développement économique et social est doté des ressources financières d’un montant de 9377 millions de dinars libyens tirés des réserves générés par les revenus pétrolier.

Le programme de distribution des richesses vise à permettre aux familles libyennes nécessiteuses d’avoir leur part de la richesse et de contribuer ainsi grâce aux intérêts que génèrent les porte-feuilles financier investis à leur profit par le fonds de relever leurs niveaux de revenus et partant d’améliorer leurs conditions de vie.

Les investissements directs supervisés par le Fonds ont atteint plus de 5 milliards 400 millions de dinars libyens et le nombre de sociétés propriétés du Fonds ou dans lesquelles il contribue est de 47 avec la création prochaine de 20 projets d’investissements au profit de familles.

Un rapport publiée par la Banque centrale de Libye (BCL) a précisé que les recettes du pétrole de 2008 ont représenté 88,3% de l’ensemble des revenus en devise soit 37,7 milliards de dollars contre 24,3 milliards en 2007.

La Libye possède des réserves de pétrole estimées à environ 40 milliards de barils et gazière de 1.500 milliards de m3, rappelle-t-on.

Près de 24 millions de dollars dérobés du Trésor public au Burundi

27 avril 2009

Quelque 23,9 milliards de Francs burundais (près de 23,9 millions de dollars US) ont été dérobés du Trésor public au cours de l’année 2008, a annoncé, lundi, l’Inspection générale d’Etat du Burundi.

Dans un communiqué rendu public à Bujumbura, l’inspection indique qu’une somme d’un peu plus de 1,1 milliard de Francs burundais (1,1 million de dollars US) a pu être récupérée, expliquant que les dossiers litigieux de détournement, de gestion frauduleuse et autres malversations économiques dans les services publics ont été transmis au Parquet général près la Cour anti- corruption.

La publication de ce communiqué intervient quelques semaines après l’assassinat d’un activiste anti-corruption à Bujumbura.

La mort du vice-président de l’Observatoire de la corruption et des malversations économiques (OLUCOME), feu Ernest Manirumva, a ému au- delà des frontières nationales et le gouvernement américain a offert de participer aux enquêtes en dépêchant au Burundi des éléments du Bureau fédéral d’investigation (FBI) pour tenter d’en savoir plus sur les commanditaires, exécutants ainsi que le mobile du crime.

Le très regardant observatoire chiffrait déjà à au moins 186 milliards de Francs burundais (près de 186 millions de dollars) de détournement au premier semestre de l’année 2007.

Le phénomène de la corruption au Burundi semblait être relativement contenu avant le déclenchement de la crise sociopolitique de 1993.

La paupérisation de larges couches de la population, le dérèglement de l’autorité et les dysfonctionnements de l’Etat consécutifs à la situation de guerre civile ont constitué un terreau favorable au développement des réflexes de corruption, explique-t-on généralement dans les milieux des activistes anti-corruption à Bujumbura.

Ces pratiques ont petit à petit gangrené le système administratif et politique et constituent aujourd’hui un grave handicap au développement, à la stabilité politique et au fonctionnement normal de la démocratie naissante, selon les mêmes sources qui considèrent, par ailleurs, la corruption comme un phénomène social au Burundi où des éléments culturels ont tendance à glorifier l’appropriation des biens d’autrui.

Soutien de 15,6 millions de dollars US de la Banque mondiale au Burundi

25 avril 2009

La Banque mondiale (BM) va décaisser un montant d’un peu plus de 15,6 millions de dollars US destinés au financement d’un projet d’appui au développement communautaire et social (PRADCS) du Burundi, apprend-on de source officiel à Bujumbura.

L’annonce a été faite par le Premier Vice-président de la République du Burundi, Yves Sahinguvu, lors de l’ouverture d’une réunion du Comité national d’orientation et de pilotage du PRADCS.

Le projet ambitionne d’améliorer les conditions de vie des communautés et contribuer, de ce fait, à 5 Objectifs du millénaire pour le développement, notamment : l’éradication de l’extrême pauvreté et la faim, l’éducation universelle, la réduction de la mortalité infantile, l’amélioration de la santé maternelle et la lutte contre le VIH/SIDA ainsi que le paludisme.

Les Seychelles vont discuter avec la BAD sur l’octroi d’un prêt

APA-Victoria (Seychelles) / 24 avril 2009

La Banque africaine de développement (BAD) a accepté de tenir des négociations avec le gouvernement des Seychelles sur le décaissement de 20 millions de dollars sous forme de prêt, pour soutenir le programme de réforme économique dans le pays.

Le ministre des Finances seychellois, Danny Faure, a déclaré vendredi à Victoria, que la BAD a décidé mercredi que les négociations vont commencer avant le décaissement du prêt, ajoutant qu’une délégation de haut niveau de la banque est attendue dans les prochains jours dans le pays pour discuter de la question.

Selon lui, une équipe du Fonds monétaire international (FMI) va également arriver dans le pays le 3 mai pour effectuer une deuxième évaluation du programme de réforme.

La décision du Club de Paris d’annuler 45% des dettes dues par les Seychelles est de bon augure pour le pays parce qu’il est rare que le Club annule des dettes aussi élevées en faveur d’un pays à revenu intermédiaire, a-t-il souligné.

lundi 27 avril 2009

China-Africa Development Fund opens SA office

The South African Department of Trade and Industry and the China-Africa Development Fund (CADF) signed a memorandum of understanding (MoU) in Johannesburg on Monday.

At the same time, the CADF opened its representative office in South Africa.

Speaking at the ceremony, deputy Trade and Industry Minister Elizabeth Thabethe stated that areas covered by the MoU included mining, energy, infrastructure and information and communications technology.

She pointed out that the creation of the CADF was one of the steps by China to develop a new relationship with Africa. She added that the opening of the CADF representative office in South Africa represented a new era in the relationship between Africa and China.

Also speaking at the ceremony, African National Congress secretary-general Dr Matthews Phosa affirmed that South Africa was quickly learning to look also to the East for economic partners.

He said that China has set an example by becoming one of the leading economic forces in the world and that China had also shown that it wanted to cooperate with Africa.

Phosa added that it was very clear that there was a Chinese focus on investing in South Africa and assured that such investments would be welcomed in the country, the region and the continent.

He expressed the view that the willingness of the China Development Bank (CDB) to invest in Africa at a time of global economic meltdown was hugely impressive.

The CDB is currently the sole shareholder in the CADF, which was launched in June 2007, with an initial tranche of $1-billion and a total capital investment which will ultimately reach $5-billion.

The chief governor of the CDB, Chen Yuan, reported that the CADF had made investments of nearly $400-million in projects in Africa. These investment were facilitating more than $2-billion of further investments in Africa by Chinese companies.

Yuan stated that the representative office in South Africa would provide means to accelerate investments and develop further cooperation between Chinese and African businesses.

Chinese ambassador to South Africa, Zhong Jianhua, reported that the Embassy was seeing more Chinese business coming to South Africa and the African continent.

La Namibie va conclure un accord d’exportation de viande vers la Finlande

PANA 17 avril 2009

Des hommes d’affaires namibiens ont résolu de travailler pour la conclusion d’un accord d’exportation de viande de bœuf avec la Finlande, dans le but de diversifier les opportunités d’exportation au moment où la crise économique mondiale fait des ravages dans ce pays d’Afrique australe.

La Chambre de commerce et d’industrie de la Namibie (CCIN) a annoncé jeudi que le pays espère conclure un accord d’exportation de viande de bœuf avec une délégation de la Finlande attendue samedi, ajoutant que la délégation cherchait à nouer un accord direct d’importation de viande de bœuf de la Namibie vers les marchés nordiques.

« Nous espérons des résultats immédiats à l’issue de cette visite dans le court terme, ne serait-ce que dans le secteur de la viande », a déclaré le directeur général de la CCIN, Tarah Shaanika.

La viande de bœuf de la Namibie est généralement exportée dans les pays nordiques à partir de l’Afrique du Sud, ce qui constitue un énorme manque à gagner pour les hommes d’affaires namibiens.

Kirsi Sario, le vétérinaire en chef finlandais est en visite en Namibie où il a sillonné les abattoirs du pays. La Namibie, un pays semi aride, a un élevage industriel en plein essor.

Le secteur de la viande a été cependant agité ces derniers mois, suite à l’incapacité de la Namibie et des autres pays au sud de l’Afrique de conclure des accords préférentiels dans le cadre des Accords de partenariat économique (APE).

M. Shaanika a déclaré que les abattoirs namibiens ont reçu la certification de conformité aux normes de qualité en vigueur dans l’Union européenne.

« Ceci fait partie des efforts déployés pour augmenter les échanges entre nos deux pays. Ces efforts se sont renforcés depuis 1990, grâce à l’étroite collaboration entre la CCIN et la Fédération des entreprises de Finlande, lorsque la CCIN a envoyé une délégation dans ce pays », a-t-il souligné.

mardi 21 avril 2009

South Africa Elections

A series of articles on AllAfrica look at South Africa's Wednesday elections as the country's political parties conclude their campaigning.

The Mail & Guardian reports the ruling ANC party faces a new wave of competition in South Africa's "heartland."

ANC faces wave of new competition in heartland
STUART GRAHAM | PORT ELIZABETH, SOUTH AFRICA - Apr 20 2009
The ANC is in no danger of losing its heartland -- the Eastern Cape -- on election Wednesday, but for the first time the party is facing a wave of new competition from disgruntled supporters looking for solutions to old problems. 

On Thursday thousands of supporters wearing yellow Congress of the People T-shirts turned out in force to hear party leader Mvume Dandala speak in the African National Congress strongholds of King William's Town and the town of his birth, Mount Ayliff.

A day earlier, Democratic Alliance leader Helen Zille had a crowd of hundreds singing and cheering her on in the town of Butterworth, another ANC stronghold. The party's support has grown dramatically from 250 votes in Butterworth in the 2004 national election to more than 5 000 votes in the 2006 municipal election.

“People are starting to move from the past,” says Professor Kofi Etsiah, a political science professor at the University of Fort Hare.

“Five years ago South Africa was too close to the death of the old system. They associated the ANC with their freedom. But now people are questioning more and more whether they are any better off. The more distant the past becomes the less people will identify with it.”

Etsiah believes that opposition parties have no choice but to come together in the future.

“Time and developments compel opposition parties to come together with their one common factor being the dislike of the ruling party.

“The central question in politics is power. Unless you possess it, you cannot put your ideas into practice. You are nowhere.”

For the Eastern Cape, where about 55% of the population is unemployed, voters are increasingly expected to shift their loyalty to parties that are able to come up with ways of creating jobs and providing services.

“Life is very difficult for most of us,” says one woman from the informal settlement of Zweledinga outside Port Elizabeth.

“When it rains the water comes into our shacks. It is very dark at night because there is no electricity in many places. It is not safe."

She says only one tap serves a large part of the settlement and there are also no proper toilets.

“What is very bad is that many of the people do not have jobs,” she says.

“Many of the people are struggling to find work.”

Descriptions like these of life in the Eastern Cape are heard in villages and townships across the province.

Political analyst Protas Madlala says the Eastern Cape's poor are becoming more and more despondent and this might drive them to other political parties. But he believes that parties such as Cope and the DA are not viable alternatives.

“Cope is seen as too disorganised with too much baggage attached to it,” he says.

"The DA is seen as a white party and the scars from the past are still fresh.”

Veliswa Mvenya, a DA councillor in Butterworth who comes from a rural village in the area, says the party's increased support is directly due to its delivery of services and its hard stance against corruption.

“The ANC is afraid of the DA, they are poisoning people's minds about the DA, saying it is a white party,” she says.

“People are tired of corruption in Butterworth. They know they will get something better from the DA.”

What is likely to test voter loyalty in the Eastern Cape province in the coming years will be pressure to come up with solutions for the province's economy, which is heavily reliant on the slowing motor industry. 

Demand for motor vehicles has slowed dramatically since the start of the global financial crisis last year. General Motors, which is a major employer in the Nelson Mandela Bay area, is one example of the slowing industry. Earlier in April it announced it would retrench 700 workers.

“We have to look to other industries to lead us through,” says the DA's Eastern Cape leader Athol Trollip, who believes the province will have to make greater use of its agricultural land and tourist assets if it is to fare well in the coming years.

“These are the mines that we are going to have to run in order to stimulate jobs.”

Agriculture is the backbone of the Eastern Cape and the sector with the most potential to combat poverty and create jobs and sustainable livelihoods, says Trollip, himself a farmer.

Poverty, particularly in rural areas, needs to be addressed "by innovative thinking, aggressive training and adequate farmer support".

United Democratic Movement leader Bantu Holomisa, once the leader of the Transkei homeland, says that he would like more to be done to rescue the province's motor industry.

“The question is how to rescue this industry without losing the focus in the big picture,” Holomisa says.

He feels that Eastern Cape is under-budgeted “in a big way” with areas such as the rural Transkei and Ciskei still heavily neglected.

“We need to look at a master plan to integrate Ciskei and Transkei into the main economies,” he says.

Cope believes that a lot can be done to improve the province's economy by upgrading infrastructure.

The party's “plan of action” for the province includes developing the corridor between Butterworth and Mount Ayliff by upgrading roads and linking villages to towns. Another of its plans is to revive agricultural production schemes such as pineapple and citrus farms in the Peddie or Fort Beaufort regions.

“Our plan is to modernise the economy of the whole province,” says senior Cope member Wiseman Nkuhlu.

This, he says, means spreading the industrial centres out of the province's two major cities, Port Elizabeth and East London.

ANC executive committee member and former provincial economic affairs minister Enoch Godongwana believes the Eastern Cape's economy has improved dramatically when compared with where it came from.

"We inherited a declining economy,” he says.

“In that context we have inherited huge deficit and debt. We reached a peak of 5% growth in 2006. We're beginning to make an impact in infrastructure.”

The Eastern Cape, he adds, contributes a meagre 7,8% a year to South Africa's economy.

The solutions to the province's problems however, are likely to remain in the hands of the ruling party for at least the next five years.

A recent poll by Plus 94 predicts that the ANC will take 44 of the 63 seats in the Eastern Cape provincial legislature in the election, compared to the 53% has. 

Cope is expected to take 12 seats. The UDM which currently has four seats is expected to win only one in the election. The DA is predicted to keep the five seats it currently holds. The Independent Democrats is predicted to win one seat. 

The African People's Convention, a breakaway party from the Pan-Africanist Party, is likely to lose the one seat it currently holds.

The ANC is aware that its hold on the Eastern Cape may become increasingly precarious.

"Voters do not have infinite loyalty,” says Sicelo Gqobana, who is in charge of the party's election campaign in the province.

“They will not stay patient with the ANC forever. If the ANC wants to stay in power it will have to improve its performance in the Eastern Cape."

mercredi 15 avril 2009

Tanzania An African Model For Stability, Democratization, Education, Says Ban

New York, Feb 27 2009

On the last full day of his official visit to Tanzania today, Secretary-General Ban Ki-moon called the country a model for overcoming some of Africa’s thorniest challenges in a press conference in the country’s capital, Dar es Salaam.

Earlier in the day, Mr. Ban also visited Zanzibar, where he met with President Amani Abeid Karume and opened a “One UN” office on the island, and briefly sat in on the UN tribunal on the Rwandan genocide, which is based in the Tanzanian city of Arusha.

At the press conference in Dar es Salaam, Mr. Ban saluted President Jakaya Kikwete and the Tanzanian people for their mediation role in the peace processes in Burundi, the Democratic Republic of the Congo (DRC) and Zimbabwe.

He said that the country was also on its way to achieving a good many of the Millennium Development Goals (MDGs), a set of ambitious targets to reduce extreme poverty and other global ills by 2015, on which much of Africa was lagging.

“One of the striking examples is Tanzania's massive gains in primary education enrolment – 97.2 per cent in 2008 – which puts it right on track to reach universal primary education, an exemplary model for other African countries,” he said, adding that gender parity had been reached at the same time, in primary education.

Flying over Mount Kilimanjaro, he was reminded, however, of the great threat to the continent posed by climate change and urged the Tanzanian Government to continue its efforts in that area.

“I saw almost no snow or ice on the Kilimanjaro. I thought of the small farmers deprived of a precious reserve of water. I was told of villages on the slope of the mountain, now plagued with malaria, where none existed before.

“I am also impressed by the results so far of the One UN reform process that a small group of countries, including Tanzania, are piloting. This unique and experimental process ensures that UN agencies in a given country are not just housed together but also work in a more coherent, focused, and strategic manner. It also ensures that their work is in line with the needs and priorities of their host country.”

He said he was proud to have inaugurated one such office in Zanzibar, but Tanzania was also piloting that initiative.

In Mr. Ban’s brief press encounter in Arusha, home of the International Criminal Tribunal for Rwanda (ICTR), he appealed to countries in the region to cooperate with the Tribunal by transferring fugitive suspects to be tried there. “It is important in the name of humanity and to bring justice for all,” he said.

Continuing on his African tour, which began in South Africa, the Secretary-General will travel to the DRC and Rwanda over the weekend, and afterwards attend an international conference on Gaza’s reconstruction, which takes place in Sharm el-Sheikh, Egypt, on Monday.

Les marchés africains plombés

19/03/2009

Depuis mai 2008, la Bourse de Johannesburg a perdu 45% de sa valeur dans un mouvement de reproduction parfaite des turbulences mondiales. Lagos n’est pas en reste.

L’indice AI40 a décroché de 2,16% sur la semaine du 6 mars 2009, ramenant son score à 81,9 points, et sa contreperformance annuelle à 18,44%. L’indicateur mis en place par Africa Investor reproduit ainsi la dernière déprime des marchés financiers mondiaux. Les principales places occidentales ont en effet continué de dégringoler malgré les efforts conjugués des gouvernements européens, américain et chinois. Signe du malaise, le MSCI Barra Monde a perdu 8% à 697,5 points, alors que le MSCI Barra des marchés émergents africains, EFM Africa Index, limitait sa baisse à 5%. La palme de la résistance revient sans conteste à l’indice EM des pays émergents qui n’a faibli que de 2% durant une semaine de fortes perturbations.

Aux Etats Unis, Wall Street a clôturé la semaine dans le rouge. Le Dow Jones qui s’est effrité de 6 points a touché un nouveau bas historique. En Grande-Bretagne et en Europe, on note une chute de 10% du FTSE 100, de 5% du CAC 40 et de 4% du Dax allemand.

Climat morose

Dans ce climat morose, le marché nigérian, qui, à l’instar de Johannesburg, semble reproduire intégralement les turbulences mondiales, a encore sombré avec une contre-performance hebdomadaire de 7% à 21 893 points, dans un contexte de faibles volumes. Les spéculateurs jouent à l’attentisme en attendant un hypothétique plan de sauvetage qui tarde toujours. Prenant la tendance générale à contre-pied, les cours de l’Intercontinental et de Lafarge West African Portland ont bondi respectivement de 5,6% et de 4,9%, cotant à 0,05 et à 0,12 dollar. La cimentière continue de surfer sur des résultats financiers qui se présentent mieux que prévu. Le secteur bancaire a monopolisé les échanges, à l’instar de Spring Bank, Access Bank et Intercontinental.

Exception mauricienne

A Maurice, le cours de la Mauritius Commercial Bank (MCB) s’est apprécié de 5,5% à 2,51 dollars, favorisé par le retour des investisseurs anticipant sur de bons résultats des entreprises cotées. « Le cours de MCB cote à 90,5 Rs. La déclaration du CEO de la banque selon laquelle le profit devrait atteindre 4 milliards de Rs à la fin de l’exercice 2008, ajoutée à un excellent premier semestre, donne de la confiance sur la valeur et sur le marché », explique Raj Tapesar, directeur général de la BCB Stock Brokers.

En Afrique du Sud, le JSE a clôturé la semaine sur une baisse de 1% à 18 640,81 points. Le marché a perdu 45% depuis son plus haut en mai 2008, du fait de sa connexion parfaite avec le système financier mondial. Les cours d’Impala Platinum et d’Anglo American ont consécutivement augmenté de 5,4% et 4,6% à 12,36 dollars et à 14, 61 dollars.

Sur le front des baissiers, à noter cette nouvelle déconvenue de la banque d’affaires Hermes, en forte chute de 8,5% à cause d’une baisse substantielle (de l’ordre de 27%) des profits de la compagnie. Au Maroc, l’ONA a cédé 9,3%, restituant au marché les accumulations enregistrées grâce à la rumeur d’une possible cession d’une partie de Wana à un grand opérateur international. L’indice composite s’est contracté de 1,2%. Les deux plus fortes baisses de la semaine sont enregistrées par Oceanic Bank International et United Bank for Africa qui ont respectivement abandonné 12,2 et 10, 4% à des cours de 0,05 et 0,06 dollar.

L'OCDE critique la politique agricole de 7 pays émergents


Les économistes de l'institution doutent de la portée des mesures de soutien adoptées par ces États pour assurer leur sécurité alimentaire.


Dans un rapport de deux cents pages qu'elle vient de publier, l'OCDE passe à la loupe les politiques agricoles de sept pays émergents. Le contexte de volatilité qui s'est traduit par des hausses brutales des prix à partir de 2007 a conduit ces États (Afrique du Sud, Brésil, Chili, Inde, Ukraine, Chine et Russie) à adopter des mesures spécifiques afin de garantir leur approvisionnement alimentaire.

«Les mesures les plus courantes ont consisté à réduire ou à suspendre les droits d'importation sur les produits alimentaires, ou à imposer des obstacles à l'exportation, par exemple sous forme de taxes comme en Ukraine et en Inde», explique Andrzej Kwiecinski, coordinateur de cette étude qui met en doute l'efficacité de ces mesures. Certes, «elles sont susceptibles de réduire les risques de pénuries alimentaires à court terme mais sont de portées limitées, car elles ne permettent pas de cibler les plus nécessiteux et pénalisent des secteurs vitaux pour l'économie de ces pays» .

Un moteur de la croissance

En Inde par exemple, les limitations à l'exportation sur le riz ont affecté les consommateurs du Bangladesh et découragé les riziculteurs indiens à investir dans l'agriculture. Un secteur qui emploie pourtant 52 % de la population active et représente un moteur de la croissance. En Ukraine, les quotas d'exportation ont entraîné un manque considérable dans les céréales et réduit les recettes totales à l'exportation, d'une activité qui représente 7,6 % du PIB.


Autres mesures de soutien mis au ban dans ce rapport : les subventions à l'achat d'intrants, c'est-à-dire d'engrais et de fongicides destinés à stimuler la production. «S'il est indéniable que les prix de ces produits requérant de l'énergie ont augmenté, reconnaît Andrzej Kwiecinski, il convient d'appliquer ce type de mesures avec beaucoup de prudence.» En Chine par exemple, «seulement 30 % des quantités utilisées seraient suffisantes pour assurer les mêmes rendements».

Avec des conséquences notoires pour l'environnement. Les auteurs de l'OCDE pointent aussi du doigt les soutiens directs aux produits comme le sucre, car ils mobilisent tous les moyens des agriculteurs aux dépens d'autres cultures.

À l'inverse, l'OCDE encourage les responsables de ces sept pays à développer des initiatives plus libérales telles que les assurances couvrant les agriculteurs contre les aléas économiques, sanitaires ou climatiques. «Elles sont à même de réduire la nécessité d'intervenir sur les marchés et d'aider les exploitants à formuler des stratégies adaptées des gestions des risques.»

Les pays de l'OCDE sont-ils pour autant les plus crédibles pour donner des leçons aux pays émergents ? Ils sont les plus interventionnistes et consacrent 368 milliards de dollars au soutien de leur agriculture, soit près de cinq fois plus que les sept pays étudiés. Un combat inégal.

samedi 11 avril 2009

Eskom aims to reduce total carbon emissions by 2050

Electricity utility Eskom – which last year set a self-imposed target of 2025 for reducing its absolute carbon-dioxide (C02) emissions – believes it could be back to current emission levels by 2050.

But the State-owned enterprise, which generated 224-million tons of C02 last year alone, is wary of setting a target date for when its emissions might peak, and stresses that emission reductions cannot be made in isolation and will require collaboration with government and other social actors.

In its 2008 annual report, the utility unveiled its climate change strategy for the first time, with the then chairperson Valli Moosa writing that the utility would reduce its relative CO2 footprint until 2025 and thereafter continually reduce absolute emissions in line with national and international targets. 

This was a significant step, given Eskom’s heavy reliance on coal and given that fact that it was building two new coal-fired stations at a cost of R211-billion. Indeed, the utility’s carbon footprint is derived mainly from this heavy reliance on coal, with it having burned a total of 125-million tons of coal in its 2008 financial year.

Its coal consumption is likely to rise materially as the new stations come on line, raising serious questions not only about the 2025 commitment, but also about whether the utility will be able to reduce its total emissions.

Speaking earlier in the month, CEO Jacob Maroga reported that Eskom had an internal goal of reducing “total emissions” by 2050, despite the fact that its system would have to more or less be doubled from its current size of around 40 000 MW.

“It is not clear when the peak will be, though,” he acknowledged, noting that the entry of nonemitting nuclear facilities had been delayed owing to funding strains.

“Therefore, a lot of discussion is still needed for Eskom to achieve that 2050 target, because we need to construct a funding structure that recognises the cost of CO2,” Maroga added.

Such a framework would enable Eskom to properly compare the cost of coal with nonemitting technologies, such as nuclear and renewables. But Maroga stressed, too, that coal and nuclear provided the only realistic base-load technology options.

“We are starting to feel that if we continue with coal we will pay a price.

“The issue is how to fund nuclear and how partnerships can be used to fund it,” Maroga added.

Maroga suggested that the capital costs associated with nuclear were about four times that of coal, which means that the cancelled Nuclear-1 project could have cost anywhere between R250-billion and R300-billion.

But this a figure has been strongly disputed by nuclear vendor Areva, which has argued that, on average, the capital associated with nuclear is 1,7 times that of a coal-fired station.

Eskom is also targeting large-scale solar and wind projects, with the aim of having at least 1 600 MW of renewable capacity by 2025 – a modest target relative to its initial, but now questionable, target of having 20 000 MW of new nuclear capacity by that same date.


Hôtellerie: la roupie remplace l’euro pour le paiement des frais annexes

Julien Tuyau, L'Express de Maurice, 04/09/09

La roupie remplacera l’euro pour le paiement des frais annexes dans les hôtels à partir du 1er mai. Une mesure instaurée pour simplifier la vie des touristes non européens. C’est ce qu’a annoncé le vice-Premier ministre Xavier-Luc Duval.

C’est à son retour d’une mission promotionnelle en Afrique du Sud que Xavier-Luc Duval s’est penché sur cette question. En effet, Xavier-Luc Duval, ministre du Tourisme, a reçu de nombreuses doléances d’hôteliers et de tours opérateurs de ce pays pour que les frais annexes soient payés en roupies dans les hôtels mauriciens. Une demande que Xavier-Luc Duval a jugée d’intéressante et qu’il a décidé d’appliquer à partir du 1er mai.

Le ministre a aussi annoncé l’abolition des visas pour les ressortissants des Philippines et du Sri Lanka résidant et travaillant au Moyen-Orient. Ces derniers travaillent et voyagent souvent avec leurs employeurs habitant le Moyen-Orient, qui sont eux exemptés de visa. Et c’est pour faciliter les procédures que les ressortissants des Philippines et du Sri Lanka seront eux-aussi exemptés.

La gestion de la politique monétaire interpelle la Mauritius Export Association

Jean-Yves Chavrimootoo, L'Express de Maurice, 04/09/09

Le président sortant de la Mauritius Export Association (MEXA), Georges Chung, propose la création d’un High Powered Task Force pour la gestion de la politique monétaire. C’est Ahmed Parkar qui succède à Georges Chung à la tête de la MEXA.

Georges Chung a fait cette proposition lors de la troisième assemblée générale de l’association. Ce Task force devrait comprendre, selon lui, les membres de l’exécutif de la Banque centrale ainsi que des représentants des entreprises tournées vers l’exportation et ceux de divers ministères tels que le ministère des Finances et celui des Infrastructures publiques. Ce comité aura la tâche de mettre en place un plan stratégique pour assurer la compétitivité de nos produits sur le marché international.

La gestion de la politique monétaire est déjà un dossier conflictuel au sein même de l’exécutif de la Banque de Maurice. D’ailleurs, un conflit latent oppose le Gouverneur de l’institution, Rundheersing Bheenick, et certains hauts cadres. Ce conflit porte sur le dossier du taux directeur définissant le taux d’intérêt depuis plusieurs mois. Rundheersing Bheenick a, depuis longtemps, exprimé sa préférence pour un taux d’intérêt plus élevé alors qu’une aile contestatrice plaide, au contraire, pour une baisse du coût de l’emprunt. Quoi qu’il soit aussi vrai que les différentes parties s’accordent à reconnaître que c’est le contexte qui détermine le taux directeur.

D’autre part, la communauté des entreprises évoluant dans le secteur de l’exportation a maintes fois déploré les effets négatifs de la politique de la roupie forte– soutenue par le Gouverneur de la Banque centrale- sur la compétitivité de ses produits. D’ailleurs, la baisse des revenus provenant de l’exportation pour l’année 2008, s’élevant à Rs 2,9 milliards, est en partie imputée à cette politique.

C’est justement dans ce contexte que Georges Chung a fait un plaidoyer en faveur d’une nouvelle stratégie pour la gestion de notre politique monétaire. «Le secteur de l’exportation est synonyme de création de richesses. Cela, malgré l’épisode malheureux de ce que fut celui de la roupie forte l''année dernière. Et malgré l'idée fausse entourant le taux de change défavorable de notre monnaie», devait faire ressortir Georges Chung.

Le ministre de l’Industrie, des Sciences et de la Recherche, Dharam Gokhool, invité d’honneur de la MEXA, a tenu au début de son intervention à promettre au président sortant que sa proposition sera mise à l’étude. Il a aussi salué la bonne entente et la collaboration entre le secteur privé et le gouvernement à travers les nombreuses initiatives des deux côtés. «Je peux vous assurer que ce gouvernement sera toujours à vos côtés», conclut-il.

Mozambique: Sugar industry returns to growth in exports

Maputo, Mozambique, 23 March 

The Mozambican sugar industry, after in 2007 seeing a fall in export volumes, saw a recovery in 2008, exporting 134,796 tonnes of sugar to various markets, according to a report from Mozambican news agency AIM.

According to the Mozambican minister of Agriculture, Soares Nhaca, exports in 2008 provided revenue of around US$65 million, which was an increase of 55 percent on 2007, a rise which was the result of an average price of US$482 per tonne.

Menawhile, even with a rise in exports seen in 2008, the record year remains 2006, when large amounts of sugar were exported, particularly to the international free market.

However, in terms of revenue, exports in 2008 reached a peak, given that the biggest volume went to preferential markets, where prices are more attractive.

As part of the Everything But Arms (EBA) initiative, in 2007-2008 exports to this market totalled 37,500 tonnes. This year Mozambique was given an additional quota of around 10,000 tonnes, due to some developing countries being unable to meet their EBA quotas, making a total quota of 47,565 tonnes.

Mozambique: Sea container terminal projected at port of Nacala

Nacala, Mozambique, 23 March 

A sea container terminal may soon be built at the port of Nacala to process container cargo from the northern Indian Ocean, said Fernando Couto, the chief executive of the Northern Development Corridor (CDN).

According to Mozambican newspaper Notícias, Couto said that there were solid prospects that the Project would go ahead, although the country had competition from other countries in Southern Africa such as the Comoros Islands and Mauritius for carrying it out.

Couto added that the board of the CDN, the body that manages the facility, was currently working with other partners in order to make the project viable.

“The port of Nacala is situated in a strategic area of the Indian Ocean, with the best natural conditions and thus it can be the future container terminal for the southern parto f Africa,” he said.

Couto announced other projects that were underway and that could make the port more profitable, specifically the banana plantation Project at Namialo, which could soon begin exporting large quantities of bananas via the port.

“When the main buyers with whom we have been in contact begin to export bananas, in December of this year, we will have around 145 containers per week leacing Mozambique for teh MIddle Eatsern market, essentially, and also for the southern European market," he noted.

samedi 4 avril 2009

RDCongo: Vital Kamerhe a fini par jeter l'éponge

Le président de l’Assemble nationale congolaise a démissionné mercredi, après plusieurs semaines de crise avec sa famille politique. Vital Kamerhe jette l’éponge alors que le chef de l’Etat français Nicolas Sarkozy doit prononcer un discours ce jeudi devant le parlement et le Sénat, réunis en congrès, de la République démocratique du Congo.

Vital Kamerhe se retire. Le président de l’Assemble nationale congolaise a présenté sa démission mercredi, dès l’ouverture d’une séance plénière. Il accède ainsi à la demande de sa famille politique, courroucée par les déclarations qu’avait tenues Vital Kamerhe en février.

Il avait qualifié de « grave » une intervention lancée le 20 janvier dans le Nord-Kivu par les forces congolaises et rwandaises. Une intervention dont il n’avait pas été mis au courant, a-t-il expliqué sur Okapi, la radio de la Mission des Nations Unies en République démocratique du Congo (RDC).

Vital Kamerhe avait justifié ses craintes. Il redoutait que l’offensive ne coûte la vie à des civils. Il faisait référence à une opération militaire ougandaise dans le Nord de la RDC qui avait eu lieu à la même période que l’attaque congolo-rwandaise. Elle visait à anéantir des rebelles ougandais, mais la population avait payé un lourd tribut : plus de mille personnes avaient trouvé la mort suite aux violences perpétrées par les dissidents. 

Démission « sans débat, ni vote » 

Reste que l’Alliance pour la majorité présidentielle, qui a porté Joseph Kabila au pouvoir, avaient dénoncé ces propos, estimant qu’ils avaient affecté la « sécurité » et la « cohésion nationale ». Depuis, elle a multiplié les appels à la démission de Vital Kamerhe et l’a menacé d’une motion de déchéance.

Devant les parlementaires, mercredi, Vital Kamerhe est revenu sur la déclaration qui lui a coûté sa place à l’Assemblée. Elle « a été mal appréciée par ma famille politique, qui a estimé que j'avais commis un crime de lèse-majesté, car je venais, semble-t-il, de contredire le chef de l'Etat, chef de ma famille politique », a-t-il déclaré.

Il a ajouté avoir été victime depuis lors d'une « forte campagne de diabolisation » et d'« injures gratuites ». « C'est pourquoi, je vous prie de bien vouloir accepter ma démission sans débat, ni vote ».

L’annonce de Vital Kamerhe est tombée la veille d’une visite éclair de Nicolas Sarkozy en RDC. Certains estiment que ce n’est pas un hasard : le président français devait prononcer jeudi un discours devant le parlement.

La stratégie DP World en question en Afrique

Après des débuts difficiles, le groupe de Dubaï s’est implanté avec succès en Afrique. Mais la crise qui frappe l’émirat risque de contrarier les projets du deuxième opérateur portuaire privé du continent.

Alger le 15 février. L’empreinte de DP World se dessine dans le pays avec la création de deux sociétés mixtes pour la gestion des ports d’Alger et de Djen Djen. Deux marchés, parmi les plus convoités du continent, décrochés le 10 novembre 2008 à la suite de négociations entamées deux ans plus tôt avec les autorités algériennes. Les travaux d’aménagement et de modernisation des installations portuaires, d’un montant supérieur à 500 millions de dollars, devraient débuter dans les prochaines semaines. Avec le vent en poupe sur le continent, le groupe émirati, serein, inaugurait officiellement quelques jours auparavant, le 7 février, le nouveau terminal à conteneurs (Doraleh) du port de Djibouti qu’il gère depuis le début des années 2000.

Un début 2009 qui démarre en fanfare et ferait presque oublier l’année 2008 assez chaotique qu’a traversée le groupe. Une situation de congestion sur les quais du port de Dakar, des navires obligés d’attendre, du matériel manquant, les clients du terminal à conteneurs auraient eu toutes les raisons de manifester leur mécontentement l’an passé. Pour DP World, numéro trois mondial des opérations portuaires et tout nouveau gestionnaire du terminal, ce fut ce qu’on appelle un départ manqué. Pour le groupe Bolloré, ancien gestionnaire battu par DP World lors de l’appel d’offres de 2007, ce fut du pain bénit, et l’occasion de mettre en cause les capacités de son concurrent émirati.

Reconnaissant avoir été obligées de travailler dans un premier temps avec Bolloré, en attendant d’acheter de nouveaux matériels pour le port, les équipes de DP World préfèrent vite oublier les accrocs connus dans les premiers mois de 2008. « Le port de Dakar souffrait d’un manque d’équipements et c’est pour cela que le démarrage a été très difficile », explique l’un des hauts responsables du port de Djibouti. « Nous avons acheté beaucoup de matériel car Bolloré n’avait presque pas investi dans le port, assène John Fewer, expert auprès de la compagnie de Dubaï et l’un de ses anciens hauts dirigeants. Il faudra comparer les chiffres entre l’époque où Bolloré s’en occupait et aujourd’hui. »



Délicate mise en route à Dakar

Près d’un an plus tard, le groupe entend couper court aux attaques d’incompétence : « Nous gérons 49 terminaux à travers le monde et notre management est réputé », avance Anil Singh, vice-président et directeur général Afrique de DP World. À Dakar, la situation semble en effet être rentrée dans l’ordre, comme le souligne l’un des principaux clients du port, l’armateur CMA-CGM. « Depuis juillet, il y a eu beaucoup d’améliorations et il n’y a plus de congestion, souligne Jérôme Delhoume, agent de CMA-CGM au Sénégal. En matière de manutention, nous avons affaire à des professionnels. »

Hors du Sénégal, cette délicate mise en route ne semble pas avoir laissé de traces. DP World est d’ores et déjà le deuxième opérateur portuaire privé en Afrique avec un trafic estimé à 1,3 million de conteneurs EVP, derrière le danois APM Terminals (2,4 millions d’EVP) et loin devant Bolloré Africa Logistics (0,84 million d’EVP). Outre la gestion du terminal à conteneurs de Dakar et celle du port de Djibouti, l’émirati gère les installations portuaires de Maputo (2006) et de Sokhna en Égypte (2007). L’ouverture d’ici à 2012 du Port du futur à Dakar et celle du port géant de Djen Djen (voir carte ci-dessus), présentant l’un des plus importants tirants d’eau de la Méditerranée, renforceront le poids de DP World en Afrique, alors que l’essentiel de l’activité se trouve encore aujourd’hui en Europe, au Moyen-Orient, et jusqu’en Australie.



Entretenir des liens étroits

Si le groupe se développe aussi vite sur le continent, c’est en grande partie au sultan Ibn Sulayem qu’il le doit. À la fois membre du Conseil exécutif du pays, l’organe dirigeant de l’émirat, et puissant patron de Dubai World, groupe étatique et maison mère de DP World, le sultan véhicule en Afrique un message très clair : si vous retenez DP World comme opérateur, vous disposerez également de toute la puissance économique et stratégique de ce pays des Émirats arabes unis (EAU). Djibouti, où Dubai World gère le port, l’aéroport, la zone de libre-échange et où il a construit le plus bel hôtel de la ville, est devenu la vitrine du groupe. Pris sous l’aile de Dubaï, qui a envoyé le propre fils de l’émir lors de l’inauguration du terminal de Doraleh, le petit pays africain est en effet devenu un acteur clé du commerce dans la région. Fort de ses appuis politiques, DP World a toutes les portes ouvertes dans le monde arabe et musulman. Et n’a pas hésité à emmener avec lui, lors d’une tournée en avril 2008 en Afrique, le fils du président du Sénégal, Karim Wade.

Une logique que le groupe est loin de renier, puisqu’il envisage tous ses investissements comme de véritables partenariats de développement avec les États. « Pour DP World, le développement de relations avec des personnalités locales respectées ou des membres des gouvernements est quelque chose d’important », confirme Anil Singh. Depuis 2008, date à laquelle il a rejoint DP World en provenance de Thaïlande, ce dernier est en charge de l’Afrique, un poste créé à l’occasion de son arrivée. Professionnel de l’industrie maritime depuis plus de trois décennies, Anil Singh dirige une petite équipe de huit personnes basées à Dubaï. Le reste des effectifs africains – 2 500 personnes au total – est dans les ports.

Former aux méthodes du groupe

« Nos business units sont autonomes, elles livrent simplement des rapports mensuels sur leurs activités au siège », explique Anil Singh. Développant une politique intensive de formation, le groupe n’envoie en général qu’une poignée de ses employés sur place. C’est le cas, le plus souvent, des principaux managers. Guido Heremans, l’actuel patron à Dakar, dirigeait auparavant le port de Djibouti, où il a été remplacé par Jérôme Martins Oliveira, un nouveau venu dans le groupe. Pour le choix des dirigeants africains, le groupe n’a pas de vérité établie. L’ancien patron du port de Djibouti, Aden Ahmed Doualé, est l’actuel chairman de Djibouti Ports & Free Zone Authority. En revanche, c’est un Émirati, Mohammed Al Khadar, l’ex-dirigeant de l’aéroport de Sharjah (EAU), qui devient le directeur général de la société mixte Djazaïr Port World, appelée à gérer le port d’Alger. Quant au reste des troupes, il est en général recruté sur place. John Fewer, qui a mis sur pied en 2000 l’activité internationale de Dubai Ports (l’ancien nom de DP World), est un acteur clé de ce dispositif : c’est lui qui, à Dakar, à Djibouti et demain à Alger passe six mois sur place pour recruter les équipes et les former aux méthodes opérationnelles du groupe.

Mais par ces temps de crise mondiale qui ont touché l’émirat, la multinationale a-t-elle encore les épaules solides pour tenir son engagement d’investir 2,7 milliards de dollars en Afrique d’ici à 2012 ? Sur le papier, elle a les moyens de ses ambitions. C’est l’opérateur portuaire le plus rentable du monde, avec une marge d’Ebitda à 41 %, contre 25 % pour la plupart de ses concurrents. Au cours du seul premier semestre 2008, le groupe a réalisé un bénéfice net de 287 millions de dollars, en hausse de 123 %. Pourtant, il recèle pour l’instant une faiblesse de taille : il n’est qu’un opérateur portuaire et ne peut garantir aux États un trafic maritime, seul à même de rentabiliser un port. Mis à part Bolloré, c’est un cas désormais presque unique en Afrique puisque Getma est associé à MSC et que APM et CMA-CGM sont à la fois armateurs et opérateurs portuaires. Lorsque le trafic maritime mondial montre de forts signes de faiblesse, comme actuellement, c’est un problème majeur. « Une alliance avec un armateur pourrait être envisageable pour le Port du futur à Dakar », lance avec mystère Anil Singh.

Autre faiblesse : « Avec la chute de son cours de Bourse, qui a reculé de 75 % depuis son introduction en novembre 2007, la capitalisation du groupe a fondu comme neige au soleil, souligne un conseil financier. Ils auront du mal à financer des projets sur lesquels il y a eu, de surcroît, une véritable bulle spéculative. » L’opérateur, dont 80 % du capital est encore dans les mains de l’État, subira forcément aussi les contrecoups de l’économie de Dubaï (voir encadré page précédente) et qui est l’une des plus importantes victimes de la crise actuelle. « Nous avons un portefeuille de ports équilibré, ce qui fait que nous n’avons pas encore ressenti un impact important de la crise, explique Anil Singh. Nous avons un bilan solide et notre dette est à long terme. Le financement du Port du futur à Dakar est en train d’être monté, mais nous ne dirons rien de plus pour l’instant. » .

L'Afrique australe au chevet de Madagascar et du Zimbabwe

AFP - 30/03/2009

La Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) se réunit ce lundi pour discuter de la crise politique à Madagascar et du marasme économique dans lequel est englué le Zimbabwe. La SADC pourrait décider de sanctions contre la Grande Ile: elle ne reconnaît pas son président de transition, Andry Rajoelina, arrivé au pouvoir après une démission forcée du chef de l'Etat Marc Ravalomanana.

Les dirigeants d'Afrique australe devaient discuter lundi, lors d'un sommet extraordinaire au Swaziland, d'éventuelles sanctions contre les autorités de transition malgaches et son président Andry Rajoelina, que le bloc régional refuse de reconnaître. 

Les leaders de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) réfléchiront aux moyens de "ramener la démocratie, l'Etat de Droit et la constitutionnalité" à Madagascar, a indiqué le gouvernement sud-africain, qui préside actuellement le bloc régional.

"Tous les pays-membres ont confirmé leur participation, sauf Madagascar", a précisé le ministère des Affaires étrangères swazi, sans préciser à quels responsables malgaches l'invitation avait été adressée.

La SADC refuse de reconnaître toute légitimité au président de transition, Andry Rajoelina. L'ancien opposant a été porté au pouvoir par l'armée après la démission forcée de l'ex-président Marc Ravalomanana, réfugié cette semaine au Swaziland.

Vers des "sanctions adaptées" ?

L'organe de sécurité de la SADC a même évoqué le 19 février la possibilité de "sanctions adaptées (…) pour rétablir l'ordre" à Madagascar, où la crise a fait une centaine de morts depuis janvier.

Les chefs d'Etat et de gouvernement devraient donc sanctionner les nouvelles autorités malgaches, selon l'analyste sud-africain Siphamandla Zondi, de l'Institut pour le dialogue global.

"A part ça, il n'y a pas grand chose qu'ils puissent faire pour marquer leur objection au coup d'Etat", a-t-il estimé.

Cette fermeté contrasterait avec le ton habituel de la SADC, qui a très rarement pris des mesures concrètes contre l'un de ses 15 pays-membres, même en cas de violations des droits de l'Homme, comme au Zimbabwe.

Dans ce pays, les élections générales - organisées il y a tout juste un an - avaient été suivies de nombreuses violences politiques, attribuées par l'ONU aux partisans du président Robert Mugabe.

Sauver le Zimbabwe de la crise économique

Mais depuis le scrutin, tous les sommets du bloc régional sur le Zimbabwe ont visé à favoriser le dialogue entre les parties plutôt qu'à condamner le régime en place.

Cette approche a poussé le président Mugabe et son rival historique, Morgan Tsvangirai, à former à la mi-février un gouvernement d'union nationale qui s'est depuis tourné vers ses voisins pour obtenir une aide économique indispensable au redressement du pays, englué dans une hyperinflation inouïe, un chômage de masse et des pénuries chroniques.

Fin février, les ministres des Finances de la SADC réunis au Cap avaient promis d'aider Harare à rassembler deux milliards de dollars (1,5 milliard d'euros), sans toutefois promettre d'aide directe. Lundi, les leaders du bloc régional "débattront de ce plan de reconstruction économique et des moyens d'avancer", selon le gouvernement sud-africain.

"La région a beaucoup investi en terme de ressources, d'image et d'intégrité" dans les négociations zimbabwéennes et ne pourra pas se passer d'une aide économique, estime pour sa part Siphamandla Zondi. "Elle va certainement offrir une assistance ciblée sur certains secteurs prioritaires, comme l'agriculture et certains services sociaux de base."

"Même si la région souhaite aider le Zimbabwe, il n'est pas évident qu'elle trouvera l'argent", souligne toutefois l'analyste indépendant Laurence Caromba, en notant que "les pays les plus riches, comme l'Afrique du Sud, sont aujourd'hui en déficit budgétaire à cause de la crise économique mondiale."

Les partisans de Ravalomanana ne veulent pas de la Haute autorité de la transition

AFP -02/04/2009

Les partisans du président malgache déchu Marc Ravalomanana boycottent les assises nationales qui se tiennent jeudi et vendredi. Ils contestent le fond des discussions de cette rencontre, qui doit notamment préciser les missions de la Haute autorité de transition d’Andry Rajoelina. 

Le parti de Marc Ravalomanana, président évincé de Madagascar, a annoncé mercredi qu'il ne participerait pas aux assises nationales organisées jeudi et vendredi par la Haute autorité de la transition (HAT) qui dirige actuellement le pays.

"Nous voudrions bien qu'il y ait des assises, mais nous ne sommes pas d'accord sur le contenu", a déclaré à l'AFP Raharinaivo Andrianantoandro, porte-parole du TIM, le parti de M. Ravalomanana.

"Il faut d'abord discuter de la sortie de crise"

"Il faut d'abord discuter de la sortie de crise. La légalisation de la HAT est le but ultime de ces assises, c'est ça que nous contestons", a-t-il ajouté, en réclamant le retour de M. Ravalomanana et la réhabilitation du Parlement, suspendu par le nouveau régime.

Le nouveau régime dirigé par le président de la HAT, Andry Rajoelina, organise jeudi et vendredi des assises nationales, qui pourraient déterminer la date d'une éventuelle élection présidentielle.

M. Rajoelina a annoncé mardi la composition de la HAT chargée de gérer les affaires du pays pour une durée maximale de 24 mois en vue d'élections.

Les attributions et le fonctionnement de cette HAT demeurent flous et devront être précisés durant ces assises.

Contre-assises

Le TIM a annoncé qu'il organisera vendredi ses propres assises, y invitant des "élus des provinces, la société civile, des religieux, et surtout des militaires".

"On va faire une espèce de brainstorming pour proposer plusieurs scénarii de sortie de crise", a expliqué M. Andrianantoandro.

Lâché par l'armée, Marc Ravalomanana a été contraint à la démission le 17 mars et a transféré les pleins pouvoirs à un directoire militaire, qui les a remis quelques heures plus tard à M. Rajoelina.

La crise politique et sociale à Madagascar a fait plus d'une centaine de morts depuis fin janvier, dont au moins 30 tués par la garde présidentielle. Elle avait tiré le 7 février sur des partisans de M. Rajoelina, selon un nouveau bilan de source hospitalière.

Un précédent bilan faisait état de 28 morts. "Deux personnes sont décédées après" des suites de leurs blessures, a précisé à l'AFP Cornell Rafolohanitrarivo, chef des urgences de l'hôpital HJRA, le plus grand de la capitale.

Mozambique - GDP expected to slow to 5%

Mozambique's economic growth might slow to 5 percent this year from 6.5 percent last year as the global recession hit exports, central bank governor Ernesto Gove said yesterday. "Taking into account the behaviour of the export sector that can drop by about 25 percent ... one can expect a GDP (gross domestic product) growth varying from 5 percent to 6 percent," said Gove. "Our projections indicate that the economy will slow down to 5 percent." He said the central bank might revise the forecast, taking into account government measures announced on Monday night.

Lula propose à la Chine un échange commercial sans passer par le dollar

Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a déclaré vendredi à Londres avoir proposé à son homologue chinois Hu Jintao que les échanges commerciaux entre les deux pays se fassent en monnaie locale et non plus en dollars, dans des déclarations à la presse diffusées par la télévision brésilienne.

"J'ai proposé que l'on commence à discuter pour que les échanges commerciaux entre le Brésil et la Chine se fassent en monnaies brésilienne et chinoise", a dit M. Lula peu avant de quitter Londres pour Brasilia. Le chef de l'Etat brésilien a ajouté qu'il devait se rendre à Pékin le 19 mai prochain et qu'il espérait que cette proposition porterait ses fruits.

"Ils vont en discuter et, qui sait, nous aurons peut-être le 19 mai le début d'une bonne discussion entre les banques centrales et les ministres des Finances" des deux pays, a affirmé le président brésilien.

M. Lula s'est entretenu jeudi à huis clos avec M. Hu à l'issue du sommet du G20 auquel les deux chefs d'Etat ont participé.

Mais l'Association du commerce extérieur du Brésil (AEB) a estimé que cette proposition représentait une menace pour le marché brésilien.

Le directeur de l'AEB, José Augusto de Castro, a déclaré à l'AFP que ce système favoriserait les exportations chinoises vers le Brésil. "Pour le Brésil cela n'est pas avantageux car aujourd'hui il ne faut pas faciliter indirectement les importations mais renforcer nos exportations", a-t-il souligné.

Le flux commercial entre la Chine et le Brésil en 2008 s'est élevé à 36,4 milliards de dollars avec un excédent de 3,6 milliards de dollars pour la Chine. Cela représente une hausse de 122% par rapport à 2006 et de 55% par rapport à 2007, selon les chiffres officiels.

COI: Madagascar, crise financière, APE - Le Comité des OPL à pied d’œuvre

Réunis à Moroni depuis deux jours, les Officiers Permanents de Liaison (OPL) ont planché dans la préparation des dossiers qui seront soumis à partir de ce matin à la réunion du Conseil des Ministres de la COI. La situation à Madagascar va constituer le principal sujet de discussion.

Le Comité des Officiers Permanents de Liaison a fini tard ses travaux hier. Ces hauts cadres sont chargés de faire le suivi des dossiers de la Commission de l’Océan Indien dans chacun des cinq pays membres. La conférence ayant lieu à Moroni, c’est l’ambassadeur Chamsidine Mhadjou qui a présidé la séance en présence de ses pairs et des responsables de la COI qui ont fait le déplacement. 

Pour sa part, Calixte d’Offay, Secrétaire général de la COI, n’a pas manqué de féliciter les OPL pour le travail qu’ils accomplissent au quotidien pour rapprocher davantage le Secrétariat général basé à Maurice des administrations nationales. Pour lui, cela facilite énormément la bonne exécution des activités de la COI. Il s’est également félicité de la bonne préparation des dossiers techniques sur les quatre grands axes stratégiques de l’organisation sous-régionale. 

Il est avéré en effet que la coopération politique et diplomatique va occuper une part importante de ces Assises de Moroni en raison de la situation qui prévaut dans l’île sœur de Madagascar. Toutefois, la Coopération économique et commerciale, le Développement régionale durable ainsi que le Renforcement de l’identité culturelle et le partenariat avec la société civile ne seront pas oubliés.

Le commerce et l’environnement ne sont pas oubliés

Concernant le premier point, le Comité s’est penché sur le rapport de la Mission de bons offices qui s’est rendue à Tananarive en février dernier. Le Comorien Sultan Chouzour et le Réunionnais Wilfrid Bertille ainsi que leurs homologues de Maurice et des Seychelles avaient pu s’entretenir aussi bien avec le Président Marc Ravalomanana qu’avec l’ancien Maire de Tananarive Andry Rajoelina ainsi que d’autres acteurs comme l’Église et les diplomates en poste. Comme entre temps, les choses ont beaucoup évolué, le Comité des OPL laissera au Conseil des Ministres le soin d’apprécier la situation aux regards des derniers développements sur le terrain et sur le plan diplomatique.

Sur le plan économique et commercial, les pays de l’océan Indien vont reparler des Accords de Partenariat Economique proposés par les pays de l’Union Européenne. La question de la crise financière internationale, même si elle n’a pas frappé directement la sous-région, fera l’objet de discutions. Cette crise financière va causer des dommages économiques, selon un haut fonctionnaire du ministère comorien des Relations extérieures, puisque les recettes touristiques vont diminuer ainsi que l’aide au développement. 

Enfin, la réunion a passé en revue le déroulement des activités des projets régionaux et en particulier ceux qui interviennent dans la préservation de l’environnement et des ressources marines. 

A la réunion ministérielle qui commence aujourd’hui et qui se poursuivra jusqu’à demain, Alain Joyandet va conduire la délégation française, accompagnée d’une dizaine de personnes dont les représentants du Conseil régional et du Conseil général de La Réunion. 

L’Union Européenne étant le principal partenaire de la COI, Mme Claudia Wiedey, Chef de Délégation de la Commission Européenne pour Maurice, Comores et Seychelles, participera également à ce Conseil des ministres.