dimanche 9 juin 2013

Tsogo Sun va investir 30 millions USD dans l ‘ hôtellerie au Mozambique

par: Apa publié le : 27/04/2013

Le groupe sud africain Tsogo Sun a annoncé qu’il allait investir 30 millions de dollars pour l’extension de son hôtel « Southern Sun Maputo » au Mozambique

Selon des sources proches du groupe, l’investissement prévu concernera la rénovation complète des 158 chambres d’hôtel existantes et l’agrandissement du restaurant.

En outre, des installations pour abriter des réunions et conférences seront construites, de même que 110 nouvelles chambres à coucher.

Tsogo Sun a par ailleurs indiqué que les travaux d’extension sont motivés sur « les avantages uniques qu’offre l’emplacement de cet hôtel qui s’étend le long de la mer‚ sur l’Avenida de Marginal de la capitale mozambicaine, Maputo ».

Le Groupe ajoute que l’économie mozambicaine a montré des signes encourageant de croissance au cours des dernières années, qui se sont traduits par de « bons résultats » au niveau du « Southern Sun Maputo ».

Le Groupe envisage depuis quelque temps d’utiliser la parcelle de terrain supplémentaire que le groupe a acquise près de l’hôtel et estime que « cet important programme » d’extension permettra de renforcer l’image de « Southern Sun Maputo » comme une destination de choix dans la ville .
Tsogo Sun gère également des hôtels en Afrique du Sud, en Zambie, en Tanzanie, au Kenya, au Nigeria et aux Seychelles.


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vendredi 14 mai 2010

Circle Square, nouveau centre commercial à Forbach [Maurice]

LE MATINAL, 14th of May 2010

Après le succès de Riverside, la Indian Ocean Real Estate Company (IOREC), la branche immobilière du groupe Mon Loisir, lance Circle Square, une nouvelle destination shopping de grande envergure, à Forbach, dans le Nord. C’est ce qu’a annoncé Chan Chakravarti, CEO de la IOREC.

Ce centre vient s’ajouter à Riverside, un projet de Rs 240 millions, lancé en grande pompe à Rivière-du-Rempart l’année dernière. Le nouveau centre commercial nécessitera des investissements importants de l’ordre de Rs 400 M. Il sera localisé sur un site de premier ordre, Forbach, où se situe déjà un locataire de choix, Espace Maison.

Les promoteurs espèrent commencer les travaux en octobre 2010 pour les compléter en mars 2012. Ce centre commercial est très bien positionné grâce à son accès à l’autoroute du Nord, bénéficiant ainsi d’une bonne visibilité pour attirer des enseignes dans des secteurs tels que l’automobile, le sport et la mode. La IOREC mise aussi sur l’expérience du shopping sur ce site qui sera aussi le premier à être pourvu d’un parcours de golf ‘drive-in range’. De plus, le centre commercial a bénéficié de l’expertise du cabinet d’architecture international, Stauch Vorster.

“Ce site est ce qu’on appelle un ‘prime and mature site’ car il est idéalement situé aux carrefours de Goodlands, Grand-Baie, Pamplemousses et Port-Louis. En outre, notre voisin et propriétaire du site, Espace Maison Ltd a, au fil des années, enregistré la plus grande progression de son panier moyen de tous ses magasins du pays. Nous sommes très contents du feedback des grandes enseignes qui veulent se positionner vite dans cette partie de l’île. Cela dit, nous opérons sur une base de ‘first come first served’ pour la distribution des emplacements. Circle Square sera la destination de choix du Nord et nous entretenons des discussions avec 80 grosses enseignes de Maurice”, a déclaré Chan Chakravarti.

Kevin Teeroovengadum, directeur d’Actis, le géant britannique en matière de fonds immobiliers dans des marchés émergents et partenaire du Groupe Mon Loisir dans la IOREC, trouve aussi que le site a beaucoup d’avantages. “Actis et le Groupe Mon Loisir sont des groupes très solides financièrement et se
sont engagés à monter des projets d’envergure internationale tel Circle Square. Notre marque, notre savoir-faire et nos ressources constituent notre valeur ajoutée et tous nos investissements sont le fruit de nombreuses études de marché.”

Drogue : l’axe Maurice/Inde sous surveillance

Author: Yassine Carrim [Le Matinal], 14th of May 2010

La brigade anti-drogue, surtout l’unité postée à l’aéroport de Plaisance, a reçu des consignes strictes émanant des hauts lieux pour exercer un contrôle strict sur les mouvements des passagers, surtout ceux à l’allure louche en provenance de la Grande péninsule.

Maurice étant réputé comme plaque tournante du trafic de drogue dans l’océan Indien, l’Adsu a décidé de prendre les taureaux par les cornes. Fini le temps où l’Adsu se concentrait particulièrement sur le réseau d’Europe pour choper les passeurs du Subutex ou encore ceux venant d’Afrique pour l’héroïne. Ces derniers temps, selon des travailleurs sociaux, le Subutex est devenu populaire parmi les toxicomanes. Suite à l’arrestation le 15 avril de deux Indiens à Mumbai, qui avaient tenté de faire entrer de la cocaïne dans le pays, les limiers sont sur le pied de guerre car les barons se recyclent. Après le Brown Sugar, l’héroïne, le Subutex… les autorités ne veulent pas voir le marché inondé cette fois-ci de la cocaïne.

L’Inde est sous étroite surveillance alors que d’autres pays à risque tel la France, Madagascar, la Tanzanie, l’Ouganda et le Mozambique sont surveillés de près. Il faut souligner que la brigade antidrogue collabore avec les services narcotiques des pays mentionnés et plus particulièrement avec le Sub Regional Bureau d’Interpol.

Les passagers qui atterrissent à l’aéroport International Sir Seewoosagur Ramgoolam sont sujets à des fouilles et leurs bagages sont examinés au moyen du scanner. Il faut savoir que la police travaille de concert avec la Mauritius Revenue Authority du fait que la douane tombe sous la responsabilité de cette institution. La drogue n’est pas le seul item qui fait l’objet de surveillance. Mais aussi d’autres produits tels que l’alcool, le tabac ou les vêtements griffés. Le but est d’éviter tout acte de contrebande. Le gouvernement a apporté, en 2009, des amendements à la Dangerous Drugs Act car à l’époque, le Subutex était classé comme un médicament psychotrope et non comme une drogue. Légalement, les peines étaient moins sévères pour les trafiquants comparés à ceux impliqués dans la vente d’autres opiacés dont l’héroïne et le Brown Sugar.

Petredec Ltd permet à Maurice de stocker plus de gaz

Author: Ashwin Kanhye [Le Matinal], 14th of May 2010

Maurice compte augmenter sa capacité de stockage de gaz, dans les prochaines années. Actuellement on peut stocker 5 000 tonnes ; dans un proche avenir, l’île pourra en stocker 15 000. Ces 10 000 tonnes additionnelles seront destinées à l’exportation, dans les pays de la région.

Petredec Limited compte investir dans le pays pour augmenter cette capacité. Pour ce faire, la compagnie va investir un milliard dans les structures de stockage, et souhaite le faire en partenariat avec le State Trading Corporation (STC) et d’autres compagnies privées. Les travaux requis vont être faits à Mer Rouge et dureront un an et demi. Petredec Limited, des Bermudes, est une société internationale d’armateurs et de négociateurs de gaz de pétrole liquéfié (GPL), dont les bureaux se trouvent dans des endroits stratégiques, à travers le monde. En plus du GPL, le transport de produits chimiques et les gaz d’oléfines font partie intégrante de l’entreprise chimique. L’expansion de la flotte Petredec lui donne la possibilité d’offrir des services maritimes à un nombre croissant de producteurs de l’industrie pétrolochimique.

La société a d’abord concentré la majorité de ses activités de négociations et de navigation dans de petits bateaux (2 000 à 15 000 mètres cubes) du marché du gaz. Elle a ensuite assis sa réputation d’opérateur fiable et flexible, à l’appui d’une liste considérable de fournisseurs et de récepteurs du Nord-Ouest de l’Europe, de la Méditerranée, d’Afrique et du bassin de l’Atlantique. Au début des années 90, la société a ouvert un bureau à la Barbade dans le but d’élargir les activités GPL de l’entreprise dans les Caraïbes et l’Amérique centrale. Avec l’expansion de l’entreprise européenne et l’ouverture réussie du bureau de la Barbade, ainsi que l’élargissement constant de sa flotte des transporteurs de gaz, la société a ouvert le bureau de Singapour en 1994 pour développer des marchés en expansion à l’est du canal de Suez. Ce bureau de Singapour ayant fait sa fortune en lui créant de nouvelles opportunités, notamment un certain nombre de contrats importants au Moyen-Orient et en Extrême-Orient, la compagnie fait son entrée dans la ‘Big Ship’ du marché, avec une croissance impressionnante dans la Very Large Gas Carrier (VLGC). S’ensuit alors l’acquisition de navires de tailles adéquates pour acheminer les produits. Cette croissance s’est traduite pour la société de transport par plus de 12 % de toutes les exportations de GPL dans le golfe Persique, en 2006.

vendredi 6 novembre 2009

Interview de Djama Mahamoud Haid, Gouverneur de la Banque Centrale de Djibouti

Propos recueillis lors de l'Inauguration du nouveau siège de la CAC Bank

Je voudrais remercier en premier lieu le Président de la République, M. Ismaïl Omar Guelleh, pour sa présence à la cérémonie d'inauguration officielle du nouveau siège de la CAC International Bank Djibouti. Votre présence parmi nous aujourd'hui et votre soutien indéfectible au développement et à la modernisation du secteur bancaire, témoignent de la volonté manifeste de votre gouvernement de faire de la République de Djibouti une place financière à vocation régionale. Je salue aussi la présence de l'ensemble des personnalités et des acteurs du développement économique du pays. Nous célébrons aujourd'hui avec faste l'installation de la Coopérative and Agricultural Crédit International Bank, qui porte désormais à sept le nombre d'établissements de crédit opérant dans notre pays.

Certains de mes concitoyens et autres opérateurs économiques m'interpellent régulièrement sur le nombre élevé de banques actuellement en activité sur la place financière de Djibouti. Qu'ils soient rassurés, un pan entier de la population djiboutienne ne bénéficie pas encore des bienfaits de l'intermédiation financière accrue et le taux de pénétration des services bancaires demeure relativement faible de façon générale et plus particulièrement dans les régions de l'intérieur.

Toutes les banques, anciennes comme nouvelles, réalisent au cours de ces dernières années des performances significatives. Les banques établies depuis longtemps (BIS et BCI) continuent à jouir d'une situation satisfaisante : le total de leurs dépôts et de leurs crédits a, respectivement, progressé de 10,2% et de 20, 2% fin septembre 2009 par rapport à la fin de l'année 2008. Pour leur part, les nouvelles banques captent déjà jusqu'à 10%de part de marché après seulement 2 ou 3 ans d'activités. Ces dernières ont collecté environ 13 milliards FDJ de dépôts et ont consenti des facilités à hauteur de 4 milliards FDJ. Les dépôts dans les nouvelles banques ont crû de 25,4% sur les neuf derniers mois alors que leurs crédits ont augmenté de manière substantielle sur la même période (+220,8%). A titre d'exemple, les dépôts de la Salaam African Bank ont dépassé le cap de 1,7 milliards FDJ après seulement 10 mois d'activité.

L'arrivée de cette banque filiale de la CAC Bank de Sanaa va contribuer à transformer davantage le paysage bancaire en le rendant plus compétitif et en y introduisant une plus grande diversité de produits et services financiers. Cette concurrence accrue et l'introduction de nouveaux services bancaires sont des gages pour une plus grande satisfaction de la clientèle djiboutienne.

Etablie depuis 1982 au Yémen, la CAC Bank a enregistré ces dernières années des performances remarquables tant en termes de croissance des dépôts de la clientèle que de total de bilan (+43,4% en un an). Signe tangible de sa croissance, la CAC Bank a consolidé de plus de 41% ses fonds propres sur la période 2007-2008. La CAC Bank dont les activités sont principalement axées dans le secteur primaire, le commerce de détail et le financement des PME, est appelée à jouer un rôle de premier plan pour soutenir le développement attendu dans certains secteurs prioritaires de notre économie, en particulier l'agriculture et la pêche. Dans un contexte international morose marqué par la crise financière et les incertitudes, l'installation d'un nouvel opérateur dans le secteur bancaire confirme, si besoin est, la bonne tenue de notre économie et des perspectives macroéconomiques à moyen terme encourageantes. Les performances économiques et financières de Djibouti se sont considérablement améliorées en 2008 et 2009, malgré les pressions inflationnistes au niveau mondial. La croissance réelle du PIB s'est accélérée de 5,1% en 2007 à 5,9% en 2008 et s'établira selon les prévisions à plus de 5% en 2009, portée principalement par les investissements directs étrangers. La part de l'investissement dans le PIB est en effet passée de 23% en 2005 à près de 47% en 2008. La politique budgétaire est demeurée expansionniste en raison de l'investissement public plus élevé dans les domaines sociaux prioritaires (éducation, santé, eau) et dans les infrastructures. Le solde budgétaire sur base ordonnancements a enregistré en 2008 un excédent équivalent à 1,3% du PIB. Le secteur bancaire a connu des développements notables avec une progression annuelle de la monnaie au sens large de 9,6% en 2007 et de près de 20% en 2008. Le crédit au secteur privé a augmenté de 23% en 2007 et de plus de 27% en 2008 en raison principalement du boom de la consommation des ménages, de l'embellie du secteur de la construction et de l'investissement public.

Les perspectives de croissance à moyen terme de l'économie djiboutienne demeurent fortes, tirées par d'importants projets d'investissement et le rôle moteur des banques dans le financement de l'économie. Dans le cadre du nouveau programme FRPC conclu en octobre 2008 avec le FMI, le scénario de référence table sur une croissance réelle du PIB d'environ 6,3% par an sur la période 2010-2014. Le niveau de l'inflation devrait être maintenu autour de 4% et le déficit budgétaire maîtrise à -0,5% du PIB sur la même période. Le secteur bancaire devrait consolider son rôle dans le financement de l'investissement privé. Les crédits à l'économie devraient évoluer de plus de 20% par an au cours des cinq prochaines années. Pour préserver la stabilité du cadre macroéconomique, notre pays a continué à mettre en œuvre des réformes structurelles nécessaires tout en veillant à les adapter aux évolutions de la conjoncture et des perspectives de développement socio-économiques.

Les récentes mesures initiées par le gouvernement s 'articulent essentiellement autour de l'amélioration de la compétitivité extérieure du pays et du climat des affaires ; la révision du code de investissements et l'élaboration du nouveau code de commerce en sont les exemples les plus manifestes. Les autres réformes concernent l'introduction de la TVA et la diversification croissante de notre économie.

S'agissant des réformes touchant le secteur financier, un programme d'évaluation du secteur financier a été mené, fin 2008, à notre demande, par des experts du FMI et de la banque mondiale. Dans l'ensemble, les tests de résistance menés au titre de ce programme ont montré que le secteur financier djiboutien est robuste et n'est pas exposé à une menace systématique immédiate. Ces derniers mois, l'accent a été particulièrement mis sur la bancarisation de la population et l'accès aux services financiers relativement faible à Djibouti. L'adoption de la note circulaire n°27 édictée par le Président de la République le 14 février 2009 et de l'instruction de la banque centrale de Djibouti, a institué le " droit au compte " pour toute personne physique ou morale, établie en République de Djibouti, dépourvue d'un compte bancaire et justifiant d'un revenu régulier d'un montant supérieur ou égal à 40 000 FDJ. Je tiens à remercier solennellement le président de la République d'avoir promulgué la note circulaire en vue de favoriser la bancarisation des Djiboutiens car elle constitue un élément essentiel de la réconciliation entre les Djiboutiens à faibles revenus et les banques de la place.

Cette mesure tendant à relever le taux de bancarisation a d'abord concerné tous les agents de l'Etat pour ensuite être étendue aux salariés des établissements publics et à ceux du secteur privé. Sous l'impulsion de cette mesure, le nombre total de clients du secteur bancaire a progressé de 40.541 fin décembre 2008 à près de 53.332 clients fin septembre 2009, soit une augmentation de plus de 12.700 clients en l'espace de 9 mois.

Parallèlement à cette politique de bancarisation, et conformément à l'initiative nationale pour le développement social, les autorités nationales ont mis l'accent sur le développement de la micro finance, outil majeur de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale. Deux organismes de type coopératif et mutualiste (CPEC et CNEC) ont été récemment créés et regroupent actuellement près de 6.400 adhérents. Ces deux entités ont pu collecter à ce jour plus de 132 millions FDJ de dépôts tandis que les crédits distribués avoisinent les 250 millions FDJ en octobre 2009.

Afin de compléter la palette des produits et services financiers proposés à la clientèle et encadrer les nouvelles banques, la banque centrale élabore actuellement un cadre réglementaire spécifique au développement de la finance islamique. Acteur peu connu de la finance mondiale, il y a encore quelques années, la finance islamique connaît aujourd'hui un essor rapide et constitue une alternative aux activités conventionnelles pour mieux répondre aux attentes d'une partie de la clientèle qui ne dispose pas encore d'offre adaptée à ses convictions religieuses.

Je ne saurais clore mon propos sans réitérer mes remerciements et adresser toutes mes félicitations aux membres du Conseil d'administration et au personnel de la CAC International Bank Djibouti. Je souhaite plein succès aux dirigeants et aux employés de cette nouvelle institution bancaire.

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